La crème de la crème : Revue de l’année 2016

L’année 2016 a été mémorable dans le monde du sport. Les Jeux olympiques et paralympiques de 2016 en ont constitué l’événement marquant et nous avons aussi été témoins de performances exceptionnelles en sport d’hiver, ce qui nous a laissés en appétit à la veille des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2018.

Nous avions l’embarras du choix en ce qui a trait aux histoires à raconter. Vous trouverez ci-dessous une sélection des faits saillants d’intérêt humain et des performances issus de l’ICS Calgary :

5. Mike Sametz : Le jeune loup paracycliste remporte le bronze à Rio

Dans un sport paralympique habituellement dominé par les vétérans dans la trentaine et même la quarantaine, ce cycliste de 20 ans a rapidement gravi les échelons, remportant le bronze à la course contre la montre individuelle aux Jeux paralympiques de 2016. Il est monté pour la première fois sur un podium international aux Jeux parapanaméricains de 2015 avec une médaille d’argent, qui a mené à sa toute première distinction en coupe du monde, soit une médaille de bronze à la Coupe du monde de 2016 en Belgique.

4. Tara Whitten surmonte tous les obstacles, guérit vite et triomphe à Rio

Après un accident grave et bizarre à vélo pendant une sortie au camp d’entraînement à Rio en mars, Whitten s’est remarquablement remise d’une commotion et d’une fracture à un os du cou. Elle a été en mesure de s’entraîner sur un vélo adapté, conçu et fabriqué par un physiologiste de l’exercice de l’ICS Calgary, ce qui lui a permis de se tenir droite sur son vélo pour se protéger le cou. En dix semaines, Whitten a pu développer son endurance et reprendre la compétition sept jours après avoir enlevé son collier cervical. Plusieurs semaines plus tard, elle dominait les Championnats nationaux et se qualifiait pour les Jeux de Rio. Whitten s’est classée 7e à la course contre la montre individuelle; un résultat fantastique pour une athlète qui a persévéré avec une farouche détermination malgré une blessure.

3. Ivanie Blondin : L’étoile du départ groupé

Blondin a fait ses débuts en patinage de vitesse sur courte piste, s’exerçant ainsi à patiner en groupe. Cette expérience l’a bien servie dans une nouvelle épreuve de patinage de vitesse sur longue piste : le départ groupé. Elle a battu sa rivale néerlandaise, Irene Schouten, aux championnats du monde de distances individuelles, revenant à la maison avec une médaille d’or autour du cou. Blondin connaît le succès encore une fois cet automne : deux médailles d’or et une médaille d’argent à ce jour en départ groupé chez les dames.

2. Le prestigieux prix Oscar Mathisen remis à Ted Jan Bloemen

Né aux Pays-Bas, mais maintenant citoyen canadien, Ted Jan Bloemen est une bénédiction pour l’équipe masculine de patinage de vitesse sur longue piste. En 2015, il a fracassé le record de longue date de son ancien compatriote, Sven Kramer, au 10 000 m par presque cinq secondes. Pour ses efforts, Bloemen a reçu le prix Oscar Mathisen 2016 pour la performance de patinage de vitesse la plus remarquable de la saison dans le monde. Il est le 5e Canadien à remporter ce prix en 57 ans. Bloemen a continué à mener l’équipe masculine, décrochant une médaille d’argent au 10 000 m, et une de bronze en poursuite par équipe aux championnats du monde de distances individuelles de 2016.

1. Erica Wiebe lutte à s’en arracher le cœur

Une des images les plus marquantes d’une athlète canadienne aux Jeux olympiques 2016 de Rio est celle d’Erica Wiebe, se tenant debout au sommet du podium, une médaille d’or autour du cou, chantant l’Ô Canada, les larmes ruisselant sur son visage. La performance en or de Wiebe était un exemple remarquable de préparation, d’exécution et de confiance. Toujours le cœur sur la main, Wiebe a livré une performance dominante et inspirante.

D’autres histoires dignes de mention de l’ICS Calgary :

Performances olympiques et paralympiques de Rio : Voici les athlètes soutenus par l’ICS Calgary ayant remporté une médaille à Rio : Allison Beveridge, Stefan Daniel, Jennifer Kish, Stephanie Labbe, Kirsti Lay, Alister McQueen, Mike Sametz et Ashley Steacy.

Retour après une blessure : Dustin Cook, ski alpin, qui s’est déchiré le ligament latéral interne du genou en 2015, et Denny Morrison, patinage de vitesse, qui a frôlé la mort dans un accident de moto en 2015 et qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2016 sont deux athlètes remarquables qui effectuent un retour à l’hiver 2016-2017.

Transfert de talent : Kate O’Brien et Kirsti Lay, qui pratiquaient un autre sport, sont toutes les deux passées au cyclisme. Les deux se sont qualifiées pour les Jeux olympiques d’été de Rio, Kirsti remportant une médaille de bronze en poursuite par équipe.

Balayage en luge : Alex Gough et Kim McRae en décroché l’argent et le bronze à la Coupe du monde de Lake Placid, puis l’or au relais par équipe.

Médaille de bronze historique en biathlon : L’équipe masculine de biathlon a remporté la toute première médaille du Canada en relais aux championnats du monde dans la capitale de ce sport, Oslo, en Norvège.

Assistant Chef de Mission : Carol Huynh, entraîneur en lutte Prochaine génération de l’ICS Calgary et champion olympique en 2008, s’est joint à Équipe Canada à Rio à titre d’assistant Chef de Mission.

Les étoiles de CBC : Six anciens de l’ICS Calgary étaient présentateurs à Rio : Blythe Hartley, Clara Hughes, Kyle Shewfelt, Mike Smith, Mark Tewksbury et Kelly VanderBeek.

La série de podiums de Humphries se poursuit : Kaillie Humphries et Melissa Lotholz ont décroché l’argent aux championnats du monde de Bobsleigh.

Nouvelle étoile du Bobsleigh : Cynthia Appiah a établi un nouveau record de départ à sa toute première coupe du monde avec sa nouvelle partenaire, Kaillie Humphries.

Nouveautés à l’ICS Calgary en 2016

Activités de réseautage Plan de match : L’ICS Calgary a organisé deux activités de réseautage Plan de match à Crescent Point Energy. Plus de 75 athlètes membres de l’ICS ou anciens ont participé à chacun des événements.

Partage des connaissances : 15 professionnels de l’ICS Calgary étaient conférenciers à la conférence SPIN de 2016 d’À nous le podium.

Recherche sur les commotions : Lancement du robot KINARM, recherche du Dr Brian Benson, directeur de la médecine sportive à l’ICS Calgary, appuyée par l’ICS Calgary, À nous le podium, WinSport, le Hotchkiss Brain Institute, Mitacs Acelerate-Récompense ANP pour une recherche postdoctorat pour le Dr Tara Whitten.

Formation : Cours sur la force et la performance donné en mai.

Entraîneurs : L’ICS Calgary est devenu un centre régional pour les services d’entraînement avec une nouvelle plateforme D2L.

Nouvelle responsable : Tanya Dubnicoff, une des cyclistes canadiennes les plus décorées de l’histoire, a joint les rangs de l’ICS Calgary en janvier 2016 à titre de responsable du développement des athlètes, Cyclisme.

Reconnaissance : Le personnel de l’ICS Calgary a été reconnu pour ses réalisations – Phil Abbott s’est vu décerner le Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs pour son travail avec le cycliste paralympique Mike Sametz; L’exposé de position de Kelly Ann Erdman de février 2016 intitulé « Nutrition and Athletic Performance: Position of Dietitians of Canada » (La nutrition et la performance des athlètes : la position des diététistes au Canada), a été publié par l’Academy of Nutrition and Dietetics et le American College of Sports Medicine.

Travaux pratiques et stages : L’ICS Calgary a appuyé 13 étudiants et un stagiaire dans le but d’intégrer les connaissances et l’expérience de l’ICS Calgary, d’enseigner aux étudiants, aux entraîneurs et aux professionnels de la science sportive dans les domaines de la préparation physique, de la science du sport, de la biomécanique et de la nutrition, afin de contribuer à faire monter les Canadiens sur le podium.

Technologie : L’ICS Calgary a lancé Edge 10, une plateforme Web, pour capturer, gérer et enregistrer les renseignements de l’environnement d’entraînement quotidien et les données paramédicales. Les utilisateurs seront : les FNS, les athlètes, les entraîneurs et les fournisseurs de service.

Nouveaux programmes : Programmes Prochaine génération en ski cross, parc à neige et demi-lune.

Partenariats : Le Centre de développement sportif de l’Alberta et l’ICS Calgary ont joint leurs efforts pour soutenir un nouveau programme d’entraînement des sports paralympiques.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
16/12/16

WinSport, Game Plan, Phil Abbott, Own the Podium, Kelly Anne Erdman, Tanya Dubnicoff, Dr. Brian Benson, Carol Huynh, Year in Review, Freestyle Park and Pipe

Ça bouge dans la demi-lune

(De gauche à droite: Rachael Anderson, Emma Stevens, Rachael Karker)

Selon le jeune skieur de slopestyle Max Moffat, « les Jeux olympiques représentent le rêve ultime ». Ce membre de l’équipe Prochaine génération a quitté Caledon en Ontario il y a deux ans pour aller s’entraîner à Calgary dans ce qu’il considère être le meilleur centre de demi-lune au pays, soit celui de WinSport. Le rêve ultime a changé à une vitesse record, car l’épreuve de slopestyle n’a fait son entrée dans le programme olympique qu’en 2014.

Freestyle Canada a agi rapidement pour suivre le rythme en créant des programmes de développement tels que l’équipe Prochaine génération. L’objectif est de créer un environnement d’entraînement hautement professionnel pour que ses meilleurs jeunes athlètes deviennent de futurs champions olympiques. L’équipe connue sous le nom de « Park & Pipe » comprend des athlètes de slopestyle et de demi-lune qui affichent un haut potentiel de médailles pour 2022.

Le programme a été créé grâce à un partenariat de collaboration entre Freestyle Canada, l’Institut canadien du sport de Calgary, WinSport et À nous le podium (ANP). Comme dans un camp, les athlètes se réunissent au même endroit régulièrement durant l’année pour des camps d’entraînement intenses.

« Nous sommes ici en raison des installations, explique Julie Stegall, directrice, Développement des athlètes de haute performance de Freestyle Canada. La demi-lune est la meilleure au pays et elle est entretenue selon les normes de la Coupe du monde. Freestyle Canada et WinSport ont investi beaucoup de ressources sur cette demi-lune. »

L’Institut canadien du sport de Calgary reconnaît l’importance d’établir des normes élevées en matière de soins et de professionnalisme pour l’équipe. « Nous avons travaillé très fort pour les traiter comme une équipe nationale, explique Miranda Sallis, gestionnaire, Services à la performance. Avant que l’équipe ne commence à s’entraîner à l’ICS Calgary, le taux de blessures était élevé et, jusqu’à maintenant, nous nous sommes concentrés sur des services comme la physiothérapie ».

Les athlètes et les entraîneurs ont le regard tourné vers les Jeux olympiques de 2022 et leur niveau de professionnalisme est impressionnant selon Mme Stegall. « Les athlètes sont prêts pour ce type de soutien, dit-elle. Nous savions que cela allait arriver et nous avons un groupe remarquable. Ça bouge dans la demi-lune. »

Pour Max, 18 ans, avoir la chance de s’entraîner auprès d’athlètes de différents sports a été une expérience inspirante et révélatrice. « Au début, c’était amusant de voir comment les autres athlètes s’entraînent. J’étais dans le gymnase et je regardais les bobeurs courir sur la piste en traînant des poids derrière eux, se souvient-il en riant. Au départ, c’était un peu intimidant, je me disais que je ne méritais pas d’être là. Mais maintenant, c’est très motivant de s’entraîner auprès de ces athlètes. »

Mme Stegall précise que les athlètes de Prochaine génération sont très reconnaissants de leurs nouvelles installations d’entraînement. « Chaque fois qu’ils entrent à l’ICS Calgary, ils se sentent privilégiés et se réjouissent d’avoir cette chance. »

Max est extrêmement content de faire partie de cette équipe et dit qu’il n’y a rien de mieux que cet endroit. « La montagne est incroyable. La demi-lune et le parcours de slopestyle sont formidables. Tout ce dont nous avons besoin se trouve au même endroit. »

Les athlètes de Prochaine génération de Freestyle Canada se disputent les places convoitées du Canada pour la Coupe du monde afin de prouver qu’ils ont ce qu’il faut pour réussir sur la scène internationale.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
07/12/16

WinSport, NextGen, Own the Podium, Freestyle Canada, Miranda Sallis

Nous sommes tous concernés

Les régimes sans gluten, les diètes de désintoxication et de purification, le K-tape, les ventouses, les vaccins homéopathiques, la cryothérapie, la thérapie intraveineuse – ça vous dit quelque chose? Il ne s’agit-là que de quelques-unes de la multitude des tendances en santé et en sport, populaires certes, mais complètement non fondées, qui sont répandues dans le grand public. C’est ce que soutient le scientifique, auteur, conférencier et démystificateur de prétentions pseudoscientifiques, M. Timothy Caulfield, Ph. D.

En tant que conférencier au 11e Sommet du Sport et de l’Innovation (SPIN) annuel d’À nous le podium, M. Caulfield, titulaire d’une chaire de recherche du Canada en loi et politiques de la santé et professeur à la faculté de droit et à l’école de santé publique de l’Université d’Alberta a souligné les dangers que l’acceptation des pratiques de santé basées uniquement sur la pseudoscience peuvent avoir pour la société ainsi que pour les athlètes et la communauté sportive en général.

« Il existe une quantité incroyable de balivernes et de pseudoscience dans le public, ce qui rend la tâche extrêmement difficile aux personnes qui veulent accéder à la véritable science, » explique M. Caulfield. Il affirme qu’il existe une tolérance envers la pseudoscience dans tous les secteurs de la santé qui a mené à une érosion de la pensée critique.

Le message était fort et lourd de sens : soyez prudents. M. Jon Kolb, Ph. D., directeur, Science du sport, médecine et innovation d’À nous le podium, qui a invité M. Caufield à venir faire une présentation au sommet de cette année confirme : « Le message que Monsieur Caufield a communiqué est que les athlètes, les entraîneurs et les directeurs doivent reconnaître ce qui est intégré à leurs programmes et faire très attention. »

Pour plus de 250 des meilleurs scientifiques, chercheurs, professionnels de la santé, dirigeants et entraîneurs du domaine du sport au Canada qui ont participé au sommet, le message soutient fortement une philosophie mettant en relief le travail qu’ils font; prendre des décisions basées sur des preuves solides. L’ICS Calgary a largement contribué au sommet SPIN en faisant participer un certain nombre de ses experts conférenciers.

Il peut s’avérer difficile de mettre l’accent sur les preuves lorsqu’il faut intégrer l’art d’être entraîneur à la science du sport. Pour M. Erik Groves, Ph. D., directeur de la Recherche et de l’Innovation de l’ICS Calgary, ce qu’il faut retenir de la conférence, entre autres, est un élément de la présentation de Mike MacSween, vice-président directeur des projets majeurs chez Suncor.

« Le plus simple pour aborder les divergences d’opinions et les différents domaines d’expertise est de se concentrer sur les faits, » soutient M. MacSween. « Il est ensuite beaucoup plus facile pour les gens d’unir leurs efforts. »

Cela ouvre la porte à la véritable collaboration, un autre thème qui caractérise le SPIN et la façon dont les membres de la communauté sportive canadienne travaillent ensemble. Pour M. Groves, le but du SPIN est de partager. « C’est une question de hausser la barre, d’élever les attentes et d’être ouverts à la collaboration, » souligne-t-il. « Nous sommes tous concernés. »

Frank Van den Berg, directeur de la performance mentale à l’ICS Calgary est d’accord. « Nous partageons ensemble le fruit de notre travail », dit-il. « C’est aussi une occasion de favoriser la pensée critique et la discussion. Nous devons partager nos réussites comme nos difficultés. »

« Il est beaucoup mieux de travailler ensemble que de ne pas collaborer », ajoute M. Kolb. Il affirme que l’occasion est belle pour le sport canadien, car il y a tellement d’aspects positifs en ce moment, et il souligne que c’est attribuable en grande partie à la collaboration.

Essentiellement, la conférence permet de rassembler la communauté sportive canadienne pour l’avancement du sport. « C’est une responsabilité dans le sport de haut niveau, qui constitue à lui seul un créneau, » conclut M. Kolb. « Nous ne connaîtrons la croissance que si nous grandissons ensemble, en tant que communauté des sciences du sport. »

Fiez-vous à la science, travaillez ensemble et récoltez les fruits. Les preuves sont concluantes!

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
23/11/16

C’est parfois l’entraîneur qu’il faut féliciter

Un des meilleurs conseils que Phil Abbott, entraîneur de cyclisme de l’ICS Calgary a jamais reçus est : « ne te place jamais dans la photo avec les athlètes! » Il a pris au sérieux ces mots qui ont guidé sa philosophie de créer un environnement d’entraînement centré sur l’athlète qui fait en sorte qu’il n’est pas le centre de l’attention quand ses protégés réussissent.

« C’est l’athlète qui doit être au centre, pas l’entraîneur », souligne Abbott, aussi entraîneur-chef de l’Alberta Bicycle Association. Sauf parfois, comme c’est le cas avec le Gala des prix du leadership sportif Petro-Canada, qui récompense les entraîneurs les plus dévoués, inspirants et accomplis.

Chaque année, les lauréats sont honorés parce qu’ils incarnent les valeurs et les compétences du Programme national de certification des entraîneurs et parce qu’ils contribuent à façonner la communauté sportive canadienne.

À la récente cérémonie tenue à Richmond, en Colombie-Britannique, Abbott s’est vu décerner un Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs pour son travail avec le cycliste paralympique Mike Sametz, qui a remporté une médaille de bronze aux Jeux paralympiques de 2016. Ces prestigieux prix récompensent les entraîneurs dont les athlètes ont excellé dans des championnats du monde, des Jeux olympiques ou paralympiques et aux Jeux olympiques spéciaux.

Malgré son attitude empreinte d’humilité, Abbott reconnaît qu’il apprécie l’honneur qui lui est fait. « C’est très agréable d’être reconnu par nos pairs, de savoir que notre travail ne passe pas inaperçu. »

Paul Ragusa, de Lutte Canada, qui a aidé à propulser l’athlète de l’ICS Calgary Erica Wiebe vers l’or olympique à Rio, a aussi été récompensé pour ses succès en tant qu’entraîneur. « Je suis très heureux de recevoir ce prix, » déclare-t-il. « C’est tout un honneur. On n’y pense jamais jusqu’à ce que ça nous arrive. »

Au fil des ans, Abbott et Ragusa ont perfectionné leurs compétences professionnelles avec l’aide d’experts de l’ICS Calgary. Les deux sont reconnaissants d’avoir eu accès à des experts comme des physiologistes de l’exercice, des nutritionnistes et des entraîneurs en force musculaire pour approfondir leurs connaissances et leurs compétences.

Ragusa affirme qu’avoir la chance de collaborer étroitement avec des experts de l’ICS Calgary l’a aidé à formuler et à poser les bonnes questions. « En tant qu’entraîneur, j’essaie toujours d’être à mon mieux et l’accès à ces experts m’aide vraiment », explique-t-il.

Par exemple, l’accès à un physiologiste de l’exercice l’a aidé à collecter des données objectives, ce sur quoi il ne mettait pas l’accent auparavant. Ragusa ajoute : « Ces données appuient souvent ce que je pense intuitivement. Je suis un meilleur entraîneur maintenant que je peux voir les données et comprendre le raisonnement qui sous-tend une partie de notre travail. »

Abbott abonde dans le même sens. Il louange l’ICS Calgary pour lui avoir donné accès à de nombreux experts. « Quand j’ai obtenu mon poste d’entraîneur, beaucoup de possibilités se sont offertes à moi et j’ai eu la chance de travailler avec des physiologistes et des nutritionnistes. Cela a vraiment accéléré mon développement en tant qu’entraîneur. »

Il n’y a pas que les fournisseurs de services de l’ICS Calgary qui ont contribué au développement des entraîneurs, mais aussi les partenariats avec d’autres organisations qui ont permis l’intégration du programme. Abbot explique : « La situation est unique. L’ICS Calgary est intégré au vélodrome et au programme de cyclisme provincial. Être en mesure de gérer la continuité de la relation entre les programmes et les entités est précieux; tout est harmonisé. J’en profite et mes athlètes aussi. »

Pour Ragusa, le partenariat entre Lutte Canada et l’ICS Calgary a été très positif, particulièrement en ce qui a trait à l’établissement d’une équipe de soutien intégré. « L’équipe est davantage consolidée maintenant et, ensemble, nous élaborons un plan formalisé grâce auquel nos projets respectifs concordent. En tant qu’entraîneur, cela m’a aidé à assurer mon leadership, à unir tout le monde. »

Jason Sjostrom, directeur des services d’entraîneur à l’ICS Calgary ajoute : « Nous pouvons compter sur de solides partenariats et nous en sommes très fier. Ces prix remis aux entraîneurs sont un exemple de cette solide collaboration. »

Malgré le fait qu’ils doivent se contenter de demeurer dans l’ombre de la réussite de leurs athlètes, les entraîneurs comme Abbott et Ragusa nous inspirent et méritent bien l’honneur qu’ils ont reçu. C’est agréable de constater que c’est parfois l’entraîneur qu’il faut féliciter.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
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30/11/16

Coaching, Paralympic Athlete, Integrated Support Team, Wrestling Canada, Phil Abbott, Cycling Club, Jason Sjostrom

Ça fait toute la différence

Jongler les études à temps plein, l’entraînement et un emploi à temps partiel dans un café, c’est beaucoup pour un jeune athlète. Le kayakiste de slalom Ryley Penner en sait quelque chose, et c’est pourquoi il est ravi d’avoir reçu un coup de pouce récemment. Le membre de l’équipe nationale des moins de 23 ans et l’athlète de l’ICS de Calgary est un de trois récipiendaires cette année de la bourse d’études Inspirer l’excellence d’ARC Resources.

En partenariat avec l’Institut canadien du sport de Calgary, ARC Resources, une société de pointe dans les domaines pétrolier et gazier classiques située à Calgary, remet trois bourses de 2 500 $ chaque année. L’objectif : inspirer l’excellence en améliorant les occasions universitaires et sportives offertes aux étudiants athlètes. Le but de la bourse consiste à réduire les obstacles financiers et permettre aux étudiants athlètes d’atteindre leur plein potentiel tout en étant de solides et d’importants membres de la communauté.

Selon Wayne Lentz, vice-président, stratégie et développement commercial d’ARC Resources, la bourse cible le sport et l’éducation des jeunes. « Nous cherchons des athlètes réellement passionnés qui poursuivent leurs études tout en redonnant à leur communauté, explique-t-il. Ils font preuve de modestie face à leurs réalisations et mènent une vie équilibrée. »

Cette année, ARC Resources est fière de remettre trois bourses à des athlètes de l’ICS de Calgary :

Ryley Penner, kayak – slalom
Carla Shibley, paracyclisme
Matthew Soukup, saut à ski

Pour Ryley, qui en est à la première année d’un baccalauréat ès sciences en géologie à l’Université Mount Royal, cette bourse fait toute la différence. « Mon sport n’est pas bien financé au Canada, et je dépends de bourses comme celle-ci pour le pratiquer. Je dois payer mes dépenses de ma poche, et c’est un réel défi », note-t-il.

Ryley prévoit utiliser les fonds pour des compétitions l’an prochain, dont le Championnat du monde en Slovaquie. La bourse lui permettra également de participer à plus de camps d’entraînement ainsi qu’aux essais de sélection de l’équipe nationale séniore à Whistler en mai.

Carla Shibley est une cycliste paralympique qui a reçu à l’âge de dix ans le diagnostic de la maladie de Stargardt, une dystrophie maculaire juvénile héréditaire causant une perte de l’acuité visuelle progressive. Carla a l’ambitieux objectif de représenter le Canada aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2020 et s’entraîne actuellement pour se qualifier pour une coupe du monde cette saison. Elle prévoit utiliser la bourse pour financer son éducation : elle étudie en vue d’obtenir un diplôme en criminologie et en justice pour les jeunes au Bow Valley College.

Elle ne s’est jamais laissé limiter par la perte de sa vision; c’est sa mère qui lui a enseigné à ne pas utiliser son handicap comme une béquille. « Ma vision se détériore, et je deviens lentement aveugle, explique-t-elle. Ça me fait peur, mais je ne me laisserai pas intimider. » C’est ce genre d’attitude et d’optimisme qu’ARC Resources est fière d’encourager.

Les bourses sont accordées en fonction du mérite et des besoins financiers. Un soutien financier comme celui-ci peut représenter un énorme soulagement pour des athlètes comme Ryley et Carla. « Les dépenses s’additionnent », affirme Carla. Ryley est d’accord : « On se sent étouffé. Mon sport n’est pas très populaire, et c’est difficile d’attirer des commanditaires. Je dois travailler très fort pour ce faire. »

C’est pour cette raison qu’ARC Resources continue à remettre sa bourse. Après six ans de bourses, la société a reçu avec bonheur des nouvelles d’anciens récipiendaires, dont plusieurs ont entamé une nouvelle carrière à succès et sont des membres actifs de leur communauté.

ARC Resources est également reconnaissante d’avoir l’occasion de faire équipe avec l’ICS de Calgary. « Nous sommes très fiers de cette initiative et reconnaissants de l’aide de l’ICS de Calgary pour la maintenir », commente M. Lentz.

 

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
16/11/16

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