Notre discussion avec Mike Soroka

Réussir à parler à Mike Soroka au téléphone durant sa courte visite de trois jours à Calgary n’a pas été chose facile. Le lanceur de 20 ans des Braves d’Atlanta, de retour à la maison pendant la pause du match des étoiles, était très occupé à passer du temps avec sa famille, quelque chose de rare maintenant, et à s’entraîner à son ancien terrain de jeu à l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary).

En fait, nous n’avons finalement pu parler à Mike que tôt le matin, après un long vol de nuit indirect pour retourner à Atlanta.

Pour un journaliste avec une échéance, c’était un soulagement, mais cela a également donné un aperçu du genre de personne et d’athlète que Mike est : extrêmement poli, sûr de lui, terre à terre, reconnaissant envers tous les gens qui l’ont aidé à se rendre où il est aujourd’hui. C’est aussi le genre de personne qui prendra du temps pour une entrevue afin de tenir une promesse.

Jeff Osadec, préparateur physique en chef de l’ICS Calgary, travaille avec Mike lorsqu’il est à Calgary en tant qu’entraîneur en force musculaire et partenaire de catch. M. Osadec, qui a été l’entraîneur de Mike au cours des dernières années, a une haute opinion de son jeune apprenti et est reconnaissant de son attention.

Au premier jour de son retour, Mike est allé à l’ICS Calgary et s’est assuré de saluer tout le monde. « C’est vraiment un de ces jeunes dont tu es très fier, un bon garçon », dit M. Osadec. « Quand il a reçu l’appel des Braves, il s’est assuré de m’appeler et de me remercier pour tout. C’était vraiment touchant, mais c’est le genre de personne qu’il est. »

Mike a également une haute opinion de l’ICS Calgary et pense qu’il s’agit de l’un des meilleurs centres d’entraînement sur le plan de la taille, de la technologie et de l’expertise. « Tout le monde est extrêmement dévoué aux athlètes et ils ont l’objectif commun d’être à leur meilleur », dit-il.

L’athlète originaire de Calgary a obtenu son premier départ dans les ligues majeures cette saison et a joué cinq parties, obtenant deux victoires et une défaite, avant d’être mis de côté en raison d’une inflammation à l’épaule. Il est sur la liste des blessés pour 60 jours depuis le 27 juin, mais qu’il se repose bien et qu’il suit le processus au jour le jour.

De son premier départ dans les ligues majeures, Mike, repêché au 28e rang de l’ensemble des recrues en 2015, dit que même s’il s’y attendait, il avait du mal à croire que ça arrivait. Après quelques lancers nerveux contre les Mets de New York le 1er mai, Mike a trouvé un rythme et a fait le travail. « C’était la même chose, mais devant un public un peu plus gros et dans un stade plus grand », se souvient-il. « Il faut simplement que tu aies confiance pour passer au travers. »

À seulement 20 ans, Mile est le plus jeune lanceur de la ligue et presque le plus jeune joueur. Cela ne signifie pas qu’il manque d’expérience et son assurance est bien méritée. « Les gens tiennent pour acquis que je n’ai pas d’expérience », dit Mike. « Mais j’ai lancé 350 manches dans les ligues mineures. »

M. Osadec a aidé Mike avec son entraînement musculaire dans le gymnase et il dit que se concentrer sur la base était la meilleure chose à faire. « J’aimerais dire que nous avons fait quelque chose de révolutionnaire, mais nous n’avons que très bien travaillé la base », dit-il. M. Osadec a aussi gardé à l’esprit que Mike est encore jeune et qu’une longue carrière l’attend. « Lorsque je l’entraînais, l’objectif était de “ne pas le blesser” et lorsque j’étais son partenaire de catch, l’objectif était de “ne pas me blesser”. »

Même si sa visite à la maison était courte, Mike était reconnaissant de pouvoir passer du temps avec sa famille, qui, selon lui, lui offre tout le soutien du monde. Il est également reconnaissant des occasions que Baseball Canada lui a offertes durant son développement.

Pour une si jeune grande vedette, Mike est très reconnaissant. Mike semble vraiment comprendre ce qu’il a obtenu et en être reconnaissant et il s’émerveille de tout le chemin qu’il a parcouru. « On ne réalise pas vraiment à quel point peu d’athlètes se rendent dans les ligues majeures. »

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
25/07/18