Dustin Cook Goes the Distance

Dustin Cook wasn’t sure he would remember how to ski. But after nearly a year off snow – his longest break since he took up the sport at age two – Cook patiently and doggedly worked to recover from a catastrophic knee injury. He was pleased, and relieved, to discover that he certainly does remember how to ski.

“It feels amazing to be back on snow,” he says. “I wasn’t sure what to expect but it couldn’t have gone any better. I was a bit surprised. I was kind of assuming the worst, but everything went awesome.”

Coming off a recent two-week training camp in Chile, Cook is looking forward to a return to racing this fall. And so he should be – eight years of persistent and consistent racing on the World Cup circuit led to a breakout season in 2014-2015 that saw Cook win a World Championship silver medal in the super-G and gold and bronze medals in subsequent World Cups.

He was well poised to maintain this momentum last season when calamity struck. During a training run in Austria, Cook crashed and sustained torn anterior cruciate and medial collateral ligaments (ACL & MCL) in his right knee. His season was over before it started, he flew home to have reconstructive surgery and start a new journey – the long, painful and challenging road back to racing.

Patience and hard work helped him recover, but he didn’t do it alone. His support team at Alpine Canada Alpin and the CSI Calgary built a plan for every stage of Cook’s recovery. Jamie McCartney is the Strength and Power Coach at the CSI Calgary for the men’s Alpine ski team. He was instrumental in both planning and facilitating Cook’s rehabilitation.

“Once an athlete gets injured he becomes his own team, now we have a specific focus on that individual and the work flow becomes about getting that athlete into the proper care,” says McCartney. He adds, “We build a plan around the medical timelines we are given and adjust the protocol from that point on. It’s a concerted effort by the entire Integrated Service Team.”

In the early stages, the process is about recovery from surgery, then rehabilitation starts. This eventually crosses into pre-habilitation, where strength and conditioning can begin. The timeframe varies for each athlete depending on how recovery progresses.

Part of Cook’s recovery incorporated the use of functional testing in the CSI Calgary’s strength lab to identify deficits in strength and muscle stability. According to McCartney, jump testing using force plates is a performance marker that shows bilateral asymmetry between the injured knee and good knee. “With catastrophic injury we can see asymmetry of up to 40-50%. We are always going back to reassess whether the athlete is tracking back towards baseline results [on the injured knee].”

McCartney also works with the physiotherapist to design an appropriate training program to address the injured knee. The task can be daunting given the deficits they see. “Usually with an ACL injury the quadriceps muscles atrophy, there is scar tissue and the gluts are inactive. The body needs to be retrained to move and to rehabilitate lost movement patterns.”

Although it can be overwhelming for an athlete to endure a year-long rehabilitation program, there is potential for a silver lining. “With all the time I had to recover we made a plan to fill a gap in my training – I was able to work on improving my core strength, which I felt could be better,” says Cook. He feels stronger now than he’s ever been.

McCartney attests that he’s never seen someone be as professionally committed and focused on doing the rehab as Dustin Cook. “It was his number one priority. He trusted his team around him and did what he needed to do.” Cook is modest about his progress, “There was no magic formula to getting back,” he says. “It was just having a good team around me and doing the work.”

As it is with elite athletes, everything Cook has learned during his long journey to the top is not easily forgotten, the least of which is skiing. How to perform, how to win – that is what Dustin remembers most and it helped get him through a long year of rehabilitation. “There has never been a doubt in my mind that I could get back. I worked so hard to get there and I didn’t forget that.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
05/10/16

Dustin Cook se dépasse

Dustin Cook n’était pas sûr s’il se souvenait comment skier. Mais, après presque un an loin des pistes, sa pause la plus longue depuis qu’il a commencé à skier à l’âge de deux ans, il a travaillé avec patience et acharnement pour se remettre d’une grave blessure au genou. Il était heureux et soulagé de découvrir qu’il se souvenait comment skier.

« C’est un sentiment incroyable d’être de retour sur les pistes », dit-il. « Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais je n’aurais pu espérer mieux. J’étais un peu surpris, je m’attendais au pire, mais tout s’est déroulé à merveille. »

De retour d’un camp d’entraînement de deux semaines au Chili, Dustin est impatient de faire un retour à la compétition cet automne. Et il devrait l’être : après huit années passées à compétitionner sans relâche sur le circuit de la Coupe du monde, il a connu une saison exceptionnelle en 2014-2015 alors qu’il a gagné la médaille d’argent au Championnat du monde au Super G et, par la suite, des médailles d’or et de bronze dans deux Coupes du monde.

Il était en bonne position pour poursuivre sur cette lancée la saison dernière lorsque le drame est survenu. Durant une descente d’entraînement en Autriche, Dustin a chuté et s’est déchiré le ligament croisé antérieur et le ligament latéral interne du genou droit. Sa saison était terminée avant même d’avoir commencé. Il est revenu au pays pour subir une chirurgie reconstructive et commencer une nouvelle aventure : le long et difficile chemin du retour à la compétition.

Sa patience et son travail acharné lui ont permis de récupérer, mais il n’était pas seul. Son équipe de soutien de Alpine Canada Alpin et l’Institut canadien du sport de Calgary ont établi un plan pour chaque étape de son rétablissement. Jamie McCartney est l’entraîneur du programme de force et de puissance de l’équipe masculine de ski alpin à l’ICS Calgary. Il a joué un rôle vital dans la planification et la facilitation de la réadaptation de Dustin.

Selon McCartney, « lorsqu’un athlète se blesse, il devient une équipe en soi. Nous portons une attention particulière à cet athlète et l’organisation du travail vise à lui donner les soins appropriés. Nous établissons un plan en fonction des délais médicaux qui nous sont donnés et nous ajustons le protocole à partir de là. Toute l’équipe de soutien intégré se mobilise », ajoute-t-il.

Au début, le processus concerne surtout le rétablissement de l’opération, puis la réadaptation commence. L’athlète passe éventuellement à la préhabilitation, moment où la préparation physique peut commencer. Les délais sont différents pour chaque athlète selon le rétablissement.

Une partie du rétablissement de Dustin comprenait des tests fonctionnels au laboratoire de force de l’ICS Calgary afin de déceler des faiblesses dans la force et la stabilité musculaires. Selon M. McCartney, le test du saut utilisant des plateformes de force est un indice de performance montrant l’asymétrie bilatérale entre le genou blessé et le bon. « Pour les blessures graves, nous pouvons voir une asymétrie atteignant 40 à 50 %. Nous comparons toujours les résultats du genou blessé avec les résultats avant la blessure afin de réévaluer si l’athlète est en voie d’obtenir les mêmes résultats. »

M. McCartney collabore également avec le physiothérapeute afin de concevoir le programme d’entraînement approprié pour traiter le genou blessé. La tâche peut être énorme selon les faiblesses qu’ils voient. « Généralement, à la suite d’une blessure au ligament croisé antérieur, le quadriceps s’atrophie, du tissu cicatriciel se forme et les fessiers sont inactifs. Le corps doit réapprendre à bouger et à faire les modèles de mouvement oubliés. »

Même si subir un programme de réadaptation d’un an peut sembler insurmontable pour un athlète, il existe tout de même un côté positif. « Nous avons utilisé le temps de mon rétablissement pour combler une lacune de mon entraînement : j’ai pu améliorer la force de mon tronc, car je sentais que je pouvais la travailler » a dit Dustin. Il se sent maintenant plus fort que jamais.

M. McCartney témoigne qu’il n’a jamais vu quelqu’un aussi déterminé et concentré professionnellement envers sa réadaptation que Dustin Cook. « C’était sa priorité. Il a fait confiance à son équipe et a fait ce qu’il devait faire. » Dustin est modeste concernant son progrès : « Il n’y avait pas de formule magique pour retourner à la compétition. Il ne s’agissait que d’avoir une bonne équipe pour m’entourer et de faire le travail. »

Comme c’est le cas avec les athlètes d’élite, tout ce que Dustin a appris durant son long parcours vers le sommet ne s’oublie pas facilement, tout particulièrement comment skier. Comment performer, comment gagner, c’est ce dont Dustin se souvient le mieux et cela l’a aidé à passer au travers de la longue année de réadaptation. « Je n’ai jamais douté que je pouvais retourner à la compétition. J’ai travaillé tellement fort pour y arriver et je ne l’ai pas oublié. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
05/10/16

Heureux d’accueillir les skieurs de slopestyle

L’Institut canadien du sport de Calgary (ICS de Calgary) a récemment remarqué un regain d’énergie rafraîchissant alors que l’équipe de slopestyle a utilisé ses installations dans le cadre d’un camp d’entraînement.

L’équipe a tiré avantage d’un vaste éventail de services de l’ICS de Calgary, y compris des examens physiologiques, des formations de performance mentale, des ateliers sur la nutrition, des évaluations médicales et une présentation sur Plan de match.

Mark Hendrickson, athlète sur l'équipe naitonale, a trouvé l’expérience très enrichissante. Il a indiqué que les faits saillants étaient « d’apprendre des recettes saines que tout le monde peut réussir. Nous avons aussi travaillé Jamie McCartney, entraîneur en musculation et en conditionnement physique. Il nous a enseigné des compétences et des techniques pour améliorer notre entraînement au sol. J’ai aimé son approche en raison de son expérience dans différents sports. »

La championne olympique Dara Howell a aussi utilisé les services de l’ICS de Calgary en plus des installations de WinSport. Elle affirme que les installations d’entraînement ont contribué à son succès aux Jeux olympiques : « Calgary a toujours été un endroit exceptionnel pour moi! L’année des Jeux olympiques, les installations d’entraînement auxquelles j’avais accès étaient fantastiques. C’est vraiment super de voir l’ICS de Calgary et WinSport prendre slopstyle sous leur aile. »

En route vers les Jeux olympiques d’hiver 2018, la plus jeune génération sera probablement en mesure de tirer davantage profit des installations. Des discussions prometteuses ont lieu concernant la possibilité d’offrir un centre d’entraînement entièrement intégré pour les athlètes canadiens de slopestyle, à Calgary. Les avantages de ce type de partenariat sont évidents. WinSport fournit des installations idéales, la WinSport Academy participe en offrant un entraînement technique et tactique, et l’ICS de Calgary répond aux besoins athlètes en matière d’entraînement, de sciences du sport et de services médicaux.

Adrian King, directeur, Sciences sportives et services médicaux, de l'Association canadienne de ski acrobatique, insiste sur le fait que ce partenariat représenterait une excellente occasion pour son équipe. « Nous voulons travailler en étroite collaboration avec l’ICS de Calgary en raison de l’expertise professionnelle des membres du personnel. Ils sont des acteurs de premier plan en matière de services de sciences du sport. De plus, le terrain de WinSport est idéal pour la descente slopestyle. »

Mark est d’accord et affirme : « J’aime l’idée que WinSport soit notre centre d’entraînement à domicile. La piste est de plus en plus grosse et précise chaque année. Toutes les ressources, comme le service de physiothérapie, l’équipement de musculation et les trampolines, sont réunies au même endroit, ce qui est fantastique pour notre développement athlétique. Je suis très heureux de pouvoir utiliser ces ressources. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

Stoked to Host Freestyle skiers

The Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary) recently witnessed a boost of youthful energy as members of the Slopestyle team made use of the facilities for a training camp.

The team took advantage of a wide range of CSI Calgary services, including physiology testing, mental performance training, nutrition workshops, medical assessments and a Game Plan presentation.

National team athlete Mark Hendrickson found great value in the experience. He said that his highlights were “learning healthy recipes that even someone who is not skilled at cooking can whip up. We also worked with strength and conditioning coach Jamie McCartney. He taught us skills and techniques to improve our dryland training. I enjoyed his approach because of his experience in various sports.”

Olympic Champion Dara Howell also utilized the CSI Calgary services in conjunction with the WinSport facilities. She credits the training facilities for being a component to her Olympic success, saying, “Calgary has always been a great spot for me! Coming into the Olympic year, the training facilities that were open to me were amazing. It’s really neat to see the CSI Calgary and WinSport taking slopestyle under their wing.”

Leading into the 2018 Olympic Winter Games, the younger generation will likely be able to gain even more from the facilities. There are promising discussions about offering a fully integrated training base for Canadian slopestyle athletes in Calgary. The advantages to this type of relationship are evident, with WinSport providing an ideal facility, the WinSport Academy contributing technical and tactical coaching, and the CSI Calgary contributing to the athletes’ training, sport science and medical requirements.

Adrian King, Director of Sport Science and Medicine for the Canadian Freestyle Ski Association, emphasizes that this partnership would be a big win for his team. “We want to link as closely as possible with the CSI Calgary because of the professional expertise. They are major players with respect to sport science services. This is complimented by the terrain at WinSport, which is ideal for slopestyle.”

Hendrickson agrees, saying, “I love the idea of having WinSport as our home training facility. The features on the hill keep getting bigger and more precise year after year. Having all the resources in one place such as physiotherapy, strength training and trampolines make it an amazing place for our athletic development. I am stoked to be able to utilize these resources."

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @BSchussler
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto

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