Regard de talent

Dave Holland a laissé son emploi dans l’industrie pétrolière et gazière lorsqu’une occasion, trop belle pour qu’il la laisse passer, s’est présentée de s’adonner à temps plein à sa passion pour la photographie d’événements olympiques. Après des années passées à prendre des clichés sportifs dans ses temps libres, ce photographe autodidacte s’est rendu aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014 pour le compte de la revue SportsNet.

Passionné par les sports olympiques et la prise de photos, M. Holland s’est imposé depuis comme le photographe de choix pour l’ICS Calgary, WinSport, et maintenant le Comité olympique canadien (COC). Les choses n’ont pas toujours été faciles : ses deux premières demandes d'accréditation de média auprès du COC pour se rendre aux Jeux olympiques ont été refusées. Son inébranlable persévérance et la grande qualité de son travail ont heureusement commencé à porter leurs fruits.

En tant que photographe à l’interne de l’ICS Calgary, M. Holland peut réaliser des clichés d’événements et d’athlètes inaccessibles à beaucoup de ses pairs. La possibilité de raconter l’histoire de l’athlète au-delà du jour de la compétition lui-même est l’un des éléments qui distinguent son travail de celui des autres. « Je vois ce que tout le monde fait, explique-t-il. J’essaie de capturer le processus sous-jacent, un point de vue différent. Il y a tant de photos qu’on a vues des centaines de fois. J’aime montrer les athlètes sous un nouveau jour. »

Pigiste sans affiliation à une agence traditionnelle, M. Holland est libre d’innover, et il a finalement reçu son accréditation de média du COC pour se rendre aux Jeux olympiques et paralympiques de 2018 à Pyeongchang. Il ressent une satisfaction profonde d’être le premier photographe accrédité ne dépendant pas d’un organe de presse. « Je suis le seul photographe à temps plein au pays qui couvre exclusivement les athlètes olympiques et paralympiques. »

Même s’il travaille maintenant « trois fois plus pour trois fois moins qu’avant », M. Holland affirme qu’il ne reviendrait jamais en arrière. « Je fais ce travail parce que j’aime ça », jure-t-il. Dave Holland fait partie des rares heureux qui ont trouvé leur vocation et peuvent la suivre.

Il est motivé par un désir profond de mettre en vedette les meilleurs athlètes olympiques et paralympiques canadiens, qu’il juge très ignorés. « Je travaille avec les athlètes tous les jours et je trouve qu’ils sont vraiment mal desservis par les médias », confie-t-il. L’accès à des photos de compétition de qualité est très difficile pour ceux qui recherchent des images afin de se vendre. « Un athlète m’a déjà révélé qu’une agence lui avait demandé 800 $ pour une photo des jeux de Sotchi », se rappelle-t-il.

Ce problème l’a poussé à créer www.csicalgaryphotos.ca, une collection de photos importante et complète. Elle donne aux médias grand public un accès à des images qu’ils ne pourraient se procurer ailleurs. Il y a en ce moment environ 10 000 images sur le site. « Je fais connaître les athlètes, je leur donne l’attention et la visibilité qu’ils méritent », estime-t-il.

Selon M. Holland, il faut trois choses pour réaliser un bon cliché : de l’action, un éclairage adéquat et un arrière-plan dégagé. Il faut établir avec la personne qui regarde la photo un lien fort qui transcende les mots.

Dave Holland sait qu’il jouit d’une chance unique pour y parvenir et il accomplit son travail avec toute l’humilité nécessaire. Cela lui a pris cinq ans à établir avec les athlètes la relation et le lien de confiance qui allaient lui ouvrir les portes de leur monde. « Je sais que j’ai un privilège immense. Je peux aller et venir à ma guise dans le gymnase et le laboratoire, sur la patinoire ou la pente de ski. Chaque jour, je me sens content de franchir ces portes. »

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
18/01/17

Canadian Olympic Committee, Dave Holland

Enseignement et innovation à l’ICS Calgary

L’ICS Calgary s’efforce sans cesse de faire avancer la croissance et le développement de la prochaine génération de scientifiques du sport au Canada. À cette fin, des étudiants en science du sport de partout dans le monde ont cherché à obtenir un stage à L’ICS Calgary pour parfaire leur expérience et leurs compétences. Ils viennent pour tirer un enseignement de la recherche et de l’innovation de l’ICS Calgary, qui appuie les performances des athlètes canadiens, et y contribuer.

Parmi eux se trouve Alanna Weisberg, à qui il reste un semestre à faire pour terminer son baccalauréat spécialisé en biologie et en physiologie de l’exercice à l’Université de Syracuse. Bien qu’elle étudie aux États-Unis, Mme Weisberg se fait un devoir de signaler qu’elle est Canadienne à part entière.

Les raisons qui l’ont motivée à faire un stage à l’ICS Calgary sont à la fois personnelles et patriotiques. « Je voulais utiliser les compétences apprises à l’école au profit de ma croissance personnelle, mais aussi de celle du sport dans mon pays », précise-t-elle.

Collaborant étroitement avec Pro Stergiou, directeur de la biomécanique et de l’analyse des performances à l’ICS Calgary, Mme Weisberg a assumé de nombreux rôles pendant son stage de huit mois. Elle a contribué principalement à un projet de recherche en ski acrobatique appuyé par À nous le podium.

L’étude visait à évaluer et mettre en œuvre une nouvelle technologie qui permettra aux skieurs acrobatiques dans la demi-lune de mieux comprendre et mesurer un aspect de la qualité de leurs sauts : la hauteur. « Il importe de savoir à quelle hauteur le skieur sort de la demi-lune, car c’est un critère majeur de ce sport », explique M. Stergiou. « Cette recherche offre aux skieurs un outil pour évaluer objectivement leurs figures et leurs sauts. »

Mme Weisberg a travaillé à valider la technologie et à recueillir des données dans le laboratoire. Toutefois, les compétences et les connaissances techniques ne sont pas les seules choses que les étudiants comme elle cherchent à obtenir. « J’ai surtout appris à m’adapter au changement », souligne-t-elle. « J’ai appris à mieux communiquer, à travailler de manière autonome, à résoudre des problèmes, à bien documenter la recherche et , plus important encore, à répondre à la question : ‘Pourquoi cela fonctionne-t-il?’ »

Ces compétences aideront Mme Weisberg à être une meilleure étudiante alors qu’elle entame le dernier semestre de son diplôme de premier cycle, mais ce qui l’emballe le plus, c’est de retourner à Calgary en juillet pour commencer ses études supérieures en kinésiologie. Elle attribue à son expérience de stage à l’ICS Calgary la vision et la détermination qui lui manquaient pour vraiment savoir ce qu’elle voulait faire dans le domaine de la science du sport.

L’intégration du sport, de la recherche et de l’innovation à l’ICS Calgary a laissé une forte impression sur Mme Weisberg, qui s’émerveille en pensant aux expériences qu’elle a vécues pendant son stage et qui s’étendent au-delà du milieu universitaire. « Une fois, j’ai eu un problème informatique et un athlète de l’équipe masculine de bobsleigh qui se trouvait là m’a offert de l’aide. Puis, Erica Wiebe est arrivée un jour et m’a demandé si je voulais voir sa médaille d’or olympique. Cela ne pouvait pas arriver ailleurs! », dit-elle en riant.

Pour M. Stergiou, le stage permet à des étudiants performants de faire un excellent travail qui bénéficie autant à eux qu’à l’ICS Calgary, ce qui s’inscrit parfaitement dans l’objectif global de partage et de transfert des connaissances. « Nous sommes des éducateurs. Enseigner et encadrer une nouvelle cuvée de scientifiques du sport fait partie de notre ADN », dit-il. Puis il ajoute : « C’est incroyable qu’ils viennent à nous de partout dans le monde; on sait ainsi qu’ils sont motivés et qu’ils sont ici pour travailler fort. »

La recherche et l’innovation sont des piliers de l’ICS Calgary. Les étudiants d’ici et d’ailleurs facilitent le développement de nouvelles connaissances et leur transfert potentiel au monde du sport.

Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
11/01/17

Sport Science Solutions, Research and Innovation, Game Plan, NextGen


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