Canadian Biathletes and fans are about to enjoy a long-awaited international competition. From February 1-7, the Canmore Nordic Centre will host the 2016 BMW Biathlon World Cup, the first in Canmore since 1994.
Canada will be represented by a strong contingent. The female competitors will be Rosanna Crawford, Julia Ransom, Sarah Beaudry, Zina Kocher and Megan Tandy, while the males will be Nathan Smith, Brendan Green, Macx Davies, Christian Gow and Scott Gow. All athletes are Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary) supported, training at the CSI Calgary hub in the Bill Warren Training Center (BWTC). Owned and operated by WinSport, the BWTC is housed at the legendary Canmore Nordic Centre.
Canada’s home field advantage for the World Cup comes at a critical time. This is allowing the team to prepare at home for to the upcoming World Championships March 3-13 in Norway. It will provide the CSI Calgary’s Integrated Support Team (IST) the opportunity to be close to the athletes, giving them access to massage and physiotherapy, as well as direct contact with their strength coach, mental performance consultant and physiologist. Sport Physiologist Jessica Kryski emphasizes, “It is rare for the IST to have such great access to the athletes prior to a major championship. This will allow direct contact, which is not always the case due to costs associated with travel.”
Reigning World Championship Silver Medallist Nathan Smith is looking forward to performing on his home track, saying, “I grew into the athlete I am today on those trails. I will have a definite advantage being able to sleep in my own bed, eat my own food, and being very familiar with the range and course. On a personal level, the World Cup here is almost more important than World Championships.” Smith is proud to have the opportunity to show his home venue to the world, declaring, “I have yet to see somewhere that compares to Canmore.”
The anticipation goes beyond the athletes to the Biathlon Canada staff. High Performance Director Eric de Nys notes, “The beauty of racing at home is having the opportunity to showcase your passion to friends, family and supporters. For years the athletes have trained hard to then leave Canada and demonstrate their skills internationally. To be able to do this at home is a real honour and exudes a sense of pride.”
National Team Coach Roddy Ward is excited about the athletes’ chances to be on the podium in front of their biggest supporters, saying, “Rosanna Crawford and Nathan Smith teamed up for a silver medal in the last single mixed relay and now they will get a chance to team up again to compete for a medal. Youngsters on the team have also made huge strides this year with Macx Davies securing his first top 10 and Julia Ransom posting her first top 20.”
Don’t miss your opportunity to cheer on Canadian athletes as they fight for medals in beautiful Canmore! For tickets and information please visit http://canmorebiathlon.ca
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @BSchussler
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
Les yeux grands ouverts, on fixe le cadran, notre cœur bat la chamade, on gigote, on se retourne, on s’inquiète de ne pas dormir... le calvaire! Un sommeil perturbé la veille d’une importante course est déconcertant pour tout athlète. Alors que l’expérience elle-même peut s’avérer troublante, ce qui est plus important quand on parle de sommeil, c’est la qualité et la durée à long terme.
Selon la Dre Amy Bender, une chercheuse universitaire postdoctorale à la University of Calgary et le Centre for Sleep and Human Performance, il est peu probable que la perte de quelques heures de sommeil avant une compétition influence les performances. C’est plutôt le manque persistant de sommeil adéquat durant une période d’entraînement ou une saison complète qui peut avoir un impact négatif sur un athlète. « Le manque chronique de sommeil est la principale préoccupation, et nous tentons de le gérer tout au long d’une saison », explique-t-elle.
« Des recherches en cours indiquent qu’il y a une association entre les performances et la durée et la qualité du sommeil », affirme la Dre Bender. Les études soutiennent le lien entre le sommeil et les performances. Cependant, il est difficile de contrôler toutes les variables, car on peut attribuer les améliorations de la performance à d’autres facteurs, dont la pratique.
Jess Kryski, physiologue du sport de l’ICS de Calgary pour les équipes de ski de fond et de biathlon du Canada, a remarqué un lien potentiel entre le sommeil et les performances de ses athlètes. Dans un cas, deux athlètes ont vécu des périodes de qualité et de quantité de sommeil réduites durant la saison de course. « Leurs performances n’étaient pas bonnes, et même si nous ne pouvons l’attribuer uniquement aux problèmes de sommeil, ceux-ci ont certainement joué un rôle », note Mme Kryski.
Le manque de récupération à la suite d’entraînements et de courses en raison d’un manque de sommeil pose des défis. D’après l’expérience de Mme Kryski, pour certains athlètes souffrant de périodes de sommeil trouble, la modification même importante de leur entraînement n’a pas réussi à régler le problème comme elle l’aurait voulu, car la récupération nécessaire n’était simplement pas au rendez-vous.
De plus, selon Mme Kryski, « en travaillant avec les équipes et en utilisant les outils de surveillance à notre disposition au fil des ans, on a constaté que lorsque l’entraînement ou la compétition ne vont pas bien, la qualité et la durée du sommeil ont tendance à être réduites ».
Dre Bender est l’enquêteuse principale de plusieurs études en cours se penchant sur le sommeil et sa relation avec la récupération et les performances des athlètes de l’ICS de Calgary. Elle collabore avec des athlètes et des équipes partout au pays afin d’évaluer le sommeil de base et l’impact de stratégies d’optimisation du sommeil. De plus, Dre Bender travaille avec des équipes afin de mettre en œuvre des stratégies de gestion des symptômes du décalage horaire composées d’un plan de voyage comportant des volets à la fois préalable et à destination.
À l’aide du questionnaire d’évaluation du sommeil des athlètes et d’un moniteur d’activité porté au poignet, Dre Bender évalue les habitudes et les tendances de veille et de sommeil types. L’athlète mettra alors des stratégies d’optimisation du sommeil en œuvre, par exemple l’augmentation du sommeil nocturne, les siestes et la réduction de l’exposition à la lumière bleue avant d’aller se coucher.
Enfin, elle évaluera le sommeil de l’athlète durant la période d’optimisation et le comparera au sommeil de base. Alors que la durée du sommeil est généralement mesurée à l’aide du moniteur d’activité porté au poignet, la qualité du sommeil est une mesure principalement subjective qu’on recueille à l’aide de questionnaires. Des données sont en cours d’analyse, et selon les résultats préliminaires, on signale la réduction de la fatigue et l’amélioration de l’humeur, ainsi que l’augmentation de la satisfaction à l’égard de la qualité du sommeil durant la période d’optimisation par rapport à la période de base.
Une des habitudes que les athlètes ont le plus de difficulté à modifier, c’est l’exposition à la lumière bleue émanant d’appareils électroniques durant les heures avant d’aller au lit, qui peut nuire au sommeil. « La lumière bleue indique à notre cerveau de se réveiller, ce qui peut influencer le temps requis pour s’endormir et les périodes d’éveil durant la nuit, explique Dre Bender. Elle réduit la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui cause la somnolence le soir. »
Lors de la période d’optimisation du sommeil, on demande aux athlètes de porter des lunettes qui bloquent 99 % de la lumière bleue émanant des écrans. Elles peuvent réduire les effets négatifs sur le sommeil pour les athlètes exposés à des écrans dans les deux heures avant de se coucher.
Au bout du compte, l’objectif des recherches de la Dre Bender consiste à améliorer les performances au moyen d’un meilleur sommeil. Il s’agit d’une autre pièce du casse-tête pour permettre aux athlètes d’atteindre leur plein potentiel sportif. Dormir et peut-être gagner!
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
26/10/16
With Canadian Nordic and Para Nordic athletes gaining momentum on the world stage, athlete and coach needs for CSI Calgary’s Integrated Support Team (IST) services are growing. This is where Jessica Kryski, CSI Calgary Sport Physiologist provides the necessary support.
Originally based out of CSI Calgary’s main offices, Kryski’s expertise was increasingly being utilized by Canmore Nordic athletes and coaches, and travel between Calgary and Canmore was intensifying. In June 2016, Kryski moved to Canmore to be a better on-site liason with the Nordic National teams.
Kryski assists with weekly and yearly Nordic planning, physiological testing, monitoring and she also helps at some training sessions. Being based in Canmore allows her to be more available to the High Performance Directors, coaches, skiers and other IST members. “It is very useful to be able to attend training sessions more regularly in order to properly gauge their load and impact,” explains Kryski. “Being permanently on site allows opportunity for more spontaneous conversations, and building stronger relationships and trust with the teams.”
Emily Nishikawa is a Canmore-based cross country ski athlete, primarily competing in distance events. Kryski has been working with her for the past few years, and they have developed a strong working relationship. “ I feel like I can always run questions by her and really value her expert opinion. Together with my coach, we can tailor my training plan according to test results as well as daily monitoring. Having Jessica based in Canmore just makes everything much easier and more smooth.”
Cross Country Ski Canada notices a difference now that they have a CSI Calgary IST member on site. “It’s made a huge difference having Jessica’s expertise in Canmore full time, working as a collective with all the Nordic disciplines amassing a large bank of knowledge,” says Tom Holland, High Performance Director. “Kryski’s work also extends across the country with National and Development team athletes and coaches.“
The change is also beneficial to other IST members within the CSI Calgary. Anna Aylwin, Head Calgary Strength and Conditioning Coach for Nordic sports says that Kryski’s move to Canmore has elevated the IST approach to new levels. “The way we work as an IST with Nordic sports is very hands on. Having Jessica there gives us more of an established base and knowing she’s there makes working with these athletes in a satellite location much more efficient. I feel that we’ve made a huge step forward in establishing a centre of excellence for Nordic sports.”
Cross Country Ski Canada, Biathlon Canada and Para Nordic Skiing have their home base at the Canmore Nordic Centre. With access to more than 100 km of world class trails, 31 firing lanes for biathlon, a paved rollerski loop and biathlon competition trails, more than 25 CSI-supported National Team athletes, and additional development groups train at the Centre.
Ski Nationals 2017 will be held at the Canmore Nordic Centre from March 18 – 25, 2017. It’s a great opportunity to see Canada’s best compete leading up to the Peyongchang Olympics in February 2018.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Lisa Thomson
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
22/02/17
Les biathloniens canadiens et les partisans sont sur le point de vivre une compétition internationale attendue depuis longtemps. Du 1er au 7 février, le Canmore Nordic Centre accueillera la Coupe du monde de biathlon BMW 2016, la première à Canmore depuis 1994.
Le Canada compte de nombreux représentants. Les membres de l’équipe féminine sont : Rosanna Crawford, Julia Ransom, Sarah Beaudry, Zina Kocher et Megan Tandy, et ceux de l’équipe masculine sont : Nathan Smith, Brendan Green, Macx Davies, Christian Gow et Scott Gow. Tous les athlètes sont soutenus par l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary), et s’entraînent au centre d’activités de l’ICS Calgary du centre d’entraînement Bill Warren. Détenu et exploité par WinSport, le centre d’entraînement Bill Warren est situé au légendaire Canmore Nordic Centre.
L’avantage du terrain en sol canadien pour la Coupe du monde survient à un moment critique. Cela permet à l’équipe de se préparer à domicile pour les Championnats du monde qui auront lieu en Norvège, du 3 au 13 mars. Cela donnera aussi l’occasion à l’équipe de soutien intégré de l’ICS Calgary d’être près des athlètes, de leur donner accès à des massages et à de la physiothérapie, ainsi que de leur permettre d’avoir des contacts directs avec leur entraîneur de musculation, leur conseiller en performance mentale et leur physiologiste. Jessica Kryski, une physiologiste sportive, affirme ceci : « Il est rare que l’équipe de soutien intégré ait un aussi bon accès aux athlètes avant un important championnat. Cela lui permet d’avoir des contacts directs avec eux, ce qui n’est pas toujours le cas en raison des coûts associés aux déplacements. »
Nathan Smith, médaillé d’argent aux Championnats du monde, a hâte de compétitionner à domicile : « Je suis devenu l’athlète que je suis aujourd’hui en m’entraînant sur ces pistes. J’aurai un avantage indéniable, car je pourrai dormir dans mon lit, manger ma nourriture, en plus de bien connaître le terrain et le parcours. Sur le plan personnel, la Coupe du monde ici est presque aussi importante que les Championnats du monde. » Nathan est fier d’avoir l’occasion de montrer son domicile au monde entier : « Je n’ai pas encore trouvé de lieu comparable à Canmore ».
En plus des athlètes, l’enthousiasme gagne aussi les employés de Biathlon Canada. Eric de Nys, directeur de haute performance, souligne ceci : « La beauté des compétitions à domicile est d’avoir la possibilité de montrer votre passion à vos amis, à votre famille et à vos partisans. Les athlètes s’entraînent fort pendant de nombreuses années pour ensuite quitter le Canada et montrer leurs compétences partout dans le monde. Pouvoir faire cela à la maison est un véritable honneur et entraîne un sentiment de fierté. »
Roddy Ward, entraîneur de l’équipe nationale, est enthousiaste à l’idée que les athlètes aient la chance de monter sur le podium devant leurs plus grands partisans : « Rosanna Crawford et Nathan Smith ont fait équipe et ont remporté une médaille d’argent au dernier relais mixte simple, et ils ont maintenant la chance de faire équipe de nouveau afin de remporter une médaille. Les plus jeunes membres de l’équipe ont aussi obtenu d’excellents résultats cette année. Macx Davies s’est classé parmi les 10 premiers et Julia Ransom s’est classée parmi les 20 premières. »
Ne manquez pas l’occasion d’acclamer les athlètes canadiens qui tenteront de remporter des médailles dans la belle ville de Canmore! Pour acheter des billets et obtenir de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web http://canmorebiathlon.ca
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
Comme les athlètes canadiens de sports nordiques et para-nordiques prennent leur élan sur la scène internationale, les athlètes et les entraîneurs ont de plus en plus besoin des services de l’équipe de soutien intégré de l’ICS Calgary. C’est là que Jessica Kryski, physiologiste sportive de l’ICS Calgary, fournit l’appui nécessaire.
Madame Kryski, travaillant à l’origine dans les bureaux principaux de l’ICS Calgary, a vu son expertise de plus en plus utilisée par les athlètes et les entraîneurs de sports nordiques de Canmore. Elle voyageait de plus en plus fréquemment entre Calgary et Canmore. En juin 2016, elle est déménagée à Canmore pour mieux coordonner les activités des équipes nationales de sports nordiques sur place.
Madame Kryski participe à la planification hebdomadaire et annuelle des sports nordiques ainsi qu’aux tests et aux suivis physiologiques, en plus d’offrir son aide lors de certaines séances d’entraînement. Être installée à Canmore lui permet d’avoir plus de temps à offrir aux directeurs de haute performance, aux entraîneurs, aux skieurs et aux autres membres de l’équipe de soutien intégré. « C’est très pratique de pouvoir assister aux séances d’entraînement plus souvent afin de bien évaluer la charge et l’impact, explique Mme Kryski. Être toujours sur place permet d’avoir plus de conversations spontanées, de tisser des liens plus étroits et d’obtenir la pleine confiance des équipes. »
Emily Nishikawa est une fondeuse établie à Canmore, qui participe surtout à des épreuves de longue distance. Madame Kryski travaille avec elle depuis quelques années et elles ont développé une excellente relation de travail. « Je sens que je peux toujours lui poser des questions et j’accorde beaucoup d’importance à son opinion d’expert. Avec mon entraîneur, nous pouvons personnaliser mon plan d’entraînement selon les résultats à des tests et le suivi quotidien. Le fait que Jessica soit installée à Canmore rend tout plus facile et fluide. »
Ski de fond Canada remarque une différence maintenant qu’un membre de l’équipe de soutien intégré de l’ICS Calgary est sur place. « Cela fait une énorme différence de pouvoir compter sur l’expertise de Jessica à Canmore à temps plein, de travailler collectivement avec toutes les disciplines de sports nordiques et d’acquérir de nombreuses connaissances, explique Tom Holland, directeur de haute performance. Le travail de Mme Kryski se fait aussi sentir dans tout le pays chez les athlètes et les entraîneurs des équipes nationales et des équipes de développement. »
Le changement profite aussi aux autres membres de l’équipe de soutien intégré au sein de l’ICS de Calgary. Anna Aylwin, entraîneure-chef, musculation et préparation physique pour les sports nordiques mentionne que le déménagement de Mme Kryski à Canmore a amené l’approche de l’équipe de soutien intégré vers de nouveaux sommets. « L’approche du travail de l’équipe de soutien intégré pour les sports nordiques est très pratique. Que Jessica soit là nous donne une base plus stable. Savoir qu’elle est là rend le travail avec les athlètes d’emplacements satellites beaucoup plus efficace. Je crois que nous avons fait des pas de géants afin d’établir un centre d’excellence pour les sports nordiques. »
Ski de fond Canada, Biathlon Canada et le ski para-nordique sont tous établis au Canmore Nordic Centre. Le centre, qui donne accès à plus de 100 km de pistes de calibre mondial, à 31 couloirs de tir pour le biathlon, à un anneau pavé pour le ski à roulettes et à des pistes de biathlon de compétition, accueille plus de 25 athlètes de l’équipe nationale appuyés par les ICS, et d’autres groupes de développement qui s’y entraînent.
Les championnats nationaux de ski de 2017 se tiendront au Canmore Nordic Centre du 18 au 25 mars. Il s’agit d’une excellente occasion de voir l’élite canadienne à l’œuvre à l’approche des Jeux olympiques de Pyeongchang en février 2018.
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Lisa Thomson
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
22/02/17
Lying awake, staring at the clock, heart pounding, tossing, turning and worrying about not sleeping... Oh, the despair! A fitful sleep the night before a big race is disconcerting for any athlete. While this experience can be unsettling, what is more critically important when it comes to sleep is quality and duration over the long term.
According to Dr. Amy Bender, a Postdoctoral Research Fellow at the University of Calgary and Centre for Sleep and Human Performance, missing a few hours of sleep the night before competition is unlikely to impact performance. Rather, it’s the persistent lack of adequate sleep throughout a training block or whole season that can negatively affect an athlete. “Chronic deprivation is the main concern and we are trying to manage that across an entire season,” she says.
“Ongoing research points to an association between performance and sleep duration and quality,” says Dr. Bender. Studies in the literature support the link between sleep and performance. However it’s difficult to control for every variable as performance improvements can be attributed to other things, such as practice.
Jess Kryski, CSI Calgary Sport Physiologist for Canada’s Cross Country Skiing and Biathlon teams, says she’s noticed a potential association between sleep and performance with her athletes. In one instance, two athletes were going through periods of decreased sleep quality and quantity during the race season. “Their performance was not good and although we can’t attribute that just to sleep issues, it definitely seemed to play a role,” says Kryski.
The lack of recovery from training and racing due to sleep issues is challenging to overcome. In Kryski’s experience, with some athletes suffering from periods of poor sleep it didn’t matter how much their training was adjusted, she couldn’t successfully load them the way she wanted to because recovery were simply not there.
Additionally, Kryski says, “over the years working with the teams and using the monitoring tools we have, it seems that when things aren’t going well in training or racing it tends to line up with sleep quality and duration.”
Dr. Bender is the primary investigator for a number of ongoing studies examining sleep and its relationship to recovery and performance in CSI Calgary athletes. She works with athletes and teams across Canada to assess baseline sleep and the impact of sleep optimization strategies. Additionally, Dr. Bender works with teams to implement jet lag management strategies, which consist of a travel plan, both pre-trip and at the destination.
Using the Athlete Sleep Screening Questionnaire and a wrist-worn activity monitor, Dr. Bender evaluates an athlete’s typical wake and sleep habits and patterns. The athlete will then implement sleep optimization strategies, for example more nighttime sleep, naps and reducing exposure to blue light before bedtime.
Finally, Dr. Bender will assess athlete sleep during the optimization period and compare it to the baseline. While sleep duration is typically measured with the wrist-worn activity monitor, sleep quality is primarily a subjective measurement achieved via questionnaires. Data is currently being analyzed and preliminary results indicate less reported fatigue and improved moods, as well as improved satisfaction with sleep quality during the optimization phase as compared to baseline.
One of the most challenging habits for athletes to change is their exposure to blue light from electronic devices in the hours before bedtime, which can negatively impact sleep. “The blue light tells our brain to wake up, which can impact how long it takes to fall asleep and waking up during the night,” says Dr. Bender. “It decreases melatonin secretion, the hormone that makes you sleepy at night.”
During the sleep optimization phase, athletes are instructed to use blue blocking glasses that block out 99% of the blue light from screens. This can reduce its negative effects on sleep for athletes who are exposed to screen time in the two hours before bedtime.
Ultimately, the goal of Dr. Bender’s research is to improve performance through better sleep. It represents another piece of the puzzle in the quest to enable athletes to achieve their potential in sport. To sleep, perchance to win!
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
26/10/16