Their bags are packed and they’re READY to go! On Friday August 5, Team Canada will be participating in the Rio 2016 Olympic Games Opening Ceremonies at 5pm MT. Three hundred and thirteen athletes, 98 coaches and 107 support staff from 37 sports make up Team Canada. Eighty one per cent of the Canadian athletes competing in Rio are affiliated with the Canadian Olympic and Paralympic Sport Institute (COPSI) Network.
CSI Calgary is proud to extend a special farewell and good luck to 21 CSI Calgary affiliated athletes in athletics, basketball, cycling, rowing, rugby sevens, shooting, soccer, swimming, volleyball (beach and indoor) and wrestling. Each athlete heads to Rio with their CSI Calgary “Team” beside them in spirit.
“I’m very excited,” says Mathieu Bilodeau, competing in the 50km race walk event. “It’s my first Olympics”. Originally competing in triathlon and swimming, Bilodeau made the switch to race walking two years ago.
Kelly Drager, CSI Calgary Performance Dietitian is also looking forward to her first Olympic experience as she travels to Rio with Wrestling Canada Lutte for testing and collecting data. In weight class sports, there are unique nutritional components that can make or break an athlete’s performance. “I’m thrilled to have this opportunity to see the work we’ve done with the athletes at CSI Calgary over the last four years come together at the Olympics,” says Drager.
Jasmine Mian, female wrestler in the 48kg event, is one of those athletes. "I relocated to Calgary in 2012 with hopes of making the Rio 2016 Olympic team. I always had an Olympic dream, but CSI Calgary helped me turn that dream into a reality,” says Mian. “The CSI staff combined their expertise in wrestling, strength and conditioning, nutrition and mental performance to help me become the best version of myself. I feel very prepared and hungry to reach the podium. I can't thank CSI Calgary enough for helping me realize my podium potential."
A special send-off to two-time Olympic wrestling medalist and CSI Calgary Next Generation coach Carol Huynh, in her role as Assistant Chef de Mission for Team Canada. Carol’s contribution to sport in Canada and her work with the International Wrestling Federation make her a good fit for this role. “It’s a great opportunity for me to be on Team Canada in a totally different way. I can bring my different experiences to the table,” says Huynh.
The CSI Calgary, is proud to support Canadian athletes training in Alberta in preparation for the Olympic/Paralympic Games. “We are excited for all Canadian athletes travelling to the Games,” says Dale Henwood, President and CEO of CSI Calgary. “We will all be watching them with such pride.”
CSI Calgary would like to thank our funding partners for enabling us to deliver our wide array of leading-edge services to athletes and coaches. We are grateful for their support: Sport Canada/Own the Podium, Canadian Olympic Committee, Alberta Sport Connection, Coaching Association of Canada, Canadian Paralympic Committee, WinSport and the University of Calgary.
Danielle Lappage a connu de nombreuses déceptions pendant sa longue carrière de lutteuse. Juste après les championnats du monde de 2014, lors desquels elle a terminé huitième, elle a rompu le ligament croisé antérieur de son genou droit, ce qui a mené à une chirurgie reconstructive et à une longue convalescence. Ensuite, seulement quelques minutes avant son match d’ouverture aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016, elle a connu une rupture du tendon du jarret et a dû se retirer.
En 2014, on aurait dit que Danielle se destinait à la gloire. Cette année-là, la championne du monde junior de 2010 a aussi remporté les championnats nationaux, les Championnats du monde universitaires, les Jeux du Commonwealth et l’Open féminin d’Autriche. D’emblée, revenir de sa convalescence à la suite de sa blessure au ligament croisé était tout un exploit. L’accident exceptionnel qui a gâché son rêve à Rio a été la goutte qui a fait déborder le vase.
« J’avais l’impression de vivre un cauchemar », se souvient Lappage, qui a 28 ans aujourd’hui. « Je ne m’en suis pas remise immédiatement, j’ai vécu un long processus d’adaptation. » La rareté de sa blessure a rendu le pronostic et l’issue à long terme incertains, et Danielle ne savait pas quoi faire. En combinant du coaching à l’Université Simon Fraser à des études en droit à l’Université de Calgary en 2017, elle a pu gérer sa récupération et le chemin menant à la compétition, chose qu’elle n’était pas certaine d’être capable de recommencer à faire.
Maintenant, en dépit de l’adversité, Danielle se prépare aux Championnats du monde, qui auront lieu à Budapest, en Hongrie, aux côtés de la championne olympique et athlète de l’Institut canadien du sport à Calgary Erica Wiebe. Danielle est très reconnaissante d’avoir connu une belle récupération et de pouvoir faire de la compétition de haut niveau à nouveau. « Je suis extrêmement reconnaissante », dit-elle. « C’est ma troisième vie dans ce sport et j’en suis très heureuse. Beaucoup ne se remettent pas de telles blessures. »
Danielle est revenue de ses mésaventures avec quelques cicatrices, mais également avec une maturité et une sagesse qu’elle ne possédait pas au début de sa carrière.
Dans son sport, où l’atteinte du bon poids au bon moment est cruciale, Danielle reconnaît que son approche envers la perte de poids en tant que jeune lutteuse n’était pas la meilleure. Pour entrer dans une catégorie de poids précise, les athlètes optent souvent pour une stratégie de déshydratation draconienne avant la pesée précédant la compétition, stratégie qui peut avoir une influence sur la performance, surtout depuis que la pesée a lieu deux heures avant le match, au lieu de se faire la journée d’avant.
« On ne m’a jamais montré de façon saine de perdre du poids », dit-elle. « Il aurait été préférable que je l’apprenne plus tôt. » Maintenant, en tant qu’athlète plus mûre, Danielle est plus conscientisée à la nutrition et a une approche plus saine de la perte de poids, grâce au travail accompli avec la nutritionniste sportive de l’ICS Calgary, Kelly Drager. « En vieillissant et en devenant plus mûre, je me suis rendue à l’évidence que je n’avais pas la volonté pour faire cela seule », dit-elle.
Madame Drager a travaillé avec Danielle et avec l’équipe féminine senior pendant quatre ans. Au début, elle a opté pour une approche observationnelle qui lui a permis d’apprendre comment les athlètes envisageaient la nutrition. Elle a ensuite travaillé à bâtir la relation et la confiance qui étaient nécessaires afin que les athlètes adhèrent à ses méthodes.
Madame Drager a entre autres travaillé à changer le langage utilisé pour parler de nutrition : elle utilise par exemple « faire le poids » pour remplacer « perdre du poids ». Elle utilise également une approche plus positive relativement aux défis uniques que présente cet aspect du sport.
Une fois que la relation entre madame Drager et Danielle a été bâtie, les deux femmes ont travaillé ensemble pour concevoir un plan qui permettrait d’établir une nutrition optimale, tant dans la vie de tous les jours que lors de la période de préparation à une compétition. Maintenant, pour faire le poids, Danielle se fie à un plan précis, dont les variables n’ont aucun impact sur la performance ou sur la santé à long terme.
« Le but est d’assurer une performance optimale dans les temps dont nous disposons », explique madame Drager. « Nous ne voulons pas susciter de fluctuations dramatiques là où il est difficile de faire des réserves, comme dans l’hydratation et dans le glycogène des muscles. »
Danielle dit que la nouvelle approche a fait une grosse différence. « Kelly m’a permis d’avoir un regard plus critique », explique-t-elle. Maintenant, la tâche destinée à « faire le poids » s’étale sur plusieurs journées et Danielle dit ne pas remarquer la différence. « En fait, je me sens mieux. »
Malgré sa longue carrière, Danielle n’en sera qu’à sa deuxième participation aux championnats du monde. Maintenant, peut-être, après tout ce qu’elle a traversé, elle connaîtra enfin son moment de gloire.
« Je suis optimiste et enthousiaste », dit-elle. « Le seul fait de participer est une occasion formidable, mais je veux aussi gagner, et c’est un sentiment nouveau pour moi. J’ai hâte d’y être! »
Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary Rédigé par Kristina Groves: @kngrover Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto 18/10/18
Navigating energy needs in your new normal. Kelly Drager, Lead Performance Dietitian, presents on common questions she has been receiving about managing energy intake during this time and some key things to consider.
Many of the Canadian Sport Institute Calgary's (CSIC) specialists have had the privilege of being recognized as national leaders within their respective fields. This list includes Registered Dietitian Kelly Drager, who recently spent time in Montreal sharing her research findings with other sports experts from around the country.
Drager presented in Montreal after being asked by Own the Podium to facilitate two different sessions at the Montreal Sport Innovation (SPIN) Summit 2014. The Montreal symposium was the 9th annual conference put on by Own the Podium, whose conferences have the goal of "developing and networking in the areas of applied sport science, sport medicine, and sport innovation."
Drager was enthusiastic about the opportunity to share her knowledge at the conference, believing that "SPIN is a great opportunity to connect in person with colleagues and other sport science disciplines. The collaborative candid conversations are often what initiates the creative thinking process, leading to future projects that will further the development of athletes to the highest level possible."
One of the topics that Drager shared her knowledge about was the concept of Relative Energy Deficiency for Sport (RED-S). RED-S is a syndrome that refers to impaired physiological function including metabolic rate, menstrual function, bone health, immunity, protein synthesis, and cardiovascular health. Along with the interdisciplinary panel of fellow specialists Shaunna Taylor, Trent Stellingwerff, and Adrienne Leslie-Toogood, Drager presented on RED-S and its implications for all coaches and Integrated Support Team members (IST). The group also introduced implications and strategies for paramedical staff, sport scientists, coaches and sport leaders who are looking to improve performance while maintaining athlete health.
The second facilitation Drager was asked to lead was titled Weight Management Consideration for Athletes. Drager's main goal for the session was to facilitate discussion for determining appropriate weight and body composition for athletes. This is a key consideration for IST members, as often managing weight is necessary for performance and body composition demands are extremely sport specific. Drager addressed issues such as how weight and body composition targets are determined for athletes, key components that should be considered when assessing if an athlete is at an appropriate weight, and what the best approaches to achieve desired changes for an athlete are.
Drager's work at the CSIC has provided her with the incredible opportunity to further her professional development while working with teams such as the National Wrestling Team and Bobsleigh Skeleton Canada. At the SPIN conference, she was able to share knowledge gained through her work with CSIC teams during one of her workshops by presenting a case study on the consequences of health and performance which reviewed current evidence based approaches to effectively facilitate fat loss while maintaining or gaining lean tissue in the athletic population. The combination of being able to elevate athletes' performances while also making progress within the ever-evolving field of nutrition is a benefit that Drager knows is enabled by the leaders of the CSIC who are always striving to be a step ahead of the international competition.
Drager recognizes that the environment created at the CSIC has helped her, along with other IST members, stay ahead of the curve when it comes to research. She acknowledges that, "At CSIC we have the ability to directly interact with the athletes on a daily basis as well as the other sport science members of the IST. Seeing the athletes train maximally everyday is motivating, creates a sense of national pride and definitely encourages everyone working within the team to do the best to foster excellence."
Stay in the loop!
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary Written by Brittany Schussler: @bschussler Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
De nombreux spécialistes de l'Institut canadien du sport de Calgary (ICSC) ont eu le privilège d'être reconnus comme leaders nationaux dans leur domaine respectif. Dans cette liste, on retrouve la diététiste Kelly Drager, qui a récemment passé du temps à Montréal afin de partager ses résultats de recherche avec d'autres experts sportifs provenant des quatre coins du pays.
À nous le podium a demandé à Mme Drager d'animer deux séances différentes au Sommet annuel du Sport et de l'Innovation (SPIN) 2014 à Montréal. Le symposium de Montréal était la 9e édition de la conférence annuelle organisée par À nous le podium. Ces conférences visent à assurer le « perfectionnement et l'élargissement de réseaux professionnels dans les sphères des sciences appliquées du sport, de la médecine du sport et de l'innovation ».
Parfois, de petits changements peuvent avoir une grande incidence. Pour l’équipe masculine de water-polo, le changement était simple : déplacer deux de leurs dix séances hebdomadaires de leur centre d’entraînement habituel à l’ICS Calgary. Ce n’est qu’à partir de ce changement de stratégie à l’automne, en association avec un récent changement d’entraîneur et le début de la collaboration avec le personnel de l’ICS Calgary, que l’équipe a réalisé les avantages de l’aménagement et des services de l’Institut.
Les répercussions sur l’équipe ont été majeures. Le vétéran et gardien de but Robin Randall décrit les changements ressentis par l’équipe : « À notre centre d’entraînement principal, il n’y a pas beaucoup d’athlètes et nous sommes un peu isolés, alors qu’à l’ICS Calgary nous pouvons discuter avec d’autres athlètes et apprendre à les connaître. Cela crée un esprit d’Équipe Canada pour nous, nous faisons tous partie d’Équipe Canada. »
Selon le préparateur physique de l’équipe, Jeff Osadec, cette petite modification a entraîné un changement majeur dans la culture de l’équipe. « Cela a changé leur façon de s’entraîner. Ils se trouvent maintenant dans un environnement où ils sont entourés de pairs pratiquant différents sports et ils font dorénavant partie du système et de la famille de l’ICS Calgary. »
Les employés de l’ICS Calgary ont travaillé en étroite collaboration avec les entraîneurs et les directeurs de l’équipe. Jeff souhaitait se concentrer sur les notions fondamentales. Il a affirmé : « Puisque le water-polo est un sport basé sur les habiletés où il n’y a pas beaucoup de transfert du gymnase à la piscine, il était important de se concentrer afin que les athlètes deviennent en forme, forts et aptes à récupérer ». Cela n’a pas pris beaucoup de temps avant que tout le monde remarque une différence. Robin a confirmé que « le travail que nous avons accompli avec Jeff nous a aidés à avoir plus confiance en notre force, ce qui s’est traduit dans la piscine de nombreuses façons, notamment en ayant une meilleure stabilité en défense ».
Le physiologiste David Smith a introduit une nouvelle séquence d’entraînement dans le programme, alors que la nutritionniste Kelly Drager a aidé les hommes à combler leur besoin de 5 000 à 7 000 calories par jour. John Conway, un attaquant, a indiqué : « le niveau d’expertise et de professionnalisme dans tous les domaines du sport à l’ICS Calgary ont permis à notre équipe d’acquérir les outils dont elle avait besoin pour compétitionner au niveau élite ».
Lors du récent tournoi de qualification pour les Jeux olympiques à Trieste, en Italie, l’équipe est passée à un cheveu d’obtenir son billet pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Malgré une remontée s’étant terminée par une nulle contre la Hongrie durant les étapes préliminaires – un résultat sans précédent qui a attiré les louanges des autres équipes – une défaite contre l’Espagne lors des quarts de finale a mis un terme à ce cycle olympique. John résume ainsi la déception que l’équipe ressent encore : « Nous étions à un but de nous qualifier. Même si cela nous brise le cœur, nous trouvons tout de même cela extrêmement positif que nous étions si près de nous qualifier pour les Jeux olympiques. »
Le futur demeure prometteur malgré tout. « Cette équipe est la meilleure que nous ayons eue à ce jour », a affirmé Robin. « Nous n’avons jamais eu une équipe de cette qualité auparavant; nous formons assurément le meilleur groupe », a ajouté John. « Notre équipe sait depuis quelque temps que nous pouvons accomplir des merveilles. L’équipe du Canada a été, et continue d’être, une excellente rivale dans le sport du water-polo. »
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary Rédigé par Kristina Groves: @kngrover Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
Danielle Lappage has endured a lot of heartache throughout her long wrestling career. Just after the 2014 World Championships, where she placed eighth, Lappage tore the ACL in her right knee, leading to reconstructive surgery and a long recovery. And then, just minutes before her opening match at the 2016 Olympics in Rio di Janiero, she ruptured a hamstring and had to withdraw.
In 2014 it seemed that Lappage was destined for greatness. That year, the 2010 World Junior Champion also won the national championships, World University Championships, Commonwealth Games and Austrian Ladies Open. Coming back from the ACL was a monumental accomplishment, but to have her dreams dashed by a freak injury in Rio was a lot to bear.
“I felt like I was living in a nightmare,” recalls Lappage, now 28. “I didn’t deal with it right away, it was a long coping process.” The rarity of her injury made the prognosis and long-term outcome unclear, and Lappage didn’t know what to do. A combination of coaching at Simon Fraser University and starting law school in at the University of Calgary in 2017 helped her navigate her recovery and the road back to competition, something she wasn’t sure would ever happen.
Now, against the odds, Lappage is preparing for the upcoming World Championships in Budapest, Hungary, alongside Olympic Champion and CSI Calgary athlete, Erica Wiebe. Of her recovery and ability to compete again at the highest level, Lappage is incredibly grateful. “I’m just super thankful,” she says. “This is my third life in this sport and I’m very thankful for that. Lots of people don’t make it back.”
Lappage has emerged from her setbacks with a few scars, but also a higher level of maturity and wisdom that she didn’t have earlier in her career.
In a sport where being the right weight at the right time is critical, Lappage acknowledges that as a young wrestler she didn’t approach the task of ‘cutting weight’ the best way. Making a weight class is often addressed through a strategy of drastic dehydration prior to the weigh-in procedure for a competition, something that can impact performance, especially now that it occurs one to two hours before a match instead of the day before.
“I was never taught a healthy way to cut weight,” she says. “It would have been better to learn that earlier.” Now as a more mature athlete, Lappage is conscientious about nutrition and takes a healthier approach to cutting weight, thanks to working with CSI Calgary Performance Dietician, Kelly Drager. “As I got older and more mature I was not willing to do that to myself,” she says.
Drager has worked with Lappage and the senior women’s team for four years. At first, she took an observational approach to learn how the athletes felt about nutrition and worked to develop the rapport and trust required for them to buy-in to what she wanted to do.
One thing Drager worked on was simply trying to change the language – for example using the term ‘making weight’ instead of ‘cutting weight’ – and taking a more positive approach to the unique challenges that this aspect of the sport entails.
Once Drager had built a relationship with Lappage, they worked to devise a plan to establish optimal nutrition, both for day-to-day and competition preparation. Now, to make weight, Lappage follows an acute plan that manipulates variables that won’t impact performance or long-term health.
“The goal is to ensure optimal performance in the timeframe we have,” explains Drager. “We don’t want drastic fluctuations in things we can’t replenish fast enough, like hydration and muscle glycogen.”
Lappage says the new approach has made a big difference. “Kelly made me look at it more critically,” she explains. Now the task of ‘making weight’ has stretched out to several days and Lappage says she doesn’t notice the difference anymore. “I actually feel better.”
Despite her long career, this will only be Lappage’s second World Championships. Maybe now, given everything she has been through, she is destined to finally have her moment.
“I’m optimistic and excited,” she says. “It’s an amazing opportunity to go, but I also want to win and that’s a new feeling for me. I can’t wait to go!”
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary Written by Kristina Groves: @kngrover Photo by: Wrestling Canada 18/10/18
Pour beaucoup d’athlètes, l’arrivée de 2016 marque la dernière ligne droite vers les Jeux olympiques de Rio de Janeiro. C’est le cas des meilleures lutteuses canadiennes : Jasmine Mian, Danielle Lappage, Erica Wiebe, Dorothy Yeats, Michelle Fazzari, Samantha Stewart et Jillian Gallays.
Accompagnées de leur équipe de soutien, elles ont lancé leur camp d’entraînement à WinSport du 4 au 8 janvier dernier. Leur objectif : dresser leur plan de performance olympique. Afin de déterminer leur état de préparation et les aspects à renforcer avant les Jeux, les athlètes se sont prêtées à un examen médical mené par Dre Katie MacGregor, suivi d’une évaluation musculaire, physiologique et nutritionnelle assurée par l’équipe de l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary).
Leigh Vierling, entraîneur en chef de l’équipe de lutte des Jeux olympiques, a pour sa part effectué avec ses athlètes une analyse des adversaires clés. Mac Read, entraîneur de musculation et de conditionnement physique, considère que ce camp d’entraînement a été extrêmement bénéfique : « Les camps d’entraînement de lutte comptent habituellement jusqu’à 40 athlètes. Avec seulement sept lutteuses, nous avons pu accorder beaucoup plus de temps et d’attention à chaque athlète. Il est aussi beaucoup plus facile de bâtir un esprit d’équipe. »
La physiologiste Erin Sargent s’est pour sa part penchée sur le conditionnement cardiovasculaire des athlètes afin qu’elles puissent maintenir un haut niveau d’énergie tout un long d’un combat. Mme Sargent précise que ce type d’entraînement aide aussi les lutteuses à « récupérer plus efficacement entre les combats : elles doivent parfois se battre six ou sept fois en une seule journée. »
Sous la direction de Wrestling Canada Lutte, la diététiste Kelly Drager a évalué tous les aspects des processus de récupération et de perte de poids auxquels doivent se soumettre les lutteuses avant chaque grande compétition.
Jasmine Mian, lutteuse dans la catégorie des 48 kg (105 lb), était enthousiasmée par l’événement : « Participer à ce camp d’entraînement était une excellente façon d’amorcer la nouvelle année. Ça nous a permis d’évaluer notre progression et de dresser un plan pour atteindre nos objectifs. Je m’entraîne très fort afin d’être prête pour Rio, et je constate que l’équipe de l’ICS Calgary travaille aussi dur que moi pour que nous soyons à notre mieux. Ce dévouement me donne beaucoup de confiance à l’aube des Jeux : même si la lutte est un sport individuel, je sens que j’ai derrière moi toute une équipe qui me soutient. Cette culture d’excellence a joué un rôle central dans mes succès, en compétition comme dans ma vie de tous les jours. »
Erica Wiebe, lutteuse dans la catégorie des 75 kg (165 lb), abondait dans le sens de sa coéquipière : « Chaque année, nous collaborons de mieux en mieux avec l’équipe et nos résultats en compétition reflètent directement le travail que nous effectuons ici sur une base quotidienne. Les gens de l’ICS Calgary incarnent vraiment le meilleur du travail d’équipe. Je sais que je suis entre bonnes mains. »
Vétéran de quatre Jeux olympiques, l’entraîneur Leigh Vierling se réjouissait du succès de ce camp d’entraînement : « Je crois que nous avons mis sur pied des pratiques remarquables pour optimiser la préparation de nos athlètes en vue des Jeux olympiques. Notre équipe est jeune, enthousiaste et prête à tout donner pour réussir! ”
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
Pour l’entraîneur olympique Les Gramantik, les jours de récupération ne sont pas optionnels, il sont impératifs. Ce ne fut pas toujours le cas pour son groupe d’entraînement, surtout quand il est arrivé dans le système d’entraîneurs il y a plus de 40 ans.
« On exigeait que les athlètes s’entraînent très fort et on accordait peu d’importance à la récupération », affirme Gramantik. « Nous le savons maintenant, la récupération fait partie intégrante de l’entraînement; sans une récupération adéquate, il est impossible de s’entraîner et de faire bonne figure en compétition. »
Gramantik se fie à une équipe de professionnels, une équipe de soutien intégré, pour aider ses athlètes à adopter des stratégies de récupération optimales. Des fournisseurs de services qualifiés à l’ICS Calgary contribuent à cette approche de pointe en répondant aux besoins individuels des athlètes et en aidant les entraîneurs à prendre leurs décisions. Comme l’explique Gramantik : « Même si je lis beaucoup, je m’abstiens de donner des conseils sur un sujet pour lequel je n’ai pas de formation. Il est donc pratique de pouvoir diriger les athlètes vers des experts dans d’autres domaines. »
La diététiste de la performance Kelly Drager est l’une de ces professionnelles accessibles à l’ICS Calgary. Elle prépare les athlètes pour le succès en se concentrant sur un maximum de trois nouvelles modifications à la fois pour favoriser la constance, et non le perfectionnisme. Cette approche élimine la tâche titanesque d’essayer de suivre une diète stricte, ce qui peut s’avérer décourageant pour quiconque tente de créer de nouvelles habitudes.
« Comme nous adoptons une approche axée sur les athlètes, nous voulons que ceux-ci en retirent quelque chose qu’ils peuvent prendre en charge et sentent que cela peut les avantager au plus haut niveau », dit Mme Drager. « Les petites réussites peuvent entraîner une cascade d’autres changements positifs. »
Par exemple, selon Mme Drager, la question critique pour les athlètes est la suivante : « Que mangez-vous et qu’est-ce qu’il vous manque?» Pour ce qui est de leur alimentation quotidienne, les jours d’entraînement intense, il faut refaire le plein d’énergie de manière appropriée en rapport avec la quantité d’énergie dépensée.
Il en va de même pour les jours d’entraînement légers. Il faut avoir un plan pour s’ajuster en conséquence.
Si un entraîneur peut ordonner à un athlète de se reposer et si un diététiste peut guider un athlète pour qu’il refasse le plein de carburant, un des éléments les plus difficiles de la récupération des athlètes qui ont l’esprit de compétition est de les convaincre de lâcher prise mentalement.
Derek Robinson est conseiller en performance mentale à l’ICS Calgary depuis plus d’une décennie. « Le plus important au sujet de la récupération est un état d’esprit qui permet à l’athlète de se donner la permission d’empêcher son cerveau de continuer. »
Dans son rôle de fournisseur de service des équipes de soutien intégré pour un sport d’équipe, M. Robinson s’occupe de l’aspect mental de la récupération en mettant en place une séance de récupération d’une durée de 15 à 20 minutes le soir lorsque l’équipe est sur la route. Cela comprend un protocole selon lequel ils doivent remettre leurs téléphones (après avoir communiqué avec leurs familles), ce qui permet aux athlètes de s’engager mentalement dans la séance de relaxation, de « mettre l’interrupteur sur ‘arrêt’ », littéralement. Ces séances favorisent un état de relaxation qui sert à préparer leur corps et leur esprit à une bonne nuit de sommeil, élément qui, selon M. Robinson, peut souvent être négligé comme outil de récupération, mais qui est essentiel à une approche holistique axée sur les athlètes.
M. Robinson décrit cela un peu comme un cercle vicieux. En effet, on doit insister sur le sommeil pour une récupération optimale, mais celui-ci ne doit pas être facteur de stress. « On peut contrôler nos habitudes entourant le sommeil, mais on ne peut contrôler le moment où l’on s’endort. À ce moment, il faut juste se laisser aller. C’est à cet instant qu’il faut juste avoir confiance que l’on va s’endormir et ne pas s’inquiéter, car l’inquiétude peut provoquer l’insomnie. »
Ce sont des conseils d’expert avisés comme ceux-là, dans des domaines que l’on considérait auparavant comme insignifiants, que des entraîneurs comme Gramantik sont maintenant en mesure de mettre en pratique dans le cadre d’un programme équilibré d’équipe de soutien intégré, et qui aident les athlètes à monter sur le podium.
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary Rédigé par Jessica Zelinka Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto 15/02/17
Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary) Performance Dietitian Kelly Drager has been leading her field through an innovative project with members of the Canadian Wrestling Team. The project has been funded through Innovations 4 Gold (I4G), an applied sport research program led by Own The Podium.
Drager and CSI Calgary Strength and Conditioning Coach Mac Read, with help from Research and Innovation Lead Erik Groves, have been gathering information to determine an ideal way for wrestlers to lose weight for competition weigh-ins, while minimizing the impact that it has on their performance. The data set that has been collected so far is from three different competitions (Pan-American Championships, PanAm Games, and World Championships) and according to Drager, could have a significant impact on performance and provide “progress for the sport.”
Their research aims to give athletes a performance plan that they can use to take the guesswork out of cutting weight. This should reduce stress on weigh-ins and thus place more emphasis on performance. Of the results, Drager says, “We are now starting to see trends within weight categories. It is beneficial to have a bandwidth for each weight category, creating specific guidelines.”
The team has tracked athletes’ weight and urine specific gravity (level of hydration) during weight cutting. The data shows how they rebound from weigh-ins to competition time. These weight cutting curves can help athletes use consistent, predictable plans at major events. Currently, Read and Drager are observing what is happening during regular training. By monitoring the athletes’ heart rate, rate of perceived exertion, weight, and urine specific gravity, they are able to identify what is normal during training weeks.
This project is particularly exciting because as Drager says, “It is very applicable to other weight category sports such as judo. Preparing these athletes for enhanced performance is the goal.”
Long-term, this project will also be useful to developmental athletes who will be able to recognize that performance, not weight cutting, is the main goal of the sport. For younger athletes, Drager wants to promote “better health, growth and bone development.”
Ultimately, this data set will help Canada’s top wrestlers have stronger performances on the international stage. However, more importantly, Drager emphasizes that it “is going to help ensure better development and health of athletes.”
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary Written by Brittany Schussler: @BSchussler Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
Sometimes small changes can make a big difference. For the Canadian men’s water polo team the change was simple – move two of ten weekly sessions from their usual training centre, to the CSI Calgary. It wasn’t until this strategy shift in the fall, along with a recent coaching change and collaboration with staff at the CSI Calgary, that the team’s eyes were opened to the benefits of the institute’s setting and services.
The impact on the team was dramatic. Long-time veteran and goaltender Robin Randall describes what changed for the team, “At our main venue there weren’t a lot of athletes around and we were a bit isolated, but at CSI Calgary we were able to interact with the other athletes and get to know them. It created a sense of Team Canada for us, in that we are all Team Canada”.
According to the team’s strength coach, Jeff Osadec, this modest change led to a palpable shift in team culture. “It changed the way they trained, they were now in an environment where they were surrounded by their peers from different sports and became a part of the CSI Calgary system and family.”
CSI Calgary staff worked closely with the team’s coaches and managers. Osadec’s focus was working on the basics. He says, “because water polo is a skill-based sport where there isn’t a lot of transfer from the gym to the pool, the emphasis was on getting the athletes fit, strong and able to recover.” It wasn’t long before everyone noticed a difference. Randall confirms that, “the work we did with Jeff helped give us more confidence in our strength, which translated to the pool in many ways, like having more stability on defence.”
A new training sequence was worked into the program by physiologist Dr. David Smith, and nutritionist Kelly Drager helped the men reach their needs of 5000-7000 calories a day. John Conway, an attacker, says “the level of expertise and professionalism in all sporting areas across CSI Calgary has given our team the tools we need to compete at an elite level.”
At the recent Olympic qualifying tournament in Trieste, Italy, the team fell devastatingly short of earning their ticket to Rio de Janeiro for the 2016 Olympics. Despite posting a comeback tie against Hungary in the preliminary stages – an unprecedented result that drew praise from other teams – a loss against Spain in the quarterfinals closed the book on this Olympic cycle. Conway sums up the disappointment that is still sinking in, “The difference in qualifying was one goal. As much of a heartbreak as that is, it can still be seen as a huge positive as we are within inches of qualifying for the Olympics.”
Even still, there is a bright outlook for the future. “This team is the best we’ve ever fielded” says Randall. “We’ve never had a team of this quality before; it’s the greatest group of guys ever.” Adds Conway, “Our group has known for a while that we could do great things. Canada has been, and will continue to be, a top contending team in the sport of water polo.”
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary Written by Kristina Groves: @kngrover Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
Kelly Drager, diététiste en nutrition sportive à l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS de Calgary), fait ses preuves grâce à un projet novateur auprès des membres de l’équipe canadienne de lutte. Le projet a été financé par Innovations pour l’or, un programme de recherche appliquée dans le sport dirigé par À nous le podium.
Kelly et Mac Read, entraîneur de musculation et de conditionnement physique de l’ICS de Calgary, en collaboration avec Erik Groves, gérant de la Recherche et de l’Innovation, ont recueilli des renseignements afin de trouver la façon idéale pour les lutteurs de perdre du poids avant la pesée pré-compétition, tout en réduisant au minimum les incidences sur leur performance. Les données recueillies jusqu’à présent proviennent de trois compétitions différentes (Championnats panaméricains, Jeux panaméricains et championnats mondiaux) et, selon Kelly, elles pourraient avoir des répercussions importantes sur la performance et permettre « une avancée dans le sport ».
Leurs recherches visent à donner aux athlètes un plan de performance plus précis pour perdre du poids avant une compétition. Cela pourrait réduire le stress associé aux pesées et, par conséquent, permettre aux athlètes de se concentrer davantage sur leur performance. Au sujet des résultats, Kelly affirme : « Nous commençons à observer des tendances dans les catégories de poids. Il est avantageux d’avoir des données pour chaque catégorie de poids, cela permet d’élaborer des lignes directrices propres à chacune. »
L’équipe a documenté le poids et la gravité spécifique de l’urine (degré d’hydratation) des athlètes durant la période de perte de poids pré-compétition. Les données montrent la façon dont les athlètes récupèrent entre la pesée et le moment de la compétition. Ces courbes de perte et de prise de poids peuvent aider les athlètes à élaborer des plans uniformes et prévisibles lors d’événements importants. Mac et Kelly étudient actuellement ce qui se passe durant l’entraînement habituel. En surveillant le rythme cardiaque, le taux d’effort perçu, le poids et la gravité spécifique de l’urine des athlètes, ils sont en mesure de déterminer ce qui est normal durant les semaines d’entraînement.
Ce projet est particulièrement emballant, car, comme le dit Kelly : « Il est possible d’appliquer les résultats aux catégories de poids d’autres sports, comme le judo. Notre objectif est de préparer les athlètes afin qu’ils puissent offrir une meilleure performance. »
À long terme, ce projet pourra également aider les athlètes en voie de perfectionnement à reconnaître que le but principal du sport est la performance, et non la perte de poids avant une compétition. Kelly veut également promouvoir « une meilleure santé, une meilleure croissance et un meilleur développement des os » chez les jeunes athlètes.
Ultimement, ces données aideront les meilleurs lutteurs au Canada à offrir de meilleures performances au niveau international. Kelly insiste toutefois sur le fait très important qu’elles « contribueront à assurer un meilleur développement et une meilleure santé pour les athlètes ».
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
For Olympic coach Les Gramantik recovery days are not optional, they’re a must. It wasn’t always this way for his training group, especially when Gramantik first came through the coaching system 40+ years ago.
“Athletes were trained very hard and not enough thought was given to recovery”, says Gramantik. “Now as we know, recovery is an integral part of training; without adequate proper recovery it is impossible to train and perform well”.
Gramantik relies on a team of professionals, an Integrated Support Team (IST), to assist his athletes in optimal recovery strategies. Qualified service providers at CSI Calgary contribute to this leading edge approach in addressing the individual athlete’s needs and supporting coaches in decision-making. As Gramantik explains, “It doesn’t matter how much I read, I stay away from giving advice about anything I’m not trained for, so it’s helpful to be able to direct athletes to experts in other fields.”
Performance Dietitian Kelly Drager is one of those professionals accessible through CSI Calgary. Drager sets athletes up for success by focusing on a maximum of three new modifications at a time to foster consistency, not perfectionism. This approach removes the daunting task of trying to follow a strict meal plan, which can be discouraging for anyone who is trying to create new habits.
“Because we work in an athlete-centered approach we want to get the athlete to pull off something they can take charge of and feel like it would benefit them at the highest level,” Drager says. “Little successes can create a cascade effect of other positive changes.”
For example, Drager says the critical question for athletes to consider is “what are you eating and what are you missing?” when addressing their daily food intake: during heavy training days replenishing energy stores appropriately in relation to what energy was expended.
The same consideration is made for lighter training days and having a plan that enables them to adjust accordingly.
Though a coach can tell an athlete to rest and a dietitian can guide an athlete to refuel, one of the hardest parts of recovering for an athlete with a competitive mindset is to convince them to mentally shut down.
Derek Robinson is a Mental Performance Consultant who has been based at CSI Calgary for more than a decade. “The biggest thing about recovery is a mindset that allows the athlete to give themselves permission to turn their mind off.”
In his role as an IST Service Provider for a team sport, Robinson addresses the mental side of recovery by implementing a designated 15 to 20 minute evening recovery session when the team is on the road. This includes a protocol of handing in their phones (after connecting to family) allowing athletes to mentally commit to actively engaging in the relaxation session — literally, “turning it off”. These sessions promote a state of relaxation in order to prepare their bodies and minds for a good night’s sleep, which Robinson says can be often overlooked as a recovery tool but is key to a holistic athlete-centered approach.
Robinson describes it as a bit of a catch-22, in that sleep should be stressed for optimal recovery, but it shouldn’t be stressed about. “You can control your habits surrounding sleep but you can’t control when you fall asleep. That’s when you have to just let go. That’s when you just trust you will fall asleep and you do not worry about it because worrying about it is psychological insomnia.”
It’s sound expert advice such as this, in areas that were once thought of as trivial, that coaches such as Gramantik are now able to implement as a part of a well-rounded IST program, supporting athletes in getting them to the podium.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary Written by Jessica Zelinka Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto 15/02/17
Emily Wagner did not always have her heart set on becoming a triathlete. The 18-year-old Calgarian grew up playing a wide range of community sports including ringette, soccer, and gymnastics. However, it was her prowess in competitive swimming and cross country running that prompted someone to suggest she test her abilities in a triathlon at the age of fifteen.
Three years later, the Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary) athlete has been named Junior Triathlete of the Year. Wagner admits, “I really was not expecting it! There were a lot of other strong junior triathletes who had a great year as well.”
Wagner has been supported by the CSI Calgary since September 2013, only three months after she competed in her first triathlon. She was seen as an athlete with great potential by the CSI Calgary’s Lead of Athlete Development Paula Jardine and became part of the Talent Lab program. Wagner says the program has been “a great platform that provided me with the resources necessary to initiate my triathlon career. The services have been a great help to my success thus far. Testing in the Sport Performance Laboratory has helped my training, giving me a base line to work with and improve on throughout the season while allowing exercise physiologists to monitor and plan my program.”
Jardine notes, "The CSI Calgary recognized Emily's potential right away and we have been working with her since she started her triathlon career to build up her structural tolerance for training. Many good female triathletes are prone to overtraining injuries and fail to sustain their performances. We put in place a long term program for Emily designed to help her make the transition from Junior athlete to Olympian by making her a more resilient athlete."
Funding provided by B2Ten helped to support the CSI Calgary Talent Lab Project in 2015. Thanks in part to their support, up and coming athletes such as Wagner have had access to strength training and physiology support, as well as medical and paramedical services through the Talent Lab. For Wagner, meeting with Registered Dietitian Kelly Drager about questions or concerns regarding her diet, working on strength training with coach Anna Aylwin, and paramedical treatment with Shayne Hutchins have been crucial.
Wagner says, “The services provided from the CSI Calgary have allowed me to grow and develop as an athlete.” Moving forward, Wagner is looking to improve on her eighth place result from last year’s Junior World Championship by finishing in the top five in Cozumel, Mexico. Next season, she will advance to the Elite category and begin training for the 2020 Olympic Games.
For more information on the Talent Lab Project, please contact Paula Jardine at Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
Blog post by Canadian Sport Institute Calgary Performance Dietitian Kelly Drager
We commonly hear about strategies to reduce travel illness and/or diarrhea when planning for international trips. Less commonly talked about but can be quite disruptive for an athlete’s mental well-being and performance plan is traveling constipation. Jetlag occurs due to circadian desynchronization from long haul travel across multiple time zones. Just like the body works on a timeclock, there are many other human physiological and psychological components that alter rhythmically around a 24-hour time frame. While not a scientific term, “gut lag” is a common gastrointestinal side-effect reported by our jet setting athletes. Athletes often report having delayed bathroom times or not going for days upon arrival. It’s like the gut is lagging behind the regular routine, and for some feels like digestion is totally out of whack! The changes in travel bowel habits is likely a combination of lack of movement, change in size and timing of food intake, type of food eaten, lower fibre content of food, stress related to travel, limited access to bathroom options or inability to respond to bathroom urges AND all the other various symptoms as a results of jetlag that play a role in the normal digestion rhythm (i.e. modification in blood flow, appetite and satiety hormones, sleep cycle). If you find that this is you, here are four simple strategies to consider for gut lag:
Pre-plan for the meals and snacks that you require while traveling
Even down to pre-ordering the inflight meals that might be more suitable for your needs, particularly if you have dietary restrictions...or if you just want a better meal...These pre-ordered meals seem to have come from another land, they are more colorful, have a variety of nutrients and often seem more appealing than the regular options. I often look over to those that thought ahead and think, “I’ll have what she’s having, please.”
At the very least, stick to your regular hydration plan
Take an empty fluid container on the plane so you can fill up when needed. Have a pre-set idea of an amount that you feel you should be achieving and set out to match that.
Have some stress relieving strategies for the duration of travel
Whether this includes mindfulness apps that focus on breathing or organizing some exercise throughout the travel. Have a few options to alleviate your travel stress.
Focus on the other adjustments to improve jetlag symptoms such as behavioral (light/dark exposure) and pharmacological (as deemed appropriate by your medical/support staff) interventions
There is limited research to support that modifying meal timing combats symptoms of jetlag. The best solution for athletes struggling with gut lag is to work off personal experiences and start developing a plan that is individual and effective. Working with a Sport RD who can pinpoint areas in your habits / routines and food choices may bring you closer to that individual solution!
References:
Forbes-Robertson S. et al. Circadian disruption and remedial interventions. Sports Medicine 2012; 42(3): 185-208.
Halson S and Burke L. Nutrition and Travel: From jetlag to catering. International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism 2018; 29(2): 1-24. DOI: 10.1123/ijsnem.2018-0278
Reilly T. et al. Nutrition for travel. Journal of Sport Sciences 2007; 25(S1): S125-S134.
Roach G. and Sargent C. Interventions to minimize jet lag after westward and eastward flight. Frontiers in Physiology 2019; 10(927): doi: 10.3389/fphys.2019.00927
Article de blogue de Kelly Drager, diététiste de la performance de l’Institut canadien du sport de Calgary
Nous entendons souvent parler de stratégies pour réduire les risques de maladies en voyage ou de diarrhée lorsque nous planifions un voyage à l’international. Par contre, nous entendons plus rarement parler de la constipation due au voyage, qui peut être très néfaste pour le bien-être mental et la performance d’un athlète. Le décalage horaire est causé par un bouleversement du rythme circadien lors de voyages de longue durée à travers plusieurs fuseaux horaires. Notre corps fonctionne selon une horloge biologique et plusieurs aspects physiques et psychologiques suivent un rythme basé sur une période de 24 heures. Même si le « décalage intestinal » n’est pas un mot scientifique, il désigne un effet secondaire gastro-intestinal courant signalé par nos athlètes en décalage horaire. Les athlètes signalent souvent qu’ils éprouvent un délai au moment d’aller aux toilettes, ou qu’ils n’y vont pas pendant des jours après leur arrivée. C’est comme si l’intestin ne suit plus la routine régulière et certains ont l’impression que leur digestion est perturbée. Les changements dans les habitudes intestinales lors des voyages sont probablement causés par une combinaison de manque d’activité, d’une modification de la quantité et du moment du repas, du type de nourriture, d’un manque de fibres, de stress relié au voyage, d’accès limité à une salle de bain ou d’une incapacité à se soulager, ainsi que par tous les autres symptômes divers causés par le décalage horaire qui jouent un rôle dans le rythme normal de la digestion (modification du flux sanguin, de l’appétit et de l’hormone de satiété et du cycle de sommeil). Si vous éprouvez ce type de problème, voici quelques stratégies à envisager pour réduire le décalage intestinal :
Planifiez les collations et les repas dont vous aurez besoin en voyage.
Vous pouvez même précommander des repas en avion qui conviennent mieux à vos besoins, surtout si vous avez des restrictions alimentaires ou si vous voulez simplement un meilleur repas. Ces repas précommandés sont très différents; ils sont plus colorés, offrent une variété de nutriments et sont plus appétissants que les options ordinaires. Je regarde souvent ce que les autres ont pris et je demande la même chose.
Au moins, respectez votre plan d’hydratation habituel
Apportez une bouteille vide dans l’avion pour la remplir en cas de besoin. Ayez une bonne idée de la quantité dont vous croyez avoir besoin et assurez-vous de la respecter.
Ayez quelques stratégies pour évacuer le stress pendant la durée du voyage
Ce peut être une application de pleine conscience axée sur la respiration ou l’organisation d’un exercice pendant le voyage. Pensez à avoir quelques options pour réduire votre stress.
Mettez l’accent sur les autres ajustements pour réduire les symptômes du décalage horaire, dont l’aspect comportemental (exposition à la lumière et la noirceur) et l’aspect des interventions pharmaceutiques (comme jugé approprié par le personnel médical ou de soutien)
Il y a peu de recherches qui soutiennent que le changement d’horaire de prise des repas réduit les symptômes du décalage horaire. La meilleure solution pour un athlète qui souffre de décalage intestinal est d’examiner ses propres expériences et de commencer à faire un plan personnalisé efficace. Consulter un diététiste du sport capable de cibler des aspects de vos habitudes et de vos choix alimentaires peut vous aider à trouver votre solution personnelle.
Références :
Forbes-Robertson S. et al. Circadian disruption and remedial interventions. Sports Medicine 2012; 42(3): 185-208.
Halson S and Burke L. Nutrition and Travel: From jetlag to catering. International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism 2018; 29(2): 1-24. DOI: 10.1123/ijsnem.2018-0278
Reilly T. et al. Nutrition for travel. Journal of Sport Sciences 2007; 25(S1): S125-S134.
Roach G. and Sargent C. Interventions to minimize jet lag after westward and eastward flight. Frontiers in Physiology 2019; 10(927): doi: 10.3389/fphys.2019.00927
For many athletes, the start of 2016 brings the Rio de Janeiro Olympic Games deeper into focus. This is the case for Canada’s top ranked women wrestlers: Jasmine Mian, Danielle Lappage, Erica Wiebe, Dorothy Yeats, Michelle Fazzari, Samantha Stewart, and Jillian Gallays.
The athletes and their support team were at WinSport from January 4-8 for their Olympic kick-off training camp with the goal of building their Olympic performance plan. Athletes first went through medical evaluations led by Dr. Katie MacGregor followed by strength, physiological and nutritional assessments at the Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary). This was to determine their preparation state and identify where improvements are needed leading into the Games.
Head Wrestling Coach for the Olympic Games Leigh Vierling also used the camp to work with his athletes on a Key Opponent Analysis. Strength and Conditioning Coach Mac Read saw extreme value in the camp format because, “Normally the wrestling camps have up to 40 athletes. We had seven female athletes allowing for much more individual attention and focus. They also worked together to build a strong team atmosphere.”
Physiologist Erin Sargent worked with the athletes on their cardiovascular conditioning to ensure that they can sustain high intensity throughout a match. She notes that this will also “help improve their ability to recover between matches as the athletes can have up to six or seven matches in one day.”
Under the direction of Wrestling Canada, Registered Dietitian Kelly Drager examined all aspects of the recovery and weight cutting processes that wrestlers need to perform before every major competition.
Jasmine Mian, a 48-kilogram wrestler, enthused, “The camp was a great way to kick off the new year. We were able to see how far we have come and formulate a plan to get where we need to be. I am pushing myself to be ready for Rio, but I also see how hard the staff at the CSI Calgary are working to make sure we are ready. It gives me a lot of confidence heading into the Games because even though wrestling is an individual sport, I have a whole team supporting me. The culture of excellence has been integral to my success both on and off the mat.”
75-kilogram wrestler Erica Wiebe emphasizes the sentiments of Mian, noting, “Every year the team becomes more efficient at collaborating so that our performance on the mat becomes a direct result of the work that we put in on a daily basis. They really embody what it means to work as a cohesive team. I know I am in good hands.”
A veteran of four Olympic Games, Coach Vierling is confident the kick-off camp was a success, saying, “I believe we have created outstanding practices in preparing our athletes for Olympic success. Our team is young, keen, and ready to commit to the work ahead! ”
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary Written by Brittany Schussler: @BSchussler Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto