ONPEUT gagner avec la science

Lorsqu’il n’y a pas beaucoup de recherches disponibles pour mieux comprendre un problème particulier – par exemple, une perturbation de la thermorégulation à la suite d’une lésion de la moelle épinière – que faites-vous? 

Dans le cas des disciplines paralympiques, il s’avère que vous en faites beaucoup.

En en apprenant plus sur les sports paralympiques, vous commencez à comprendre les niveaux de complexité additionnels et les défis supplémentaires auxquels font face les athlètes paralympiques et les praticiens qui les soutiennent. 

L’un des principaux obstacles est la pénurie de littérature scientifique, surtout en comparaison avec les recherches approfondies sur le sport pour les athlètes sans handicap. Cela est important, car un athlète paralympique ne réagit pas toujours à un stimulus donné comme le ferait un athlète sans handicap.   

L’une des raisons principales de ce manque de recherche est le fait qu’il y a moins d’athlètes et très peu de groupes homogènes d’athlètes au sein d’un même sport.

« Il est difficile de publier des recherches en disciplines paralympiques », explique Melissa Lacroix, physiologiste de l’exercice à l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) et physiologiste pour l’équipe canadienne de rugby en fauteuil roulant. « Dans un sport donné, tout le monde n’a pas le même handicap et une grande partie de ce qui existe est des études de cas ou des cas uniques qui sont difficiles à publier ou qui s’appliquent à des situations précises. »

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Pour une équipe de soutien intégré dans le sport paralympique, le résultat de cette lacune est qu’il faut faire de son mieux avec ce que vous avez à votre disposition. Mais au Canada, cela signifie aussi en faire plus. Pas de science? Nous ferons nous-mêmes la science!

Afin de combler les lacunes dans le sport paralympique, À nous le podium (ANP), en partenariat avec le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (Réseau ISOPC) et avec Sciences du sport Canada, a établi le groupe de travail en perfectionnement professionnel en sport paralympique il y a environ deux ans. Ce groupe, dont fait partie Mme Lacroix, crée des occasions pour les praticiens du sport paralympique d’en apprendre davantage sur des considérations physiologiques précises pour les athlètes paralympiques.

Au départ, le groupe a créé un module d’éducation avec un point de vue appliqué, mais après avoir mené des sondages, il a appris qu’il y avait une grande demande d’information chez les praticiens, les entraîneurs et les administrateurs pour obtenir plus de connaissances sur la physiologie qui sous-tend l’effet de différents handicaps sur les athlètes paralympiques.

C’est là que la science entre en jeu. Pour combler ce besoin, le groupe a récemment rédigé dans le magazine Frontiers in Rehabilitation Sciences un article évalué intitulé « Considérations physiologiques pour favoriser des performances menant au podium chez les para-athlètes ».

Le document décrit la neurophysiologie des groupes de handicaps les plus fréquents et les considérations pratiques pour soutenir les athlètes paralympiques, ainsi que les interventions visant à améliorer la performance.

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Erica Gavel, une des six auteurs de cette publication, est une paralympienne en basketball en fauteuil roulant retraitée et est candidate au doctorat à l’Université Ontario Tech. Avec une perspective unique en tant qu’athlète et chercheuse en disciplines paralympiques, Mme Gavel affirme qu’il faut beaucoup d’apprentissages pour que les praticiens en disciplines paralympiques puissent prendre de bonnes décisions basées sur la performance. « Cet article donne suffisamment de renseignements au praticien pour qu’il puisse approfondir un sujet précis. »

Il est difficile de creuser plus en profondeur lorsqu’il n’y a pas grand-chose à explorer, ce que Mme Gavel reconnaît être un défi majeur. Pour combler ces lacunes, Mme Lacroix précise que le groupe de travail aide les praticiens à partager ce qu’ils savent. « Il n’y a pas beaucoup de données disponibles, nous avons donc dû augmenter la collaboration partout au Canada et nous avons demandé aux praticiens de partager leurs connaissances et leur expérience. »

Pour les professionnels des équipes de soutien intégré, l’accès aux données et à l’information s’améliore grâce à une lente augmentation des recherches publiées. Jess Kryski, cheffe de l’équipe de soutien intégré et physiologiste de l’équipe paranordique du Canada et de l’Institut canadien du sport de Calgary (ICSC), est l’une de ces praticiennes. Elle se réjouit d’une augmentation de la recherche plus spécifique aux disciplines paralympiques.

« Souvent, nous nous fions à des recherches qui touchent des athlètes d’endurance sans handicap, puis, avec nos connaissances sur les divers handicaps, nous nous assurons de mettre en œuvre de la surveillance pour réaliser l’effet d’entraînement recherché avec différentes interventions d’entraînement, explique Mme Kryski. » 

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Avec les progrès réalisés en recherche pour les disciplines paralympiques, Mme Kryski et son équipe n’auront pas à dépendre des recherches scientifiques sur les athlètes sans handicap pour prendre les meilleures décisions possibles en matière d’entraînement et de performance. Mme Lacroix affirme que les outils et les niveaux de référence utilisés dans la recherche sur les athlètes sans handicap ne s’appliquent pas toujours aux athlètes paralympiques parce que leurs handicaps modifient la façon dont leur corps réagit aux différentes interventions.

Pour l’instant, Mme Kryski affirme que la chose la plus importante est de se tenir au courant des publications qui existent et de la façon dont elles peuvent s’appliquer aux athlètes avec qui elle travaille. « Les participants à l’étude présentent-ils des handicaps similaires? demande-t-elle. Et les interventions sont-elles applicables à notre sport, aux exigences sportives et au type d’entraînement effectué pour les sports d’endurance? » 

Les réponses se présentent sous forme de nouvelles recherches, de partage des connaissances entre les praticiens partout au pays et d’une approche individuelle pour répondre aux besoins de chaque athlète. 

Par exemple, dans le cadre de son rôle comme physiologiste au sein de l’équipe de soutien intégré pour le groupe de rugby en fauteuil roulant, Mme Lacroix se concentre principalement sur la physiologie appliquée. Son objectif est toujours de recueillir des preuves et de publier ses recherches le plus possible. Ces données peuvent être partagées et appliquées à d’autres athlètes ayant des handicaps similaires, à condition que les voies de collaboration soient largement ouvertes.

Dans ce qui a été un véritable effort entre ANP, le Réseau ISOPC et les spécialistes du Réseau membres des équipes de soutien intégré dans de nombreux sports paralympiques, le résultat final est l’avancement de la recherche sur les disciplines paralympiques, ainsi qu’une base scientifique solide pour prendre des décisions fondées sur des preuves afin d’appuyer les athlètes paralympiques canadiens en quête du podium. 

Mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

Jess Kryski, sans aucun doute une experte dans son domaine, a encore beaucoup de questions. « Un domaine vraiment important dans lequel j’aimerais voir faire davantage de recherches en ski paranordique concerne l’équipement et la technique en fonction de différents handicaps, explique-t-elle. Il y a tellement de choses déjà réalisées dans ce domaine pour les skieurs sans handicap. »

Le défi est lancé. Qui le relèvera?

Ecrir par: Kristina Groves

Photo: Dave Holland / l'ICS Ontario

 

À propos de l’institut canadien du sport de Calgary

L’institut canadien des sports de Calgary offre des environnements d’entrainement de classe mondiale en Alberta. Avec le support de nos partenaires, nous fournissons un support médical et scientifique en sport de premier plan, la formation des entraineurs et des services continus pour aider les athlètes canadien de haute performance de monter sur le podium lors des olympiques et des paralympiques.

 

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Contact média :

Annie Gagnon, Directrice , Marketing et Communications

Institut national des sports de Calgary

Cell. : 613 262-9644

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Annie Goncin, chef de service, Services aux athlètes et aux médias numériques

Institut national des sports de Calgary

Cell. : 647 767-6862

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ONPEUT vous aider à guérir

L’angoisse de la blessure

Les athlètes se blessent souvent, surtout dans les sports à haut risque, et la longue route vers le retour au jeu peut être extrêmement incertaine et difficile. Les genoux, les cerveaux, les épaules, les hanches, et, oui, même les cœurs peuvent être brisés, endommagés, tendus, tirés, et déchirés. Les lois de la physique l’emportent toujours.

Mais les athlètes guérissent aussi. Ils réparent leurs genoux, cerveaux, épaules, hanches et cœurs avec une résolution impressionnante. Bien qu’ils ne puissent pas effacer une course perdue, le petit moment où leur genou s’est déchiré ou l’angoisse qu’ils vivent à la suite d’une blessure, ils peuvent encore et toujours affronter le défi de la guérison.

Et qui est là pour les aider à recommencer, à guérir et à retourner au sport qu’ils aiment?

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Retour à la santé

La récupération et la réadaptation ne sont pas possibles sans un effort coordonné et soutenu de la part de l’athlète et d’une équipe d’experts médicaux du Réseau des instituts de sport olympique et paralympique du Canada (RISOP). Dans la plupart des cas, l’équipe de soutien intégré est appelée à remplir ce rôle le plus important : les médecins du sport, les chirurgiens orthopédistes, les physiothérapeutes, les thérapeutes sportifs, les préparateurs physiques et les massothérapeutes.

Le processus qu’ils suivent porte un nom : Le « Retour à la santé », ou « Retour à la performance », est un point de vue relativement nouveau sur le bien-être des athlètes qui a émergé partout au Canada dans un effort concerté pour identifier les normes et les stratégies visant à traiter les blessures des athlètes. Il s’agit surtout de guérir le corps, mais il englobe aussi la santé mentale et les facteurs sociaux, une approche biopsychosociale.

Un symposium national tenu à Calgary en 2019 a réuni des experts et des praticiens de tout le Réseau ISOP pour commencer à officialiser une stratégie nationale de retour à la santé.

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« Cela fait partie de l’évolution du sport, où une approche plus globale de la santé des athlètes est en émergence », explique Matt Jordan, directeur, Sciences du sport à l’Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary). « Vous ne pouvez pas réussir sur la scène internationale si vous n’avez pas de stratégie en matière de santé. »

M. Jordan affirme que l’idée derrière le retour à la santé est de fournir aux athlètes un carrefour centralisé pour leur réadaptation, ainsi que les ressources nécessaires pour y rester aussi longtemps que nécessaire.

Il s’agit d’un travail en cours et le Réseau ISOP a mis en place des éléments en se basant sur ses propres ressources pour soutenir les athlètes blessés partout au pays. Il existe plusieurs emplacements dans le réseau avec des programmes officiels.

Les genoux et les cerveaux

L’an dernier, dans le sport de ski cross, l’équipe nationale a subi sept blessures à la fin de la saison. La plupart étaient des blessures au genou, et beaucoup d’entre elles ont été chirurgicales. Étonnamment, parmi les sept athlètes, cinq sont de retour sur la neige et quatre ont récemment fait partie de l’équipe olympique de Beijing. Craig Hill, chef de l’équipe de soutien intégré – Ski Cross chez Canada Alpin et préparateur physique à l’Institut canadien du sport, Pacifique (ICS Pacifique), en collaboration avec Isabel Aldrich-Witt, responsable du programme de retour à la performance à l’ICS Calgary, ont joué un rôle déterminant dans leurs récupérations.

Une fois qu’un athlète est blessé, M. Hill et Mme Aldrich-Witt mettent en commun leur expertise avec d’autres membres de l’équipe de soutien intégré pour offrir les meilleurs soins aux athlètes. Une fois la phase d’urgence initiale de la gestion des blessures terminée, les décisions concernant le traitement, comme la chirurgie, sont prises et un plan de rétablissement est établi. Puis, un athlète se joint à un programme au sein du Réseau ISOP et il demeure centralisé jusqu’à ce que la réadaptation soit terminée. La récupération après une chirurgie du genou peut prendre entre neuf mois à deux ans.

« L’objectif est de les aider à se rétablir mieux qu’avant la blessure », explique Mme Aldrich-Witt. Elle dit que tous les athlètes avec lesquels elle a travaillé depuis le début du programme en 2019 se sont rétablis.

En tant que spécialiste de la réadaptation des blessures aux genoux, Mme Aldrich-Witt apporte des compétences uniques à ses traitements, en se basant sur une approche d’exercice fondée sur des preuves, plutôt que sur une thérapie manuelle. Au début, l’accent est mis sur la réduction de l’enflure et l’amplitude des mouvements. Ensuite, il y a le développement de la force, où l’athlète doit atteindre à nouveau sa force et sa puissance d’avant la blessure, déterminées chaque année à l’aide de tests initiaux. Un travail dynamique et un retour à la neige sont les prochaines étapes.

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Avec plus de 35 praticiens de l’équipe de soutien intégré de Ski Cross, M. Hill affirme que la communication peut parfois être difficile. Mais ils se rencontrent fréquemment pour partager des détails essentiels. « Une grande confiance règne dans toute l’équipe, explique-t-il. Bien que nous ne soyons pas toujours en accord et que nous ne partageons pas tous la même philosophie, je sais que je peux m’exprimer et que nous pouvons avoir une conversation professionnelle. » Le processus est productif, car il maintient ce qu’il y a de mieux pour l’athlète.

Voir les athlètes retourner à la compétition après une blessure et un processus de réadaptation intense est extrêmement gratifiant pour les membres de l’équipe de soutien intégré comme Craig Hil et Isabel Aldrich-Witt. « Nous ne célébrons pas suffisamment cela, dit M. Hill. Le retour au sport est une étape importante pour ces athlètes. »

Dans les sports où les chutes et les collisions sont fréquentes, ce sont les commotions cérébrales qui peuvent être débilitantes et effrayantes. L’équipe de l’Institut national du sport du Québec (INS Québec) a mis sur pied la clinique interdisciplinaire des commotions cérébrales afin d’offrir aux athlètes les meilleurs soins possible. La clinique offre une approche multidisciplinaire et intégrée avec un niveau de spécialisation élevé.

Thomas Romeas, chef de la recherche et de l’innovation à l’INS Québec, affirme qu’une fois qu’une commotion cérébrale est subite, une gestion systématique et un plan de retour à la santé sont mis en place. « Notre objectif principal est de protéger l’athlète et de lui offrir la meilleure récupération possible, d’accélérer le retour à la performance et de réduire le risque d’une nouvelle commotion ou blessure. »

La Dre Suzanne Leclerc, chef de la direction médicale de l’INS Québec, a joué un rôle déterminant dans l’élaboration des lignes directrices du Réseau ISOP pour les commotions cérébrales, un effort de collaboration national. M. Romeas souligne que, puisque les commotions cérébrales sont de nature multimodale, il est nécessaire de faire appel à des experts de différents domaines pour mieux comprendre le traitement. « Cela ne sera possible qu’avec toutes nos ressources nationales, nos connaissances et notre expertise partagées, dit-il. Et le Canada a tout ce qu’il faut pour être pionnier dans ce domaine. »

Des cœurs guéris

Pour Dave Ellis, directeur de haute performance, Ski Cross chez Canada Alpin, les avantages du programme de retour à la performance sont formalisés et centralisés et représentent un intérêt pour de nombreux athlètes de ski cross. M. Ellis affirme qu’il compte beaucoup sur les spécialistes du Réseau ISOP, puisque celui-ci ne fait pas partie du programme de ski cross, pour s’assurer que ses athlètes blessés reçoivent les soins dont ils ont besoin, y compris en santé mentale.

« Le programme de retour à performance est une valeur ajoutée importante à notre programme de ski cross, affirme-t-il. Tout se passe à l’interne et les athlètes ont droit à un programme plus concentré et plus collaboratif. » Le même niveau de soins est offert entre les membres du Réseau ISOP et il permet aux athlètes de rester près de chez eux pendant la récupération.

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Toute la communauté sportive est de plus en plus consciente que l’approche envers le bien-être des athlètes évolue pour aborder tous les aspects de la santé humaine, y compris les cœurs brisés. Pour M. Jordan, directeur des sciences du sport à l’ICS Calgary, ce que le Réseau ISOP offre est une expertise évolutive et régionale en soutien intégré dans le retour à la performance. « Au bout du compte, les athlètes doivent savoir que s’ils se blessent, quelqu’un sera là pour s’occuper d’eux. »

 

Institute Canadien du Sport de Calgary: @csicalgary

écrit par: Kristina Groves @kngrover

photos de: Dave Holland @DaveHollandPics

2 février 2022

 

À propos du réseau ISOP

Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOPC) offre des environnements d’entraînement de classe mondiale aux athlètes de haut niveau et aux entraîneurs à travers le Canada. L’équipe d’experts offre de l’expertise en sciences et en médecine du sport, des services d’entraînement, de recherche et d’innovation, de formation ainsi que le programme Plan de match afin de soutenir des performances menant au podium et un plus grand nombre de médailles pour le Canada. Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada comprend quatre instituts canadiens du sport (Pacifique, Calgary, Ontario et Québec) et trois centres canadiens du sport (Saskatchewan, Manitoba et Atlantique).

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Personne-ressource pour les médias :

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Institut canadien du sport de Calgary

Cellulaire : 613 262-9644

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Noah Wheelock, directeur général, Exploitation et Communications

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Jean Gosselin, directeur, Communications et marketing

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Laura Albright, conseillère principale, Communications et marketing

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Jessie Davis, spécialiste, Marketing et communications

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Les sites d'entraînement d'Équipe Canada seront équipés de cuivre antimicrobien pour améliorer la sécurité

VANCOUVER (1 fevrier 2022) – Teck Resources LImited, le partenaire minier, métallurgique et minéralier officiel du Comité olympique canadien, en partenariat avec le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique (RISOP) du Canada, a annoncé son projet d’équiper les sites d'entraînement de haute performance d'Équipe Canada avec du cuivre antimicrobien sur les surfaces à contact fréquent afin de contribuer à la protection des athlètes. Le cuivre est la seule surface tactile en métal solide enregistrée par Santé Canada et la U.S. Environmental Protection Agency dont la capacité à éliminer jusqu'à 99,9 % des bactéries a été prouvée. 

« L'utilisation de revêtements de cuivre antimicrobiens dans les installations nationales d’entraînement pour les athlètes est une autre étape importante pour améliorer la sécurité par l’entremise de notre programme Copper & Health (cuivre et santé), a déclaré Don Lindsay, président et chef de la direction de Teck. Nous sommes fiers de nous associer au RISOP du Canada et de tester cette initiative à Calgary et en Ontario pour contribuer à la santé et au mieux-être des meilleurs athlètes, entraîneurs et membres du personnel de soutien du Canada. »

L'Institut canadien du sport de Calgary (ICS Calgary) et l'Institut canadien du sport de l'Ontario (ICSO) ont été sélectionnés comme sites de projets pilotes afin d’offrir un équilibre entre les sites d'entraînement d'été et d'hiver d'Équipe Canada ainsi que pour soutenir les athlètes dans l’ensemble du Canada.

Teck a investi 200 000 $ CA, soit 100 000 $ sur chaque site, pour installer des revêtements de cuivre antimicrobiens sur les équipements d'exercice et les espaces à contact fréquent, y compris les poignées d'haltères, les équipements d'exercice et les poignées de porte, en donnant la priorité aux surfaces à contact fréquent qui peuvent propager les germes entre les utilisateurs.

« Nous espérons que ce projet montrera la valeur des environnements bâtis dans les espaces d'exercice pour aider à réduire la propagation des infections sur les surfaces tactiles partagées, a déclaré Gary Davies, président et chef de la direction de l’ICS Calgary. Ce partenariat avec Teck et le RISOP du Canada concorde avec notre engagement envers la science du sport et l'innovation et nous aide aussi à comprendre comment l'exploitation minière canadienne peut directement soutenir la santé et la sécurité des athlètes canadiens. » 

L'installation aura lieu tout au long de l'année civile 2022, au terme de laquelle la faisabilité d’installer du cuivre sur d’autres sites d’entraînement du RISOP du Canada sera évaluée.

« Il s’agit d’une journée emballante, car les résultats pourraient améliorer notre compréhension de la prévention des infections dans les espaces publics partagés dans l’ensemble de la communauté sportive de haut niveau, a déclaré Debbie Low, présidente et chef de la direction de l’ICSO. Le développement de l'installation ne fait que commencer, et nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires afin de trouver de nouvelles façons de répondre aux exigences uniques des athlètes, des entraîneurs et des praticiens en matière d'entraînement et d'équipement. La possibilité de réduire les infections leur permettra de se concentrer sur l'entraînement, la compétition et la représentation du Canada sur la scène mondiale. » 

Le partenariat avec le RISOP du Canada s'appuie sur le succès des investissements antérieurs de Teck dans l’installation des revêtements de cuivre antimicrobiens dans les établissements de soins de santé et postsecondaires, ainsi que dans les transports en commun. Le programme Copper & Health de Teck a pour but de sensibiliser à l'importance du cuivre antimicrobien pour aider à réduire la propagation des infections dans les espaces très fréquentés.

 

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À PROPOS DE TECK

En tant que l'une des principales sociétés minières du Canada, Teck s'est engagée envers le développement minier et minéralier responsable avec d'importantes unités commerciales axées sur le cuivre, le zinc et le charbon sidérurgique, ainsi que des investissements dans des actifs énergétiques. Le cuivre, le zinc et le charbon sidérurgique de haute qualité sont nécessaires à la transition vers un monde à faible émission de carbone. Teck a son siège social à Vancouver, au Canada, et ses actions sont cotées à la Bourse de Toronto sous les symboles TECK.A et TECK.B et à la Bourse de New York sous le symbole TECK. Apprenez-en plus sur Teck en visitant www.teck.com ou en suivant le compte @TeckResources.

À PROPOS DU PROGRAMME COPPER & HEALTH DE TECK 

Dans le cadre de son programme Copper & Health (cuivre et santé), Teck travaille avec des partenaires partout au Canada et à l’étranger pour accroître l'utilisation de surfaces infusées de cuivre dans les établissements de soins de santé et les espaces publics afin de réduire la propagation des infections. Quand il est installé sur des surfaces à contact fréquent, le cuivre est un éliminateur de bactéries qui a fait ses preuves, réduisant la propagation des infections et améliorant les résultats en matière de santé. L'utilisation accrue de cuivre antimicrobien ne présente aucun avantage commercial pour Teck, car la quantité de métal nécessaire est très faible; l'objectif du programme est d'améliorer la santé et la sécurité des communautés.

Pour plus d'informations sur le rôle du cuivre antimicrobien, le programme Copper & Health et d'autres exemples de cuivre en action, visitez  www.coppersaveslives.com.

À PROPOS DU RISOP DU CANADA

Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOPC) offre des environnements d’entraînement de classe mondiale aux athlètes de haut niveau et aux entraîneurs à travers le Canada. L’équipe d’experts offre de l’expertise en sciences et en médecine du sport, des services d’entraînement, de recherche et d’innovation, de formation ainsi que le programme Plan de match afin de soutenir des performances menant au podium et un plus grand nombre de médailles pour le Canada. Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada comprend quatre instituts canadiens du sport (Pacifique, Calgary, Ontario et Québec) et trois centres canadiens du sport (Saskatchewan, Manitoba et Atlantique).

 

CONTACTS POUR LES MÉDIAS

Annie Gagnon, directrice, marketing et communications
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Laura Albright, conseillère principale, communications et marketing
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Chris Stannell, gestionnaire des relations publiques
Teck
Tél. : 604-699-4368
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Josh Su, gestionnaire de programme, relations publiques
Comité olympique canadien
Cell. : 647-464-4060
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ONPEUT cultiver une culture

La culture est un élément délicat. Les définitions du mot abondent, apparemment sans fin dans leurs itérations, mais en termes simples, comme nom, c’est simplement la façon de vivre pour un groupe de personnes. Elle provient de toutes les manières de l’existence humaine, émergeant au fil des générations jusqu’à ce qu’elle devienne la façon dont les choses ont toujours été.

Mais c’est aussi un verbe, cultiver, c’est-à-dire faire croître de la matière vivante dans un milieu culturel. De cette façon, nous pouvons favoriser la croissance de divers organismes dans les conditions appropriées.

Rassemblez le verbe et le nom et vous obtenez l’idée que nous pouvons cultiver une culture; nous pouvons favoriser le développement d’une façon de travailler pour un groupe de personnes.

Bien que la définition de culture (et de cultiver) soit relativement simple, créer, changer et vivre la culture demande un effort bien plus grand. Créer une culture, dans n’importe quel lieu ou organisation, exige un effort soutenu extraordinaire.

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Et à quelle fin? Eh bien, dans le sport, cultiver la bonne culture (une culture d’excellence) mène à une chose très souhaitable : la constance de la haute performance.

« Nous comprenons que notre culture organisationnelle a probablement un effet important sur la performance », explique Cathy Tong, directrice, Haute performance – Longue piste à Patinage de vitesse Canada. « Si nous pouvons nous efforcer de créer une culture de haute performance, nous pouvons en tirer de nombreux avantages. »

C’est un résultat évident, mais difficile à atteindre.

Des dizaines d’années de succès précèdent aujourd’hui les patineurs de vitesse longue piste les plus rapides. Alors, pourquoi et comment prendre une des équipes les plus prospères au pays et bâtir une meilleure culture? Il s’avère que même dans un sport qui a toujours été l’un des meilleurs au Canada, il y a place au changement, à la croissance et à l’amélioration.

L’approche consiste à comprendre que vous n’avez pas besoin de continuer à faire ce que vous avez toujours fait, même si ça fonctionne. C’est la compréhension qu’il peut y avoir, et qu’il y a, une meilleure façon de faire les choses.

Lorsque Bart Schouten, entraîneur de l’équipe nationale à Patinage de vitesse Canada, est arrivé au Canada il y a douze ans des Pays-Bas, chaque groupe d’entraînement travaillait en vase clos. « Les patineurs étaient en concurrence, mais les entraîneurs aussi », se rappelle-t-il. Beaucoup de médailles ont été remportées malgré cela, mais avec le temps, les lacunes dans la culture entourant la réussite ont été révélées.

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Changer la tendance de la mentalité de cloisonnement a pris des années, mais les choses sont maintenant différentes.

« Un élément qui est vraiment différent maintenant est la confiance », affirme Todd McClements, entraîneur de l’équipe nationale à Patinage de vitesse Canada, qui travaille de concert avec M. Schouten, entraîneur du groupe masculin de longue piste. « Vous ne pouvez pas en arriver là sans pouvoir vous fier les uns aux autres. »

M. Schouten est d’accord. La confiance, dit-il, a permis une culture de coopération, utilisant l’expertise de chacun. « Il faut un groupe de personnes qui veut apprendre à se connaître, qui veulent vraiment travailler ensemble », explique-t-il. « C’est un groupe qui a appris au fil du temps que c’est la coopération qui vous amène le plus loin. »

L’équipe de soutien intégré fait partie de ce groupe et de son expertise, et son ouverture à travailler ensemble, comme le suggère M. Schouten, est un élément important de ce qui a rendu possible un changement de culture. « Cela ouvre la porte pour que l’équipe de soutien intégré puisse jouer un rôle plus important », dit M. Schouten.

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Au cours des dernières années, l’équipe de soutien intégré a été une unité solide et efficace, mais l’une des lacunes était un manque de pollinisation croisée constante entre les disciplines. Cela s’est produit parfois, mais pas toujours. L’équipe a reconnu qu’elle voulait améliorer cette situation.

Le changement de culture était déjà commencé depuis plusieurs années, mais c’est le bilan de l’année 2018 qui a donné le cap à la culture qui a émergée au cours de la période quadriennale suivante. Mme Tong souligne que la confiance, la transparence, la clarté et l’approche individualisée au sein de l’équipe sont des facteurs clés de la création de la nouvelle culture.

Rassembler les athlètes, les entraîneurs et l’équipe de soutien intégré pour définir les valeurs communes était le point de départ. Ce qui en a découlé, c’est une équipe d’experts interdisciplinaires qui fonctionne en harmonie, mais pas toujours parfaitement, avec les entraîneurs, les athlètes et le personnel.

Tissant tous les fils ensemble est l’équipe de gestion de la haute performance, un groupe créé pour surveiller chaque signal et les traiter en utilisant un processus itératif et fluide pour trouver des solutions en se fondant sur l’expertise de l’équipe de soutien intégré, le contexte des entraîneurs et de superbes voies de communication.

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L’équipe de gestion de la haute performance est composée de Mme Tong, de Dave Paskevich, professeur adjoint à la Faculté de kinésiologie de l’Université de Calgary et conseiller en performance mentale à Patinage de vitesse Canada, et de Scott Maw, physiologiste de l’exercice à l’ICS de Calgary et chef de l’équipe de soutien intégré à Patinage de vitesse Canada, qui se rencontrent chaque semaine pour discuter de tous les détails sur qui, quoi, où, quand et pourquoi.

« Il s’agit de ce que vous entendez, voyez, captez, comme dans la métaphore des satellites », dit M. Maw, qui travaille avec l’équipe de longue piste depuis plus de 15 ans. « Nous partageons tous les renseignements et les signaux et nous nous assurons de les obtenir. Il y a maintenant un processus pour traiter les problèmes. Cela n’aurait jamais été possible auparavant. »

Au cœur de tout cela, il faut s’assurer que les athlètes, chacun d’entre eux, obtiennent ce dont ils ont besoin en intégrant les commentaires et le contexte de chacun pour trouver la bonne solution.

« Nous ne faisons pas que cocher des cases », dit M. Maw. « Si les membres de l’équipe de soutien intégré ne travaillent pas ensemble, ne partagent pas et ne résolvent pas les problèmes, ils ne sont pas aussi forts que lorsqu’ils le font. L’expertise de chacun dans son propre domaine contribue aux solutions. »

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De toute évidence, l’équipe de gestion de la haute performance, l’équipe de soutien intégré et la communauté de l’ICS Calgary ont joué un rôle déterminant dans la recherche et la mise en œuvre des meilleurs outils de gestion de la performance, que ce soit la plus récente technologie pour la surveillance des athlètes ou l’établissement d’un modus operandi de l’équipe de soutien intégré auquel tout le monde croit et s’engage.

L’enthousiasme de M. McClements quant à la culture qu’il vit maintenant est palpable. « Le personnel d’entraînement est vraiment une équipe », dit-il. « La confiance que nous avons envers notre équipe de soutien intégré est énorme. Je fais confiance à tous les membres de l’équipe de soutien intégré, et cela me permet de travailler avec eux. »

Le changement dans la culture (axé sur la performance, dirigé par l’entraîneur et réalisé par l’athlète) a eu une grande incidence sur la manière d’être de l’équipe. Cela va beaucoup plus loin que l’équipe de soutien intégré et les entraîneurs, cela s’est également infiltré dans le cœur des athlètes.

« Ted a perdu la tête lorsque Graeme a battu son record mondial », se souvient M. McClements, qui fait référence au record mondial de 10 000 m de Graeme Fish lors des Championnats du monde simple distance de 2019, qu’il a repris de son coéquipier et champion olympique de 2018, Ted-Jan Bloemen. « Il l’a serré dans ses bras. »

Cela pourra assurément soutenir l’équipe alors qu’elle se dirige vers Beijing en 2022. Mais si vous pensez qu’ils sont assis les pieds en l’air, se félicitant de leur fait accompli, soyez assuré que ce n’est pas le cas. Cultiver la culture est une aventure continue qui ne se termine jamais, et cette équipe le sait.

« Ce n’est pas parfait », déclare M. Maw. « C’est pourquoi nous devons continuer à nous écouter et à nous adapter. Ce qui fonctionne en cette période quadriennale ne fonctionnera probablement pas la prochaine fois, c’est un processus cyclique. Ce qui importe, c’est l’écoute. Il y a encore des lacunes, il suffit d’essayer de les combler. »

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Institute Canadien du Sport de Calgary: @csicalgary

écrit par: Kristina Groves @kngrover

photos de: Dave Holland @DaveHollandPics

2 février 2022

 

À propos du réseau ISOP

Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOPC) offre des environnements d’entraînement de classe mondiale aux athlètes de haut niveau et aux entraîneurs à travers le Canada. L’équipe d’experts offre de l’expertise en sciences et en médecine du sport, des services d’entraînement, de recherche et d’innovation, de formation ainsi que le programme Plan de match afin de soutenir des performances menant au podium et un plus grand nombre de médailles pour le Canada. Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada comprend quatre instituts canadiens du sport (Pacifique, Calgary, Ontario et Québec) et trois centres canadiens du sport (Saskatchewan, Manitoba et Atlantique).

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Personne-ressource pour les médias :

Annie Gagnon, directrice, Marketing et communications

Institut canadien du sport de Calgary

Cellulaire : 613 262-9644

Courriel : Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Annie Goncin, directrice, Services aux athlètes et médias numériques

Institut canadien du sport de Calgary

Cellulaire : 647 767-6862

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ONPEUT être en orbite autour des étoiles

Imaginez un réseau de satellites qui filent dans l’espace, en orbite autour de la planète Patinage artistique. Ils reçoivent des signaux des « étoiles » sur la surface glacée en dessous. Les satellites traitent ensuite ces signaux et transmettent l’information clé à la surface, qui est utilisée par les étoiles pour optimiser et réaliser leur meilleure performance.

Kelly Quipp est l’un de ces satellites. La physiologiste principale de l’exercice à l’Institut canadien du sport (ICS) de Calgary et chef de l’équipe de soutien intégré nationale de Patinage Canada dirige une équipe d’experts de nombreux domaines, dont le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (Réseau ISOPC), qui travaillent ensemble pour évaluer, surveiller et améliorer constamment la performance.

Bien sûr, ces étoiles sont les meilleurs et les plus brillants patineurs artistiques du Canada qui rivalisent tous pour la gloire olympique, avec passion et persévérance en utilisant leurs lames pour ciseler la glace avec précision et créativité.

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Le lien cosmique entre les satellites et les étoiles est relativement nouveau. « Il s’agit d’un sport qui n’utilise pas les sciences du sport », remarque Mike Slipchuk, directeur de la haute performance de Patinage Canada. « Nous apportons de nouveaux concepts, idées et méthodes, comme la force et le conditionnement physique, que nous n’avons pas utilisés auparavant, différentes façons de s’entraîner. »

Dans un sport qui a tant à voir avec l’art, la mise en place de l’équipe de soutien intégré nationale a contribué à faire avancer la science. « C’était une occasion de mettre à profit les experts », confirme M. Slipchuk. « Et de voir comment nous pouvons faire fonctionner cette approche en patinage artistique. » 

Le développement a été lent, mais efficace à Patinage Canada. Non seulement le sport est décentralisé à travers le pays, mais chaque patineur est comme une planète en soi, chacun avec son propre entraîneur et, dans de nombreux cas, son équipe de soutien intégré. « Il existe différentes façons de faire atteindre aux athlètes leurs performances optimales, ce n’est pas une approche universelle », explique M. Slipchuk. « Chaque approche est adaptée aux athlètes et aux situations individuelles. »

S’entraînant principalement à l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) à Toronto et à l’Institut national du sport du Québec à Montréal, toutes les étoiles de Patinage Canada comptent sur un vaste réseau de satellites connectés pour maximiser tous les aspects de leur préparation. 

La caractéristique clé est la transmission constante des signaux entre les membres des équipes de soutien intégré locales et nationale, comme les thérapeutes, les nutritionnistes, les médecins, les préparateurs physiques et d’autres. Ces experts soutiennent l’équipe avec une vaste gamme d’outils, y compris des initiatives comme le système de surveillance des blessures et des maladies mis en œuvre par Mme Quipp, et où les patineurs fournissent des mises à jour hebdomadaires sur leur santé.

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Le solide noyau de conseillers qui composent l’équipe de soutien intégré nationale remplit de nombreux rôles. Dans certains cas, c’est comme membres de l’équipe à part entière ayant des répercussions directes sur l’entraînement et la performance d’un patineur, dans d’autres, c’est comme des conseillers qui offrent un soutien plus périphérique. « Nous sommes le centre de commandement », dit Mme Quipp. « Les athlètes et les entraîneurs savent que nous sommes là pour les soutenir, mais nous ne les dérangerons pas s’ils sont sur la bonne voie. »

Prenez Paul Poirier et Piper Gilles, le meilleur duo de danse sur glace au Canada. Les médaillés de bronze des Championnats du monde de patinage artistique de 2021 qui se préparent aux Jeux olympiques ont créé leur propre équipe de soutien intégré sur mesure, composée d’experts dans de nombreux domaines, dont certains sont des prestataires de services indépendants et d’autres qui proviennent Réseau ISOPC.

Le couple a travaillé en étroite collaboration avec Mme Quipp à partir de septembre 2019, où elle a donné des conseils sur leur formation, sur glace et hors glace, pour aider à tester et à mettre en œuvre des séquences d’entraînement optimales. « Ils ont beaucoup appris de ce processus », affirme Mme Quipp. Lorsque la pandémie a frappé, Paul et Piper se sentaient à l’aise de prendre les rênes. Maintenant, Mme Quipp aide principalement aux tests, aux résultats et au transfert de tout problème à l’équipe locale.

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Une membre clé de cette équipe de soutien intégrée est Meghan Buttle, physiothérapeute à l’ICSO qui travaille avec Patinage Canada, et qui est aussi chef de l’équipe de soutien intégré à Patinage Ontario et ancienne patineuse spécialisée en danse. Mme Buttle est la thérapeute principale du couple depuis 2016 et se considère comme le « regard sur le sol » pour Paul et Piper. « Ils sont les pilotes de leur propre équipe », dit-elle. « Mais je peux fournir des informations supplémentaires en surveillant et en partageant les signaux avec le réseau, au besoin. »

Nick Robinson, préparateur physique indépendant, travaille également avec eux depuis 2016. Il souligne que ce qui distingue le couple est leur expérience, leur maturité et leur concentration. « Ils travaillent en parfaite harmonie avec leur équipe. Ils sont tout à fait capables de relayer des problèmes importants et il est rare que quelque chose se passe mal », dit-il.

Comme l’un des nombreux satellites en orbite constante autour de la planète Patinage artistique, ce sont ces signaux que M. Slipchuk veut recevoir. « Nous voulons simplement nous assurer que tout le monde a ce dont il a besoin. » 

Une fois que cela est fait. Une fois que tous ces signaux ont été reçus, traités et transmis, les lumières s’éteignent et les satellites savent qu’il est temps de faire un zoom arrière et de faire briller ces étoiles.

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Institute Canadien du Sport de Calgary: @csicalgary

écrit par: Kristina Groves @kngrover

photos de: Dave Holland @DaveHollandPics

2 février 2022

 

À propos du réseau ISOP

Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada (RISOPC) offre des environnements d’entraînement de classe mondiale aux athlètes de haut niveau et aux entraîneurs à travers le Canada. L’équipe d’experts offre de l’expertise en sciences et en médecine du sport, des services d’entraînement, de recherche et d’innovation, de formation ainsi que le programme Plan de match afin de soutenir des performances menant au podium et un plus grand nombre de médailles pour le Canada. Le Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada comprend quatre instituts canadiens du sport (Pacifique, Calgary, Ontario et Québec) et trois centres canadiens du sport (Saskatchewan, Manitoba et Atlantique).

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Jessie Davis, spécialiste, Marketing et communications

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