Un coureur du Centre de cyclisme de Calgary couronné champion national

Cycliste sur route professionnel et membre du Centre de cyclisme de Calgary (CCC) affilié à l’Institut canadien du sport de Calgary, Kristofer Dahl a fait une démonstration éclatante de son talent aux Championnats nationaux de cyclisme sur piste 2015, qui ont eu lieu au Centre de cyclisme national de Mattamy à Milton, en Ontario. Les championnats se sont tenus du 7 au 11 octobre 2015, un mois seulement après le Tour de l’Alberta auquel Kristofer a participé.

L’athlète avait amorcé sa carrière sur piste avant de se consacrer au cyclisme sur route. Afin d’évaluer son potentiel et de relever un défi, Kristofer a décidé de s’inscrire aux Championnats nationaux sur piste de cette année.

Il a été agréablement surpris par ses excellents résultats, terminant deuxième dans l’omnium et premier au contre-la-montre d’un kilomètre. Dans l’omnium, une épreuve olympique, Kristofer se mesurait aux membres actuels de l’équipe nationale et à des médaillés des Jeux panaméricains 2015, prouvant son statut de cycliste d’exception, autant sur piste que sur route. Ses performances lui vaudront assurément une invitation au camp d’entraînement de l’équipe nationale canadienne en novembre, où il recevra un entraînement spécialisé sur piste.

Perfectionniste dans toutes les sphères de sa vie, Kristofer connaît aussi du succès hors de la piste. Étudiant en génie à l’Université de Calgary, l’athlète de 23 ans parvient à concilier la vie sur les bancs d’école et sa carrière cycliste. De plus, Kristofer s’implique activement dans le programme du CCC, où il supervise l’entraînement de jeunes athlètes trois jours par semaine.

Cette implication est extrêmement importante aux yeux du cycliste : « J’étais le plus jeune du groupe quand j’ai commencé au CCC, et j’ai fait mon chemin. Maintenant que je suis un diplômé du programme, j’ai pris le relais. C’est une merveilleuse façon pour moi de redonner au CCC. Quand j’étais plus jeune, les cyclistes expérimentés me servaient de modèles; c’est très important pour moi de servir à mon tour d’exemple pour les plus jeunes. J’aime beaucoup leur montrer ce qu’ils peuvent accomplir, autant comme cycliste qu’en tant qu’entraîneur. »

Philippe Abbott, l’entraîneur de Kristofer et entraîneur-chef du CCC, souligne avec enthousiasme l’éthique de travail de son protégé : « Kris est un exemple fantastique pour tous les jeunes athlètes qui s’intègrent à notre programme. Il prouve qu’il est possible de concilier les études et l’entraînement et d’obtenir du succès en cyclisme. »

Bien que son emploi du temps soit particulièrement chargé, Kristofer veut obtenir son baccalauréat dans moins de deux ans afin de pouvoir se consacrer pleinement à sa carrière cycliste. « Mon objectif principal en cyclisme sur route est une carrière professionnelle. Sur piste, j’ai de bonnes chances de pouvoir participer aux Jeux olympiques. L’objectif ultime est donc Tokyo 2020. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary

Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler

Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto

Cycling, University of Calgary, Phil Abbott, Olympic Oval

L’ICS Calgary et BCS créent un environnement gagnant

Les vétérans chevronnés ont été mis au défi par les recrues au cours de la semaine du 5 octobre, alors que se tenait le camp annuel de test de poussée de Bobsleigh Canada Skeleton (BCS) dans la « IceHouse » de WinSport.

Environ 50 athlètes ont pris part aux tests de poussée individuels et en équipe et montré leur potentiel. Pour se qualifier aux épreuves de championnat du monde, les athlètes devaient réaliser la poussée dans un temps précis.

Le camp de cette année s’est révélé particulièrement compétitif : les entraîneurs, les pilotes et le personnel de BCS ont investi beaucoup d’effort dans le recrutement au cours de la dernière année, en organisant notamment 17 camps de recrutement à travers le pays. Les pilotes de bobsleigh ont aussi recruté des athlètes en vue des courses de sélection de Calgary et de Whistler.

Afin de tirer pleinement profit de cet effort de recrutement, BCS a obtenu la collaboration de l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary) qui a permis aux équipes potentielles de s’entraîner ensemble à l’ICS Calgary, où est basée l’équipe nationale de BCS.

Un des athlètes qui a pu profiter de cette occasion est l’aspirant freineur Cam Stones. M. Stones, un ancien joueur de rugby pour l’Université McMaster, est déménagé à Calgary pour bénéficier des installations et de l’expertise de l’ICS Calgary. Ses efforts ont porté ses fruits au camp : il a accompli la poussée en 5,13 s et ainsi atteint les critères de sélection d’équipe pour les courses de Calgary et de Whistler.

Pour M. Stones, les avantages de pouvoir s’entraîner à l’ICS Calgary étaient manifestes. « McMaster était de calibre mondial, mais j’ai ici le privilège de pouvoir m’entraîner avec l’équipe nationale et plus particulièrement avec Quin Sekulich, entraîneur-chef de la musculation et du conditionnement physique de l’ICS Calgary. Je vois comment ils s’entraînent et ça me pousse à me dépasser. Ces gars-là sont des montres d’entraînement! »

L’entraîneur-chef de bobsleigh Stephan Bosch est d’avis que l’entente entre BCS et l’ICS est très importante. « La chimie entre les membres d’une équipe est capitale dans notre sport et à ce point de vue nous aurons un avantage énorme à l’avenir.»

Comme l’entraîneur Bosch, la double médaillée d’or olympique Kaillie Humphries croit que le succès d’une équipe de bobsleigh repose avant tout sur les liens qui unissent ses membres. Elle apprécie le fait que l’ICS Calgary permette à des aspirants membres d’équipe de s’entraîner avec elle : « La dynamique d’équipe est tellement importante. On peut s’entraîner jour et nuit, ça ne vaudra pas grand-chose si l’équipe n’est pas bâtie sur la confiance, l’engagement, le plaisir et la compatibilité. Une fois qu’un athlète intègre le programme, il est essentiel qu’il sente qu’il fait partie intégrante de l’équipe. En tant que pilote, le fait de pouvoir recruter des athlètes qui seront sérieusement considérés par BCS et l’ICS Calgary ouvre un monde de possibilités. »

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Bobsleigh Canada Skeleton

Le Plan de match d’Ekaterina Zavialova

En tant que surfeuse des neiges, j’étais sur un petit nuage quand on m’a nommée remplaçante pour les Jeux olympiques d’hiver de Vancouver. À ce moment, je savais que je continuerais de m’entraîner dans le but de participer à Sotchi. Malheureusement, je me suis blessée au genou sept mois avant les qualifications. Je m’étais donnée corps et âme au sport pendant 15 ans et j’avais l’impression d’avoir fait tout ça en vain : je n’étais pas athlète olympique.

C’était extrêmement pénible de n’être que témoin alors que mes amis vivaient mon rêve, mais ce n’était que la pointe de l’iceberg. Après être revenue de la Russie, j’ai évalué ma situation. J’avais 29 ans, la Corée se trouvait à 4 ans et je n’osais envisager une autre grande déception. Je devais affronter la dure réalité de la retraite.

J’avais obtenu mon diplôme en kinésiologie, dont je suis vraiment fière, car je suis parvenue à le terminer alors que je participais à des compétitions et que je terminais ma formation comme instructrice de yoga dans l’espoir de trouver ma place une fois ma carrière d’athlète terminée. Malgré tout, je n’avais quand même aucune idée du choix de carrière qui s’offrait à moi. J’avais de la difficulté à trouver une raison de me tirer du lit le matin. Rien n’allait jamais égaler la vie que j’avais en tant qu’athlète de haut niveau.

Dans l’espoir de masquer à quel point je me sentais déprimée et perdue, je demeurais la plus occupée possible. À un moment, j’occupais cinq emplois. Comme je ne savais pas ce que je voulais faire, je faisais tout, mais sans trop de conviction, et sans m’y consacrer pleinement. J’étais en train de m’épuiser, et bien tristement, ça me semblait plus facile que de confronter mes sentiments véritables.

Après plusieurs conversations éprouvantes avec Cara Button, conseillère Plan de match, à l’Institut canadien du sport de Calgary, elle m’a forcé la main et a pris rendez-vous avec un professionnel de la santé pour moi. On m’a diagnostiqué une dépression clinique. Ironiquement, le diagnostic s’est avéré un soulagement. Ça signifiait que j’allais me sentir mieux et qu’il y avait une raison derrière la façon dont je me sentais.

Après quelques mois de transition et de conseil professionnel offert par le programme Plan de match, j’ai commencé à me sentir mieux et j’étais convaincue que j’allais surmonter cette épreuve de la vie. Même si j’étais perplexe quand j’ai appris que la carrière idéale pour moi était barmaid, on avait enfin répondu à certaines de mes questions.

Peu de temps après, j’ai postulé pour un emploi très compétitif faisant l’objet d’un long processus d’embauche. Je gagnais en confiance chaque fois que je franchissais une autre étape. Il y a quelques semaines à peine, on m’a offert un poste de représentante commerciale à Bristol-Myers Squibb, un emploi qui m’aurait paru impossible il y a un an!

Profiter du soutien de Plan de match à l’Institut canadien du sport de Calgary au cours de ma transition de carrière m’a réellement aidée. S’il y a une leçon à tirer de mon expérience personnelle, c’est que la transition ne doit pas nécessairement être si ardue. Mon conseil à tous les athlètes : n’ayez pas peur de demander de l’aide. Des programmes et des gens sont là pour vous aider à effectuer la transition.

Game Plan

Centre de cyclisme de Calgary : la voie vers le sommet

Vous désirez vous entraîner et évoluer comme cycliste? Vous pouvez le faire au Centre de cyclisme de Calgary (CCC).

Le CCC, dirigé par l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary), offre des programmes pour les cyclistes de tout âge et de tout niveau dans plusieurs disciplines : cyclisme sur route et sur piste, vélo de montagne, cyclocross et paracyclisme. Situé à l’anneau olympique de l’Université de Calgary, le CCC mène les athlètes sur une voie à quatre étapes : Développement, Lien, Performance et Haute Performance.

L’étape du Développement cible les jeunes athlètes qui n’ont pas d’expérience de course. Ils commencent par s’entraîner trois fois par semaine pour atteindre l’étape du Lien, qui permet aux athlètes de passer rapidement à l’étape Performance à l’aide d’un horaire d’entraînement plus intensif de cinq jours par semaine.

Une fois que les athlètes ont progressé aux étapes de la Performance et la Haute Performance, l’équipe de scientifiques du sport de l’ICS Calgary commence à leur faire passer des tests et à en faire le suivi de données.

Les spécialistes travaillent en étroite collaboration avec l’entraîneur en chef du CCC, Philippe Abbott, afin de fournir aux athlètes un programme d’entraînement spécialisé en fonction de leurs objectifs individuels. M. Abbott a acquis son expérience sur le circuit de course professionnelle d’Amérique du Nord et agit également comme entraîneur provincial de cyclisme pour l’Alberta.

Le CCC compte des athlètes dans toutes les étapes de la voie vers le sommet, offrant aux nouveaux venus l’avantage supplémentaire de côtoyer des vétérans comme Kris Dahl. Une idole de bien des athlètes du CCC, M. Dahl forme le groupe à l’étape du Lien lorsqu’il ne participe pas à de gros événements comme le Tour de l’Alberta.

Le CCC accueille également Liah Harvie et Gabby Traxler, qui ont récemment représenté le Canada dans les catégories Juniors aux Championnats du monde Route UCI 2015. Avec un peu de chance, ce tremplin les mènera vers une carrière à succès dans les catégories Seniors, à l’image de leurs prédécesseures Allison Beveridge et Kirsti Lay.

Mmes Beveridge et Lay sont des membres clés de l’équipe canadienne de poursuite par équipes qui a remporté la médaille de bronze au Championnat du monde Piste en février et gagné les Jeux panaméricains en 2015. Mme Beveridge a commencé comme athlète en développement au CCC et a patiemment gravi les échelons de la voie vers le sommet. Ses progrès ont culminé en une médaille de bronze mondiale au départ général.

Ancienne patineuse de vitesse, Kirsti Lay a suivi la voie en accéléré après qu’on eu constaté son potentiel au Talent Lab de l’ICS Calgary. Madame Lay a fait l’objet d’un suivi étroit et de tests à l’ICS Calgary afin que M. Abott puisse avoir des informations supplémentaires pour élaborer son programme.

Le CCC poursuit sur sa lancée et espère recruter de nouveaux cyclistes qui connaîtront le succès des Harvey, Traxler, Dahl, Beveridge et Lay. Pour devenir membre et entamer votre carrière de cycliste, visitez le site http://www.csialberta.ca/index.php/athlete-development/cycling-program pour vous inscrire. On offre à tous les athlètes potentiels un essai gratuit d’un mois : venez donc tenter votre chance en cyclisme

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Rédigé par Brittany Schussler: @BSchussler
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Emily Wagner se classe parmi les 10 premières au Championnat du monde junior de triathlon 2015

Même les nuages qui planaient au-dessus de la Ville des vents n’ont pas su miner la première participation d’Emily Wagner au Championnat du monde junior de triathlon. La jeune Calgarienne de 17 ans a offert une belle prestation qui lui a permis de franchir la barre d’une heure pour la première fois et de décrocher le 8e rang à cette course qui a été reportée deux fois au cours de la journée du 18 septembre pour devancer celle des femmes élites et leur faire éviter les orages qui menaçaient. Elle a ainsi obtenu le meilleur résultat des Canadiennes présentes au championnat et est devenue la première à se classer dans le top-10 à la course junior depuis 2012.

Relativement néophyte dans ce sport, Wagner a couru son premier triathlon à l’été 2013 pour rapidement figurer parmi les meilleurs coureurs juniors du pays. Depuis le début de sa courte carrière en compétition, une place au top-10 lui a échappé une seule fois en raison d’une chute au segment vélo. Elle s’est taillé une place au sein de l’équipe de championnat du monde en mai en montant sur le podium à la Coupe panaméricaine de triathlon CAMTRI – la compétition de qualification qui a eu lieu à Monterrey, au Mexique.

Lors de sa dernière course de préparation, à Edmonton, au début de septembre, la température frôlait le point de congélation et elle a terminé en quatrième place derrière ses adversaires qui ont profité de ses difficultés à enlever son casque de vélo lors de la transition pour la devancer. Le résultat n’a pas ébranlé sa confiance.

« C’était ma première participation à un championnat du monde; je n’avais donc aucune attente, explique Wagner. J’ai commencé au milieu du peloton et on m’avait averti que la portion natation serait difficile. Il y a eu beaucoup de coups et de bousculades dans l’eau. J’avais décidé à l’avance de ne pas trop réfléchir à ma course. Je me suis contentée de suivre mon instinct. »

Bonne nageuse, elle est sortie de l’eau dans le groupe de tête pour se retrouver dans un bloc de cyclistes qui ont attaqué ensemble le parcours très technique de vélo pour limiter l’écart des triathloniennes allemande et américaine Laura Lindemann et Taylor Knibb qui se sont rapidement détachées du groupe et ont décroché les deux premières places. Au cours de la dernière année, Wagner a travaillé très fort avec ses entraîneurs pour améliorer ses aptitudes à manier le vélo et à se positionner. Elle était hors de danger quand une athlète japonaise a fait une erreur qui a fait chuter sa coéquipière canadienne Emy Legault dans l’un des virages. Elle a égalé son meilleur temps à la course à pied de 5 km pour se classer au top-8.

Au cours des deux dernières années, Wagner a bénéficié du soutien en sciences du sport et en médecine du sport du Talent Lab de l’Institut canadien du sport de Calgary. Le Talent Lab a été créé pour appuyer, dès les premières étapes de leur développement, des athlètes qui affichent un potentiel pour devenir de futurs champions du monde et de futurs champions olympiques.

Son entraîneur Cal Zaryski est heureux des progrès de Wagner. « Emily ne pratique pas ce sport depuis bien longtemps, mais elle course comme un vétéran et avec beaucoup de vaillance, fait remarquer Zaryski. Elle n’a pas encore atteint son plein potentiel, mais elle course très bien. Elle sait mettre à profit tous les outils dont elle dispose pour le moment. Nous avons élaboré un plan à long terme pour assurer sa santé et renforcer sa tolérance structurelle pour qu’elle soit à son meilleure dans quelques années. »

 

Pour plus d'information sur le Talent Lab de l'Institut canadien du sport de Calgary, veuillez communiquer avec:

Paula Jardine, Dévelopement aux athlètes

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