#MerciCoach
Quand Quin Sekulich était en première année, il disait qu’il voulait devenir un athlète olympique lorsqu’il serait grand, mais il ne savait pas encore dans quel sport. Après plusieurs années à pratiquer le saut en longueur, il y est presque arrivé, mais de sérieuses blessures l’ont forcé à faire une croix sur son rêve.
Sa carrière d’athlète était peut-être terminée, mais elle allait encore lui servir. Sekulich affirme que les erreurs qu’il a commises lorsqu’il était plus jeune ont considérablement influencé sa façon d’entraîner ses athlètes. Certains d’entre eux ont même participé aux Olympiques, comme l’athlète en bobsleigh Justin Kripps, qui vise une troisième participation aux Jeux avec Sekulich comme entraîneur.
« J’ai appris de mes erreurs. Aujourd’hui, en tant qu’entraîneur, j’aide mes athlètes à ne pas les répéter », affirme Sekulich. « Durant ma carrière d’athlète, j’ai eu beaucoup de blessures attribuables au surentraînement et au manque de repos. Dans une telle situation, la moindre erreur technique peut causer une blessure. »
Il a adopté une approche différente lorsqu’il est devenu entraîneur. Il a diminué le volume d’entraînement, tout en gardant la même qualité et la même intensité. « Au début, on me critiquait parce que mes athlètes avaient un programme d’entraînement moins chargé que les autres, mais je suis resté fidèle à ma philosophie et je laisse parler les résultats. Mes athlètes demeurent en santé et connaissent du succès. »
La transition vers la carrière d’entraîneur s’est faite tout naturellement pour Sekulich, qui est maintenant entraîneur de force et vitesse – mentor pour Bobsleigh Canada à l’Institut canadien du sport (ICS) de Calgary. Il se spécialise dans le sprint et la mécanique du sprint en tirant profit de sa propre carrière en saut en longueur.
Son excellente réputation s’explique par son travail et son succès. Bien qu’il suive de près les plus récentes études et autres découvertes scientifiques, c’est son intuition et son expérience qui font de lui un entraîneur reconnu sur la scène mondiale. Selon Justin Kripps, Sekulich se distingue grâce à son œil aiguisé pour la technique et sa capacité à apprendre comment chaque personne réagit, ce qui lui permet de personnaliser ses interventions auprès de chaque athlète.
Son dévouement et sa volonté de réussir sont des qualités que l’on retrouve chez tous les bons entraîneurs et les bonnes entraîneuses. Cependant, la plupart ne sont pas appréciés à leur juste valeur et leur importance est rarement soulignée. Comme Sekulich, la plupart des entraîneurs et des entraîneuses font ce métier parce qu’ils adorent voir leurs efforts se traduire par de meilleures performances de leurs athlètes. Ils ne cherchent pas à se retrouver sous les feux de la rampe.
Heureusement, le travail de toutes les entraîneuses et de tous les entraîneurs canadiens est souligné cette semaine dans le cadre de la Semaine nationale des entraîneurs, une campagne de l’Association canadienne des entraîneurs qui célèbre le l’impact positif incroyable des entraîneurs et des entraîneuses auprès des athlètes et des communautés partout au Canada.
« Au Canada, nous investissons dans nos entraîneurs et nos entraîneuses. Le but est de reconnaître cet investissement », explique Jason Sjostrom, directeur du programme d’entraînement de lʼICS de Calgary. « Les entraîneurs et les entraîneuses jouent un rôle important dans la communauté. Ils sont les responsables de ce tremplin vers une vie saine remplie d’activité physique et de participation à des sports, peu importe si les personnes deviennent des athlètes olympiques », ajoute-t-il.
Sekulich est très conscient des besoins en formation de qualité dans le système sportif. Il peut deviner quels athlètes ont eu de bons entraîneurs de développement grâce à leur façon de se déplacer lorsqu’ils arrivent devant lui. « Ce niveau de coaching est très important », dit-il.
Dans un sport où les carrières sont souvent écourtées par des blessures (il l’a lui-même vécu) le bilan de Sekulich est remarquable. Ses athlètes ont connu de longues carrières et plusieurs d’entre eux sont encore actifs. Kripps travaille avec Sekulich depuis qu’il a fait la transition de l’athlétisme au bobsleigh, il y a 12 ans, et il est toujours aussi en forme à l’âge de 30 ans.
Sjostrom dit les choses comme : « Sekulich consacre beaucoup d’efforts à entraîner ces chevaux; ce sont des gars forts et costauds qui sont restés en santé, et une bonne partie du mérite lui revient. »
Les athlètes peuvent gagner une fête au Parc national olympique du Canada en publiant une photo et utilisant le mot-clic #MerciCoachYYC durant la Semaine nationale des entraîneurs. Rendez-vous sur Twitter sans tarder!
https://www.winsport.ca/aboutwinsportcanada/thankscoachyyc.cfm
Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
28/09/17
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