2015 Year in Review

As 2015 ends, the Canadian Sport Institute (CSI) Calgary has chosen to look back on some of the success stories of the past year.

We have compiled a list of the top five athlete performances of 2015. We began with a long list of athletes who achieved excellence by winning a medal at a major event. The staff then voted from the list based on a criteria of athletic excellence combined with the impact that the CSI Calgary had on the athlete’s performance.  

 

Cowntdown of the Top 5 CSI Calgary performances from 2015 


#5  McKeeveGolden as he Adds tLifetime MedaHaul
Brian McKeever, along with guide Erik Carleton, won the para-nordic 20-kilometre race at the IPC World Championship. No stranger to winning, McKeever has won 13 Paralympic medals in his illustrious career.


#4  NeCanadiaTakes SpeeSkatinTeatUnprecedented Level

Ted-Jan Bloemen set the 10,000m World Record and was an integral part of the Team Pursuit that won World Championship silver. The previously Dutch competitor has only competed for Canada for one year, taking advantage of his dual citizenship to compete wearing red and white.

#3  WrestleGathers Medals aMultiplMajoChampionshipsGeneviève Morrison won bronze at the United Wrestling World Championships and gold at the Pan Am Games. The 48kg wrestler’s results earned an Olympic berth for Canada.


#2  MultiplWorlChampionshiMedals
Denny Morrison continued his speed skating dominance with two World Championship medals, finishing second in both the Team Pursuit and 1500m.


#1  BiathloHistory is Made!
Nathan Smith won World Championship silver to become the first Canadian male ever to win a World Championship medal in biathlon. Smith also won the men's 12.5-kilometre pursuit race at a World Cup in 2015, becoming only the second Canadian ever to capture World Cup gold.

Further to our athletes’ success, the CSI Calgary has had many other successes in 2015. The CSI Calgary has continued to exhibit leadership in a variety of areas. Here are a few highlights:

 We increased the number of full-time employees embedded in the daily training environment, which has a direct impact on athlete preparation
 
 
Game Plan - For the past 20 years, Calgary has been a leader in delivering Life Services to athletes and coaches. The re-launch of the Game Plan program and new partnerships with the Canadian Olympic Committee, the Canadian Paralympic Committee and Sport Canada allows us access to more resources to deliver the program

We hosted the first ever Paralympian Search, a Canadian Paralympic Committee initiative to identify the next generation of Canadian Paralympic athletes

 
We hosted a new Strength and Power Performance Course twice during the year, offering aspiring coaches the chance to learn through interaction and mentorship

 
We increased our involvement in Own The Podium’s (OTP) NextGen Development Pathway to include bobsleigh, freestyle slopestyle, speed skating, luge, wrestling and men’s alpine

 
Skate Canada moved their home base to the CSI Calgary, taking advantage of having a training facility and services all under one roof

 
Three CSI Calgary team members are leading their respective areas in OTP’s National Sport Science Sport Medicine Advisory Committee (NSSMAC), an initiative to share knowledge to provide National Sport Organizations the best support possible

 The CSI Calgary is proud of the direct impact that our staff continues to have on many of the world’s best athletes. Our goal is always to strive for excellence. With the 2016 Olympic Games on the horizon, we continue to move forward with relentless determination.

Heretaamazing 2015 with greaathletic accomplishmentand great things tcome in the neyear!

LimitsPushed 2015

 

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @BSchussler

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bilan de l’année 2015

Alors que 2015 prend fin, l’Institut canadien du sport (ICS) de Calgary a décidé de se remémorer certaines des réussites de la dernière année.

Nous avons compilé une liste des cinq meilleures performances sportives de 2015. Nous avons d’abord énuméré une longue liste d’athlètes qui ont atteint l’excellence en remportant une médaille lors d’un événement d’envergure. Ensuite, le personnel a voté pour des candidats de cette liste d’après deux critères : excellence sportive de l’athlète et incidence de l’ICS Calgary sur sa performance.

Cinq meilleures performances de l’ICS Calgary en 2015


#5  McKeever se couvre d’or, ajoutant à son impressionnant total en carrière
Brian McKeever, ainsi que son guide Erik Carleton, a remporté la course de 20 kilomètres en ski para-nordique aux Championnats du monde du CIP. Habitué des podiums, McKeever a remporté 13 médailles paralympiques dans son illustre carrière.


#4  Un nouveau Canadien guide l’équipe de patinage de vitesse vers de nouveaux sommets

Ted-Jan Bloemen a établi le record du monde au 10 000 m et était un membre important de la poursuite par équipe qui a remporté l’argent aux Championnats du monde. L’ancien athlète néerlandais patine pour le Canada depuis seulement un an, lui qui profite de sa double citoyenneté pour arborer le rouge et le blanc en compétition.

#3   Une lutteuse accumule les médailles lors de nombreuses compétitions majeures

Geneviève Morrison a remporté le bronze aux Championnats du monde d’United World Wrestling et l’or aux Jeux panaméricains. Les résultats de la lutteuse de 48 kg lui ont permis de se qualifier pour les Jeux olympiques.


#2  Médailles multiples aux Championnats du monde
Denny Morrison réaffirme sa supériorité en patinage de vitesse grâce à deux médailles aux Championnats du monde, décrochant l’argent en poursuite par équipe et au 1 500 m.


#1  L’histoire s’écrit en biathlon!
Nathan Smith a gagné l’argent aux Championnats du monde et devient ainsi le premier Canadien de l’histoire à remporter une médaille en biathlon lors de ce grand rendez-vous. Smith a également triomphé à la poursuite masculine de 12,5 kilomètres lors d’une Coupe du monde en 2015, ce qu’un seul autre Canadien avait réussi à faire avant lui.

 

Les réussites de 2015 de l’ICS Calgary ne se limitent pas qu’à celles de ses athlètes. Il a continué d’assumer son rôle de leader dans de nombreux domaines. Voici quelques faits saillants :

Nous avons augmenté le nombre d’employés à temps plein intégrés au milieu d’entraînement quotidien, ce qui s’est traduit par une meilleure préparation des athlètes.
 
 
Plan de match – Depuis les 20 dernières années, Calgary est un chef de file en matière de services aux athlètes et aux entraîneurs. Relancer le programme Plan de match et conclure de nouveaux partenariats avec le comité olympique canadien, le comité paralympique canadien et Sport Canada nous a donné accès à plus de ressources pour la mise en œuvre du programme.
 
Nous avons organisé la toute première journée Paralympiens recherchés, une initiative du comité paralympique canadien afin de dénicher la prochaine génération d’athlètes paralympiques canadiens.

 
À deux reprises cette année, nous avons offert à des aspirants entraîneurs un nouveau cours de haut niveau sur la force et la puissance qui leur donnait l’occasion d’apprendre au moyen d’interaction et de mentorat.

 
Nous avons participé davantage au parcours de perfectionnement Prochaine génération d’À nous le podium (ANP) pour y intégrer le bobsleigh, le slopestyle, le patinage de vitesse, la luge, la lutte et le ski alpin masculin.

 
Patinage Canada a déménagé son emplacement principal à l’ICS Calgary puisque cela lui permettait de regrouper l’établissement d’entraînement et les services sous un même toit.
 
Trois membres de l’ICS Calgary dirigent leur domaine respectif au sein du comité consultatif national des sciences et de la médecine du sport d’À nous le podium, une idée visant à partager les connaissances afin d’offrir le meilleur appui possible aux organismes nationaux de sport.

 

L’ICS Calgary se réjouit de l’influence directe que son personnel exerce sur bon nombre des meilleurs athlètes du monde. Notre objectif demeure d’aspirer à l’excellence. À l’approche des Jeux olympiques de 2016, nous continuons d’avancer sans jamais baisser les bras.


À une remarquable année 2015 remplie de réussites sportives sans pareil et aux grandes réalisations au cours de l’année à venir!

LimitsPushed 2015

 
 
 
 
 
 
 
 
 

C’est parfois l’entraîneur qu’il faut féliciter

Un des meilleurs conseils que Phil Abbott, entraîneur de cyclisme de l’ICS Calgary a jamais reçus est : « ne te place jamais dans la photo avec les athlètes! » Il a pris au sérieux ces mots qui ont guidé sa philosophie de créer un environnement d’entraînement centré sur l’athlète qui fait en sorte qu’il n’est pas le centre de l’attention quand ses protégés réussissent.

« C’est l’athlète qui doit être au centre, pas l’entraîneur », souligne Abbott, aussi entraîneur-chef de l’Alberta Bicycle Association. Sauf parfois, comme c’est le cas avec le Gala des prix du leadership sportif Petro-Canada, qui récompense les entraîneurs les plus dévoués, inspirants et accomplis.

Chaque année, les lauréats sont honorés parce qu’ils incarnent les valeurs et les compétences du Programme national de certification des entraîneurs et parce qu’ils contribuent à façonner la communauté sportive canadienne.

À la récente cérémonie tenue à Richmond, en Colombie-Britannique, Abbott s’est vu décerner un Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs pour son travail avec le cycliste paralympique Mike Sametz, qui a remporté une médaille de bronze aux Jeux paralympiques de 2016. Ces prestigieux prix récompensent les entraîneurs dont les athlètes ont excellé dans des championnats du monde, des Jeux olympiques ou paralympiques et aux Jeux olympiques spéciaux.

Malgré son attitude empreinte d’humilité, Abbott reconnaît qu’il apprécie l’honneur qui lui est fait. « C’est très agréable d’être reconnu par nos pairs, de savoir que notre travail ne passe pas inaperçu. »

Paul Ragusa, de Lutte Canada, qui a aidé à propulser l’athlète de l’ICS Calgary Erica Wiebe vers l’or olympique à Rio, a aussi été récompensé pour ses succès en tant qu’entraîneur. « Je suis très heureux de recevoir ce prix, » déclare-t-il. « C’est tout un honneur. On n’y pense jamais jusqu’à ce que ça nous arrive. »

Au fil des ans, Abbott et Ragusa ont perfectionné leurs compétences professionnelles avec l’aide d’experts de l’ICS Calgary. Les deux sont reconnaissants d’avoir eu accès à des experts comme des physiologistes de l’exercice, des nutritionnistes et des entraîneurs en force musculaire pour approfondir leurs connaissances et leurs compétences.

Ragusa affirme qu’avoir la chance de collaborer étroitement avec des experts de l’ICS Calgary l’a aidé à formuler et à poser les bonnes questions. « En tant qu’entraîneur, j’essaie toujours d’être à mon mieux et l’accès à ces experts m’aide vraiment », explique-t-il.

Par exemple, l’accès à un physiologiste de l’exercice l’a aidé à collecter des données objectives, ce sur quoi il ne mettait pas l’accent auparavant. Ragusa ajoute : « Ces données appuient souvent ce que je pense intuitivement. Je suis un meilleur entraîneur maintenant que je peux voir les données et comprendre le raisonnement qui sous-tend une partie de notre travail. »

Abbott abonde dans le même sens. Il louange l’ICS Calgary pour lui avoir donné accès à de nombreux experts. « Quand j’ai obtenu mon poste d’entraîneur, beaucoup de possibilités se sont offertes à moi et j’ai eu la chance de travailler avec des physiologistes et des nutritionnistes. Cela a vraiment accéléré mon développement en tant qu’entraîneur. »

Il n’y a pas que les fournisseurs de services de l’ICS Calgary qui ont contribué au développement des entraîneurs, mais aussi les partenariats avec d’autres organisations qui ont permis l’intégration du programme. Abbot explique : « La situation est unique. L’ICS Calgary est intégré au vélodrome et au programme de cyclisme provincial. Être en mesure de gérer la continuité de la relation entre les programmes et les entités est précieux; tout est harmonisé. J’en profite et mes athlètes aussi. »

Pour Ragusa, le partenariat entre Lutte Canada et l’ICS Calgary a été très positif, particulièrement en ce qui a trait à l’établissement d’une équipe de soutien intégré. « L’équipe est davantage consolidée maintenant et, ensemble, nous élaborons un plan formalisé grâce auquel nos projets respectifs concordent. En tant qu’entraîneur, cela m’a aidé à assurer mon leadership, à unir tout le monde. »

Jason Sjostrom, directeur des services d’entraîneur à l’ICS Calgary ajoute : « Nous pouvons compter sur de solides partenariats et nous en sommes très fier. Ces prix remis aux entraîneurs sont un exemple de cette solide collaboration. »

Malgré le fait qu’ils doivent se contenter de demeurer dans l’ombre de la réussite de leurs athlètes, les entraîneurs comme Abbott et Ragusa nous inspirent et méritent bien l’honneur qu’ils ont reçu. C’est agréable de constater que c’est parfois l’entraîneur qu’il faut féliciter.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
30/11/16

Calgary Flames Testing at the Canadian Sport Institute Calgary

CSICalgary Flames-0556The Calgary Flames are well prepared for their upcoming season, thanks in part to their work with members of the Canadian Sport Institute Calgary. The Flames began their 2014 training camp at the WinSport Performance Training Centre at Canada Olympic Park on September 11, 2014. Assessments commenced with annual medicals and fitness testing using the Canadian Sport Institute Calgary's world-leading sport science and sport medicine teams. On ice workouts began the following day, drawing public crowds anxious to assess the team's potential for the 2014-15 season.

The players had all systems firing during their fitness testing, where intense competition combined with good camaraderie could be heard throughout the building. The Flames' support staff have continued their testing largely because of their long-standing relationship with the Canadian Sport Institute's Sport Science Director Dr. David Smith, which has enabled the team to amass years' worth of physiological testing data. The data allows for veteran Flames players to monitor their physiological improvements over time, as well as helping the coaching staff determine the fitness and strength of new players.

Ryan Van Asten, strength and conditioning coach for the Calgary Flames noted that the players and staff of the Flames organization are appreciative of the facilities, saying, "The Canadian Sport Institute is truly state of the art. It is a place an athlete can go to meet all of their physical preparation needs including performance testing/monitoring, physical fitness, recovery, nutrition, and rehabilitation. We are fortunate to have this world leading institute right in our own backyard." Van Asten's sentiment resonates with many of Canada's best sports federations, which has resulted in the Flames becoming just one of many elite sports teams that does their training and testing at the new facility. Similar testing protocols are utilized amongst many of the country's best amateur athletes including members of the Canadian Wrestling, Bobsleigh, Skeleton, Alpine, Luge, and Speed Skating teams.

In addition to the benefits provided in the sport science realm, coaches and team staff were able to use Winsport's complex to its full advantage by meeting in conference rooms overlooking the ice rinks while the players used off the ice facilities. Over the course of September, the players could be seen throughout the Centre doing weightlifting sessions, shuttle runs, bike workouts, and yoga classes.

The Flames' organization has also taken advantage of the Canadian Sport Institute Calgary's world-leading biomechanical analysis team, led by Pro Stergiou. During their past season, the team's support staff members worked with the biomechanical team to determine the amount of force placed at the ankle joint using state-of-the-art sensors, cameras, and techniques, to gather information and help bring players back from injury in a safe and expedient manner.

The Calgary Flames begin the regular season on October 8 with a home opener against the Vancouver Canucks. Be there to witness the final product of the team's astounding off-season efforts.

Stay in the loop!
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Writen by Brittany Schussler: @bschussler
WinSport: www.winsport.ca

Danielle Lappage est de retour

Danielle Lappage a connu de nombreuses déceptions pendant sa longue carrière de lutteuse. Juste après les championnats du monde de 2014, lors desquels elle a terminé huitième, elle a rompu le ligament croisé antérieur de son genou droit, ce qui a mené à une chirurgie reconstructive et à une longue convalescence. Ensuite, seulement quelques minutes avant son match d’ouverture aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016, elle a connu une rupture du tendon du jarret et a dû se retirer.

En 2014, on aurait dit que Danielle se destinait à la gloire. Cette année-là, la championne du monde junior de 2010 a aussi remporté les championnats nationaux, les Championnats du monde universitaires, les Jeux du Commonwealth et l’Open féminin d’Autriche. D’emblée, revenir de sa convalescence à la suite de sa blessure au ligament croisé était tout un exploit. L’accident exceptionnel qui a gâché son rêve à Rio a été la goutte qui a fait déborder le vase.

« J’avais l’impression de vivre un cauchemar », se souvient Lappage, qui a 28 ans aujourd’hui. « Je ne m’en suis pas remise immédiatement, j’ai vécu un long processus d’adaptation. » La rareté de sa blessure a rendu le pronostic et l’issue à long terme incertains, et Danielle ne savait pas quoi faire. En combinant du coaching à l’Université Simon Fraser à des études en droit à l’Université de Calgary en 2017, elle a pu gérer sa récupération et le chemin menant à la compétition, chose qu’elle n’était pas certaine d’être capable de recommencer à faire.

Maintenant, en dépit de l’adversité, Danielle se prépare aux Championnats du monde, qui auront lieu à Budapest, en Hongrie, aux côtés de la championne olympique et athlète de l’Institut canadien du sport à Calgary Erica Wiebe. Danielle est très reconnaissante d’avoir connu une belle récupération et de pouvoir faire de la compétition de haut niveau à nouveau. « Je suis extrêmement reconnaissante », dit-elle. « C’est ma troisième vie dans ce sport et j’en suis très heureuse. Beaucoup ne se remettent pas de telles blessures. »

Danielle est revenue de ses mésaventures avec quelques cicatrices, mais également avec une maturité et une sagesse qu’elle ne possédait pas au début de sa carrière.

Dans son sport, où l’atteinte du bon poids au bon moment est cruciale, Danielle reconnaît que son approche envers la perte de poids en tant que jeune lutteuse n’était pas la meilleure. Pour entrer dans une catégorie de poids précise, les athlètes optent souvent pour une stratégie de déshydratation draconienne avant la pesée précédant la compétition, stratégie qui peut avoir une influence sur la performance, surtout depuis que la pesée a lieu deux heures avant le match, au lieu de se faire la journée d’avant.

« On ne m’a jamais montré de façon saine de perdre du poids », dit-elle. « Il aurait été préférable que je l’apprenne plus tôt. » Maintenant, en tant qu’athlète plus mûre, Danielle est plus conscientisée à la nutrition et a une approche plus saine de la perte de poids, grâce au travail accompli avec la nutritionniste sportive de l’ICS Calgary, Kelly Drager. « En vieillissant et en devenant plus mûre, je me suis rendue à l’évidence que je n’avais pas la volonté pour faire cela seule », dit-elle.

Madame Drager a travaillé avec Danielle et avec l’équipe féminine senior pendant quatre ans. Au début, elle a opté pour une approche observationnelle qui lui a permis d’apprendre comment les athlètes envisageaient la nutrition. Elle a ensuite travaillé à bâtir la relation et la confiance qui étaient nécessaires afin que les athlètes adhèrent à ses méthodes.

Madame Drager a entre autres travaillé à changer le langage utilisé pour parler de nutrition : elle utilise par exemple « faire le poids » pour remplacer « perdre du poids ». Elle utilise également une approche plus positive relativement aux défis uniques que présente cet aspect du sport.

Une fois que la relation entre madame Drager et Danielle a été bâtie, les deux femmes ont travaillé ensemble pour concevoir un plan qui permettrait d’établir une nutrition optimale, tant dans la vie de tous les jours que lors de la période de préparation à une compétition. Maintenant, pour faire le poids, Danielle se fie à un plan précis, dont les variables n’ont aucun impact sur la performance ou sur la santé à long terme.

« Le but est d’assurer une performance optimale dans les temps dont nous disposons », explique madame Drager. « Nous ne voulons pas susciter de fluctuations dramatiques là où il est difficile de faire des réserves, comme dans l’hydratation et dans le glycogène des muscles. »

Danielle dit que la nouvelle approche a fait une grosse différence. « Kelly m’a permis d’avoir un regard plus critique », explique-t-elle. Maintenant, la tâche destinée à « faire le poids » s’étale sur plusieurs journées et Danielle dit ne pas remarquer la différence. « En fait, je me sens mieux. »

Malgré sa longue carrière, Danielle n’en sera qu’à sa deuxième participation aux championnats du monde. Maintenant, peut-être, après tout ce qu’elle a traversé, elle connaîtra enfin son moment de gloire.

« Je suis optimiste et enthousiaste », dit-elle. « Le seul fait de participer est une occasion formidable, mais je veux aussi gagner, et c’est un sentiment nouveau pour moi. J’ai hâte d’y être! »

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
18/10/18

Experte dans sa discipline

Carol Huynh est en quelque sorte une femme à tout faire, une experte dans tout : championne olympique, étudiante à la maîtrise, chef de mission adjointe, mentore, défenseure et maintenant entraîneuse en lutte. Sur une période de plus de deux décennies, Carol a perfectionné ses nombreux talents avec détermination et assumé plusieurs rôles différents à sa manière, en faisant preuve d’humilité et en travaillant dur.

De nos jours, il est rare qu’un athlète à la retraite poursuive une nouvelle carrière liée à son sport. « D’autres athlètes ont suivi un parcours semblable à celui de Carol, mais elle se démarque, car de moins en moins d’athlètes continuent de travailler dans le domaine du sport après leur retraite », dit Cara Button, directrice, Relations avec les intervenants à l’ICS Calgary. « Les organisations du système sportif ne réussissent pas toujours à garder les athlètes, mais ces derniers ont beaucoup de connaissances et d’expériences à partager », ajoute-t-elle.

Étant donné que les athlètes qui ont réussi bénéficient de l’expérience et de l’expertise de toute une vie, Mme Button affirme que Lutte Canada a fait du bon travail en trouvant le moyen de garder Carol. Elle est maintenant entraîneuse du programme Prochaine génération de Lutte Canada et elle s’est récemment inscrite pour obtenir le diplôme avancé en entraînement de l’ICS Calgary.

Les expériences de Carol en éducation, en défense de sa discipline et en entraînement n’ont pas toujours fait partie de ses plans. Au départ, elle voulait étudier en psychologie, puis en psychologie sportive et même obtenir une maîtrise en psychologie de l’orientation. Cependant, certains événements survenus après sa retraite l’ont poussée à revenir.

Tout d’abord, lorsque le CIO a voté pour retirer la lutte du programme olympique en 2013, Carol a mené un mouvement international pour que ce sport soit réintégré. Ses efforts ont porté fruit et lui ont permis d’être élue présidente de la nouvelle commission des athlètes de la fédération internationale de lutte.

Ensuite, lorsque le programme Prochaine génération a été mis en place par À nous le podium, Lutte Canada a créé un parcours de perfectionnement et avait besoin d’un entraîneur pour le diriger. Carol a sauté sur l’occasion, car elle voulait redonner à la communauté sportive.

Carol admet avec modestie que sa décision de continuer à œuvrer dans le sport lui semblait être la bonne, au départ, car elle estimait que ce serait facile. « Je ne voulais pas quitter le sport, dit-elle. Ce serait très difficile de l’éliminer de ma vie. » Peut-être que ce choix semblait facile parce que c’était le bon.

Commencer une nouvelle carrière est difficile, étant donné que Carol a déjà été la meilleure lutteuse au monde. « Après avoir vécu si longtemps en ayant le sentiment d’avoir maîtrisé une discipline, le plus difficile est de débuter en tant qu’entraîneuse et de devoir apprendre à devenir la meilleure à ce titre », explique-t-elle. Elle est également très consciente du fait qu’avoir été une bonne athlète ne signifie pas qu’elle sera une bonne entraîneuse. « Je vais devoir travailler », dit-elle.

Elle entreprend donc sa nouvelle carrière d’entraîneuse avec la même éthique et la même détermination qui l’ont aidée à devenir une championne olympique, étudiante à la maîtrise et défenseure accomplie. Elle sait qu’elle devra travailler très dur pour apprendre son nouveau métier et elle est prête à relever le défi.

Quand il est question de poursuivre cette nouvelle étape de sa carrière dans la discipline qui la passionne, Carol est déterminée : « Maintenant, je dois devenir bonne. »

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
31/05/17

High Performance Dietitian Kelly Drager Educates the Experts

Many of the Canadian Sport Institute Calgary's (CSIC) specialists have had the privilege of being recognized as national leaders within their respective fields. This list includes Registered Dietitian Kelly Drager, who recently spent time in Montreal sharing her research findings with other sports experts from around the country.

Drager presented in Montreal after being asked by Own the Podium to facilitate two different sessions at the Montreal Sport Innovation (SPIN) Summit 2014. The Montreal symposium was the 9th annual conference put on by Own the Podium, whose conferences have the goal of "developing and networking in the areas of applied sport science, sport medicine, and sport innovation."

Drager was enthusiastic about the opportunity to share her knowledge at the conference, believing that "SPIN is a great opportunity to connect in person with colleagues and other sport science disciplines. The collaborative candid conversations are often what initiates the creative thinking process, leading to future projects that will further the development of athletes to the highest level possible."

One of the topics that Drager shared her knowledge about was the concept of Relative Energy Deficiency for Sport (RED-S). RED-S is a syndrome that refers to impaired physiological function including metabolic rate, menstrual function, bone health, immunity, protein synthesis, and cardiovascular health. Along with the interdisciplinary panel of fellow specialists Shaunna Taylor, Trent Stellingwerff, and Adrienne Leslie-Toogood, Drager presented on RED-S and its implications for all coaches and Integrated Support Team members (IST). The group also introduced implications and strategies for paramedical staff, sport scientists, coaches and sport leaders who are looking to improve performance while maintaining athlete health.

The second facilitation Drager was asked to lead was titled Weight Management Consideration for Athletes. Drager's main goal for the session was to facilitate discussion for determining appropriate weight and body composition for athletes. This is a key consideration for IST members, as often managing weight is necessary for performance and body composition demands are extremely sport specific. Drager addressed issues such as how weight and body composition targets are determined for athletes, key components that should be considered when assessing if an athlete is at an appropriate weight, and what the best approaches to achieve desired changes for an athlete are.

Drager's work at the CSIC has provided her with the incredible opportunity to further her professional development while working with teams such as the National Wrestling Team and Bobsleigh Skeleton Canada. At the SPIN conference, she was able to share knowledge gained through her work with CSIC teams during one of her workshops by presenting a case study on the consequences of health and performance which reviewed current evidence based approaches to effectively facilitate fat loss while maintaining or gaining lean tissue in the athletic population. The combination of being able to elevate athletes' performances while also making progress within the ever-evolving field of nutrition is a benefit that Drager knows is enabled by the leaders of the CSIC who are always striving to be a step ahead of the international competition.

Drager recognizes that the environment created at the CSIC has helped her, along with other IST members, stay ahead of the curve when it comes to research. She acknowledges that, "At CSIC we have the ability to directly interact with the athletes on a daily basis as well as the other sport science members of the IST. Seeing the athletes train maximally everyday is motivating, creates a sense of national pride and definitely encourages everyone working within the team to do the best to foster excellence."

Stay in the loop!

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @bschussler
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto

Kelly Drager, diététiste spécialisée en sport de haut niveau, forme des experts

De nombreux spécialistes de l'Institut canadien du sport de Calgary (ICSC) ont eu le privilège d'être reconnus comme leaders nationaux dans leur domaine respectif. Dans cette liste, on retrouve la diététiste Kelly Drager, qui a récemment passé du temps à Montréal afin de partager ses résultats de recherche avec d'autres experts sportifs provenant des quatre coins du pays.

À nous le podium a demandé à Mme Drager d'animer deux séances différentes au Sommet annuel du Sport et de l'Innovation (SPIN) 2014 à Montréal. Le symposium de Montréal était la 9e édition de la conférence annuelle organisée par À nous le podium. Ces conférences visent à assurer le « perfectionnement et l'élargissement de réseaux professionnels dans les sphères des sciences appliquées du sport, de la médecine du sport et de l'innovation ».

Lappage is Back

Danielle Lappage has endured a lot of heartache throughout her long wrestling career. Just after the 2014 World Championships, where she placed eighth, Lappage tore the ACL in her right knee, leading to reconstructive surgery and a long recovery. And then, just minutes before her opening match at the 2016 Olympics in Rio di Janiero, she ruptured a hamstring and had to withdraw.

In 2014 it seemed that Lappage was destined for greatness. That year, the 2010 World Junior Champion also won the national championships, World University Championships, Commonwealth Games and Austrian Ladies Open. Coming back from the ACL was a monumental accomplishment, but to have her dreams dashed by a freak injury in Rio was a lot to bear.

“I felt like I was living in a nightmare,” recalls Lappage, now 28. “I didn’t deal with it right away, it was a long coping process.” The rarity of her injury made the prognosis and long-term outcome unclear, and Lappage didn’t know what to do. A combination of coaching at Simon Fraser University and starting law school in at the University of Calgary in 2017 helped her navigate her recovery and the road back to competition, something she wasn’t sure would ever happen.

Now, against the odds, Lappage is preparing for the upcoming World Championships in Budapest, Hungary, alongside Olympic Champion and CSI Calgary athlete, Erica Wiebe. Of her recovery and ability to compete again at the highest level, Lappage is incredibly grateful. “I’m just super thankful,” she says. “This is my third life in this sport and I’m very thankful for that. Lots of people don’t make it back.”

Lappage has emerged from her setbacks with a few scars, but also a higher level of maturity and wisdom that she didn’t have earlier in her career.

In a sport where being the right weight at the right time is critical, Lappage acknowledges that as a young wrestler she didn’t approach the task of ‘cutting weight’ the best way. Making a weight class is often addressed through a strategy of drastic dehydration prior to the weigh-in procedure for a competition, something that can impact performance, especially now that it occurs one to two hours before a match instead of the day before.

“I was never taught a healthy way to cut weight,” she says. “It would have been better to learn that earlier.” Now as a more mature athlete, Lappage is conscientious about nutrition and takes a healthier approach to cutting weight, thanks to working with CSI Calgary Performance Dietician, Kelly Drager. “As I got older and more mature I was not willing to do that to myself,” she says.

Drager has worked with Lappage and the senior women’s team for four years. At first, she took an observational approach to learn how the athletes felt about nutrition and worked to develop the rapport and trust required for them to buy-in to what she wanted to do.

One thing Drager worked on was simply trying to change the language – for example using the term ‘making weight’ instead of ‘cutting weight’ – and taking a more positive approach to the unique challenges that this aspect of the sport entails.

Once Drager had built a relationship with Lappage, they worked to devise a plan to establish optimal nutrition, both for day-to-day and competition preparation. Now, to make weight, Lappage follows an acute plan that manipulates variables that won’t impact performance or long-term health.

“The goal is to ensure optimal performance in the timeframe we have,” explains Drager. “We don’t want drastic fluctuations in things we can’t replenish fast enough, like hydration and muscle glycogen.”

Lappage says the new approach has made a big difference. “Kelly made me look at it more critically,” she explains. Now the task of ‘making weight’ has stretched out to several days and Lappage says she doesn’t notice the difference anymore. “I actually feel better.”

Despite her long career, this will only be Lappage’s second World Championships. Maybe now, given everything she has been through, she is destined to finally have her moment.

“I’m optimistic and excited,” she says. “It’s an amazing opportunity to go, but I also want to win and that’s a new feeling for me. I can’t wait to go!”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by: Wrestling Canada
18/10/18

Les lutteuses donnent le coup d’envoi à leur préparation olympique

Pour beaucoup d’athlètes, l’arrivée de 2016 marque la dernière ligne droite vers les Jeux olympiques de Rio de Janeiro. C’est le cas des meilleures lutteuses canadiennes : Jasmine Mian, Danielle Lappage, Erica Wiebe, Dorothy Yeats, Michelle Fazzari, Samantha Stewart et Jillian Gallays.

Accompagnées de leur équipe de soutien, elles ont lancé leur camp d’entraînement à WinSport du 4 au 8 janvier dernier. Leur objectif : dresser leur plan de performance olympique. Afin de déterminer leur état de préparation et les aspects à renforcer avant les Jeux, les athlètes se sont prêtées à un examen médical mené par Dre Katie MacGregor, suivi d’une évaluation musculaire, physiologique et nutritionnelle assurée par l’équipe de l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary).

Leigh Vierling, entraîneur en chef de l’équipe de lutte des Jeux olympiques, a pour sa part effectué avec ses athlètes une analyse des adversaires clés. Mac Read, entraîneur de musculation et de conditionnement physique, considère que ce camp d’entraînement a été extrêmement bénéfique : « Les camps d’entraînement de lutte comptent habituellement jusqu’à 40 athlètes. Avec seulement sept lutteuses, nous avons pu accorder beaucoup plus de temps et d’attention à chaque athlète. Il est aussi beaucoup plus facile de bâtir un esprit d’équipe. »

La physiologiste Erin Sargent s’est pour sa part penchée sur le conditionnement cardiovasculaire des athlètes afin qu’elles puissent maintenir un haut niveau d’énergie tout un long d’un combat. Mme Sargent précise que ce type d’entraînement aide aussi les lutteuses à « récupérer plus efficacement entre les combats : elles doivent parfois se battre six ou sept fois en une seule journée. »

Sous la direction de Wrestling Canada Lutte, la diététiste Kelly Drager a évalué tous les aspects des processus de récupération et de perte de poids auxquels doivent se soumettre les lutteuses avant chaque grande compétition.

Jasmine Mian, lutteuse dans la catégorie des 48 kg (105 lb), était enthousiasmée par l’événement : « Participer à ce camp d’entraînement était une excellente façon d’amorcer la nouvelle année. Ça nous a permis d’évaluer notre progression et de dresser un plan pour atteindre nos objectifs. Je m’entraîne très fort afin d’être prête pour Rio, et je constate que l’équipe de l’ICS Calgary travaille aussi dur que moi pour que nous soyons à notre mieux. Ce dévouement me donne beaucoup de confiance à l’aube des Jeux : même si la lutte est un sport individuel, je sens que j’ai derrière moi toute une équipe qui me soutient. Cette culture d’excellence a joué un rôle central dans mes succès, en compétition comme dans ma vie de tous les jours. »

Erica Wiebe, lutteuse dans la catégorie des 75 kg (165 lb), abondait dans le sens de sa coéquipière : « Chaque année, nous collaborons de mieux en mieux avec l’équipe et nos résultats en compétition reflètent directement le travail que nous effectuons ici sur une base quotidienne. Les gens de l’ICS Calgary incarnent vraiment le meilleur du travail d’équipe. Je sais que je suis entre bonnes mains. »

Vétéran de quatre Jeux olympiques, l’entraîneur Leigh Vierling se réjouissait du succès de ce camp d’entraînement : « Je crois que nous avons mis sur pied des pratiques remarquables pour optimiser la préparation de nos athlètes en vue des Jeux olympiques. ‪Notre équipe est jeune, enthousiaste et prête à tout donner pour réussir! ‬”‬‬

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

Master of Her Domain

You could say that Carol Huynh is a Jack of all trades, master of all: Olympic Champion, Master’s Student, Assistant Chef de Mission, Mentor, Advocate, and now Coach, in the sport of wrestling. Over a span of more than two decades, Huynh has steadfastly honed her many skills and filled so many different roles, approaching each with her own simple blend of humility and hard work.

It’s a rare breed these days – the retired athlete who pursues a new career in their sport. “There are other athletes who have done what Carol is doing, but she’s unique because there are less and less of them staying in sport after retirement,” says Cara Button, Director, Stakeholder Relations at CSI Calgary. “The sport system doesn’t always do a good job of keeping athletes in their organization but athletes have so much knowledge and experience to share,” she adds.

Given that successful athletes carry with them a lifetime of experience and expertise, Button says that Wrestling Canada has done a good job of finding a way to keep Huynh involved. She is now the Wrestling Canada Next Gen Institute Program Coach and recently enrolled in the CSI Calgary’s Advanced Coaching Diploma.

Huynh’s ventures into education, advocacy and coaching weren’t always in the plan – she initially wanted to pursue psychology and later sport psychology, even earning her Master’s Degree in Counselling Psychology. But after retirement a number of events transpired that kept pulling her back.

First, when wrestling was voted off the Olympic program by the IOC in 2013, Carol spearheaded an international effort to have the sport reinstated. Her successful fight led to becoming elected as chairperson of the International Wrestling Federation’s new Athletes’ Commission.

Second, When the Next Gen concept was rolled out by Own the Podium, Wrestling Canada created a development pathway and needed a coach to lead the effort. Huynh jumped at the opportunity because she wanted to give back to the sport.

Of her decision to remain in sport, Huynh modestly concedes that at first it seemed like the right choice because it felt easy. “I didn’t want to leave the sport,” she says. “It would be so hard to cut that out of my life.” Perhaps it felt easy because it was the right choice.

Starting out in a new career is tough given that Huynh was once the best wrestler in the world. “What’s really hard is that for so long I felt like I’d mastered something but now I’m starting coaching and learning how to be the best coach,” she explains. She’s also acutely aware that just because she was a good athlete doesn’t mean she’ll be a good coach. “I gotta earn it,” she says.

So, she is approaching her new career in coaching with the same work ethic and determination that helped her to become an Olympic Champion, Master’s Student and successful advocate – she knows it will take a lot of hard work to learn her new craft and she is up for the challenge.

Of pursuing her next challenge in the sport she is so passionate about, Huynh is resolute: “Now I have to get good at this.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by: Dave Holland @csicalgaryphoto
31/05/17

Maximizing Weight Cutting Strategy to Enhance Performance

Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary) Performance Dietitian Kelly Drager has been leading her field through an innovative project with members of the Canadian Wrestling Team. The project has been funded through Innovations 4 Gold (I4G), an applied sport research program led by Own The Podium.

Drager and CSI Calgary Strength and Conditioning Coach Mac Read, with help from Research and Innovation Lead Erik Groves, have been gathering information to determine an ideal way for wrestlers to lose weight for competition weigh-ins, while minimizing the impact that it has on their performance. The data set that has been collected so far is from three different competitions (Pan-American Championships, PanAm Games, and World Championships) and according to Drager, could have a significant impact on performance and provide “progress for the sport.”

Their research aims to give athletes a performance plan that they can use to take the guesswork out of cutting weight. This should reduce stress on weigh-ins and thus place more emphasis on performance. Of the results, Drager says, “We are now starting to see trends within weight categories. It is beneficial to have a bandwidth for each weight category, creating specific guidelines.”

The team has tracked athletes’ weight and urine specific gravity (level of hydration) during weight cutting. The data shows how they rebound from weigh-ins to competition time. These weight cutting curves can help athletes use consistent, predictable plans at major events. Currently, Read and Drager are observing what is happening during regular training. By monitoring the athletes’ heart rate, rate of perceived exertion, weight, and urine specific gravity, they are able to identify what is normal during training weeks.

This project is particularly exciting because as Drager says, “It is very applicable to other weight category sports such as judo. Preparing these athletes for enhanced performance is the goal.”

Long-term, this project will also be useful to developmental athletes who will be able to recognize that performance, not weight cutting, is the main goal of the sport. For younger athletes, Drager wants to promote “better health, growth and bone development.”

Ultimately, this data set will help Canada’s top wrestlers have stronger performances on the international stage. However, more importantly, Drager emphasizes that it “is going to help ensure better development and health of athletes.”

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @BSchussler
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto

Optimiser la stratégie de perte de poids avant une compétition pour améliorer la performance

Kelly Drager, diététiste en nutrition sportive à l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS de Calgary), fait ses preuves grâce à un projet novateur auprès des membres de l’équipe canadienne de lutte. Le projet a été financé par Innovations pour l’or, un programme de recherche appliquée dans le sport dirigé par À nous le podium.

Kelly et Mac Read, entraîneur de musculation et de conditionnement physique de l’ICS de Calgary, en collaboration avec Erik Groves, gérant de la Recherche et de l’Innovation, ont recueilli des renseignements afin de trouver la façon idéale pour les lutteurs de perdre du poids avant la pesée pré-compétition, tout en réduisant au minimum les incidences sur leur performance. Les données recueillies jusqu’à présent proviennent de trois compétitions différentes (Championnats panaméricains, Jeux panaméricains et championnats mondiaux) et, selon Kelly, elles pourraient avoir des répercussions importantes sur la performance et permettre « une avancée dans le sport ».

Leurs recherches visent à donner aux athlètes un plan de performance plus précis pour perdre du poids avant une compétition. Cela pourrait réduire le stress associé aux pesées et, par conséquent, permettre aux athlètes de se concentrer davantage sur leur performance. Au sujet des résultats, Kelly affirme : « Nous commençons à observer des tendances dans les catégories de poids. Il est avantageux d’avoir des données pour chaque catégorie de poids, cela permet d’élaborer des lignes directrices propres à chacune. »

L’équipe a documenté le poids et la gravité spécifique de l’urine (degré d’hydratation) des athlètes durant la période de perte de poids pré-compétition. Les données montrent la façon dont les athlètes récupèrent entre la pesée et le moment de la compétition. Ces courbes de perte et de prise de poids peuvent aider les athlètes à élaborer des plans uniformes et prévisibles lors d’événements importants. Mac et Kelly étudient actuellement ce qui se passe durant l’entraînement habituel. En surveillant le rythme cardiaque, le taux d’effort perçu, le poids et la gravité spécifique de l’urine des athlètes, ils sont en mesure de déterminer ce qui est normal durant les semaines d’entraînement.

Ce projet est particulièrement emballant, car, comme le dit Kelly : « Il est possible d’appliquer les résultats aux catégories de poids d’autres sports, comme le judo. Notre objectif est de préparer les athlètes afin qu’ils puissent offrir une meilleure performance. »

À long terme, ce projet pourra également aider les athlètes en voie de perfectionnement à reconnaître que le but principal du sport est la performance, et non la perte de poids avant une compétition. Kelly veut également promouvoir « une meilleure santé, une meilleure croissance et un meilleur développement des os » chez les jeunes athlètes.

Ultimement, ces données aideront les meilleurs lutteurs au Canada à offrir de meilleures performances au niveau international. Kelly insiste toutefois sur le fait très important qu’elles « contribueront à assurer un meilleur développement et une meilleure santé pour les athlètes ».

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

Sometimes It Is About The Coach

Some of the best advice Phil Abbott, CSI Calgary cycling coach, ever got was, “don’t ever be in the photo with the athletes!” He took these words to heart, guiding his philosophy of creating an athlete-centric training environment that ensures he is not the center of attention when his athletes succeed.

“It’s about the athlete, not the coach,” says Abbott, also the head coach of the Alberta Bicycle Association. Except when it is about the coach – as it is with the Petro Canada Sport Leadership Awards gala, which recognizes Canada’s most dedicated, inspiring, and successful coaches.

Annually, award recipients are honoured for exemplifying the values and competencies of the National Coaching Certification Program (NCCP) and for their influence in positively shaping the Canadian sport community.

At the recent awards held in Richmond, BC., Abbott won a Petro Canada Coaching Excellence Award for his work with Paralympic cyclist Mike Sametz, who won a bronze medal at the 2016 Paralympic Games. These prestigious awards recognize coaches whose athletes have excelled at World Championships, Olympic and Paralympic Games, and the Special Olympics World Games.

Despite his humble approach, Abbott acknowledges that the honour is appreciated. “It feels pretty good to be recognized by your peers, to know that your work is noticed.”

Wrestling Canada coach Paul Ragusa, who helped propel CSI Calgary athlete Erica Wiebe to Olympic gold in Rio, was also recognized for his coaching success. “It feels great to win the award,” he says. “It’s a great honour. It’s something that you never think about until it happens.”

Over the years, Abbott and Ragusa have developed and honed their coaching skills with help from experts at the CSI Calgary. Both credit access to experts like exercise physiologists, nutritionists and strength trainers for expanding their knowledge and skills.

Ragusa says that the chance to work closely with experts from the CSI Calgary helped him to formulate and ask the right questions. “As a coach I’m always trying to find that edge and having access to these experts is really helpful,” he says.

For example, having access to an exercise physiologist helped him collect objective data, something he didn’t focus on before. Ragusa says, “having this data often backs up what I might be thinking intuitively. I’m a better coach now that I can see the data and understand what the rational is behind some of the work we are doing.”

Abbott’s experience is very similar. He credits the CSI Calgary with fostering access to a variety of experts. “Once I was in my new coaching role, a lot of opportunities opened up and I had the chance to work with physiologists and nutritionists. This really accelerated my development as a coach.”

It’s not just CSI Calgary service providers that have contributed to coach development, but also partnerships with other organizations that have allowed program integration. Abbot explains, “It is a unique situation where the CSI Calgary is integrated with the velodrome and the provincial cycling program – being able to manage that relationship continuity between all programs and entities is valuable, everything is aligned. This benefits me and my athletes.”

For Ragusa the partnership between Wrestling Canada and the CSI Calgary has been very positive, especially in terms of establishing an IST (Integrated Support Team). “The team is more consolidated now and together we build a formalized plan that ensures the things we are all working on match up. As a coach it has helped me in terms of leadership, bringing everyone together.”

Jason Sjostrom, Director of Coaching Services at CSI Calgary, adds, “We have strong partnerships and we are very proud of that. These coaching awards are an example of that strength.”

Despite being content to remain in the shadows of their athletes’ success, coaches like Abbott and Ragusa are inspiring and worthy of the honour they have earned. It’s nice to see that sometimes it is about the coach.

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
30/11/16

Wrestlers Kick-Start Olympic Preparation

For many athletes, the start of 2016 brings the Rio de Janeiro Olympic Games deeper into focus. This is the case for Canada’s top ranked women wrestlers: Jasmine Mian, Danielle Lappage, Erica Wiebe, Dorothy Yeats, Michelle Fazzari, Samantha Stewart, and Jillian Gallays.

The athletes and their support team were at WinSport from January 4-8 for their Olympic kick-off training camp with the goal of building their Olympic performance plan. Athletes first went through medical evaluations led by Dr. Katie MacGregor followed by strength, physiological and nutritional assessments at the Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary). This was to determine their preparation state and identify where improvements are needed leading into the Games.

Head Wrestling Coach for the Olympic Games Leigh Vierling also used the camp to work with his athletes on a Key Opponent Analysis. Strength and Conditioning Coach Mac Read saw extreme value in the camp format because, “Normally the wrestling camps have up to 40 athletes. We had seven female athletes allowing for much more individual attention and focus. They also worked together to build a strong team atmosphere.”

Physiologist Erin Sargent worked with the athletes on their cardiovascular conditioning to ensure that they can sustain high intensity throughout a match. She notes that this will also “help improve their ability to recover between matches as the athletes can have up to six or seven matches in one day.”

Under the direction of Wrestling Canada, Registered Dietitian Kelly Drager examined all aspects of the recovery and weight cutting processes that wrestlers need to perform before every major competition.

Jasmine Mian, a 48-kilogram wrestler, enthused, “The camp was a great way to kick off the new year. We were able to see how far we have come and formulate a plan to get where we need to be. I am pushing myself to be ready for Rio, but I also see how hard the staff at the CSI Calgary are working to make sure we are ready. It gives me a lot of confidence heading into the Games because even though wrestling is an individual sport, I have a whole team supporting me. The culture of excellence has been integral to my success both on and off the mat.”

75-kilogram wrestler Erica Wiebe emphasizes the sentiments of Mian, noting, “Every year the team becomes more efficient at collaborating so that our performance on the mat becomes a direct result of the work that we put in on a daily basis. They really embody what it means to work as a cohesive team. I know I am in good hands.”

A veteran of four Olympic Games, Coach Vierling is confident the kick-off camp was a success, saying, “I believe we have created outstanding practices in preparing our athletes for Olympic success. ‬‪Our team is young, keen, and ready to commit to the work ahead! ‬”‬‬‬

Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @BSchussler
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto


Copyright © 2013 Canadian Sport Institute Calgary | All Rights Reserved | Photo Credit : Dave Holland