Diplômés du Diplôme avancé en entraînement - Ryan Schroffel

Souhaitant faire des études pour devenir professeur, Ryan Schroffel ne pouvait pas nier qu’il était attiré par une carrière si profondément ancrée dans son sang : être entraîneur. Son grand-père était entraîneur de football et sa mère était institutrice. La caractéristique innée de l’enseignement l’a donc conduit à devenir entraîneur.

Alors qu’il étudiait et jouait au tennis à l’université d’Alberta, Ryan faisait du bénévolat dans son club de tennis local chaque fois qu’ils avaient besoin d’un entraîneur. Plus il entraînait et s’impliquait, plus il envisageait de devenir entraîneur et c’est alors que des opportunités ont commencé à se présenter.

Ce qu’il préfère dans le métier d’entraîneur, c’est de comprendre le rôle qu’il peut jouer dans la vie d’un athlète et le rôle que le sport et l’athlétisme jouent dans sa vie de jeune ou d’adulte. « Qu’il s’agisse du quotidien de l’athlète, de la gestion du stress ou de son estime de soi, ou que vous, en tant qu’entraîneur, essayez de pousser et d’encourager un athlète à faire quelque chose qu’il n’a jamais cru pouvoir faire. », explique Ryan à propos de son rôle en tant qu’entraîneur.

Ryan a découvert le DAE lorsqu’un ami lui a parlé en termes élogieux du programme. « Personnellement et professionnellement, c’est le cours le plus précieux que j’ai suivi tout au long de ma carrière comme entraîneur », a déclaré Ryan. « La capacité à échanger avec d’autres entraîneurs dans différents sports et à avoir des conversations différentes de celles que vous avez avec vos collègues et votre capacité à vous engager avec les experts a été très précieuse. »

Les entraîneurs restent souvent dans les limites de leur propre sport en termes de formation, mais Ryan encourage les entraîneurs de tous les horizons sportifs à s’inscrire à ce programme rempli d’experts. « Je pense que ce programme convient vraiment à tout entraîneur exerçant ou ayant passé du temps dans l’industrie, car il peut apporter son expérience et la mettre en pratique tout au long du cours. » Il attribue à son mentor, l’entraîneur Claudio Berto, le mérite d’avoir su le pousser sur la voie, de lui avoir posé des questions et d’avoir réfléchi à différentes façons de faire les choses dans le sport.

Ryan espère maintenir les liens et les relations qu’il a développés tout au long du programme et appliquer les connaissances acquises tout au long des cours à de nouveaux projets et voir où ces opportunités le mèneront ensuite.

Diplômés du Diplôme avancé en entraînement - Alexx Diep

Alexx Diep appréciait son temps en tant que sauveteur lorsqu’il a été approché par son collègue pour passer de la protection autour de la piscine à l’entraînement dans la piscine, car une équipe universitaire locale avait besoin d’un entraîneur. Bien qu’Alexx dise qu’au secondaire, il ne s’est jamais imaginé devenir entraîneur, ses antécédents en natation ont fait de lui un excellent candidat pour devenir entraîneur et, 22 ans plus tard, cela a donné lieu à une grande carrière.

L’incidence que les entraîneurs peuvent avoir sur les nageurs, quel que soit leur niveau, est l’un des aspects qu’Alexx apprécie le plus dans sa carrière d’entraîneur. Il apprécie également l’aspect culturel du sport et la façon dont cela lui permet de voyager à travers le monde et de connaître différents cercles sociaux. « J’adore l’aspect social et culturel de l’entraînement et tous les voyages qui y sont associés. J’ai la chance de pouvoir emmener ma famille avec moi dans de nombreuses périodes d’entraînement et compétitions, ce qui fait que cela devient une affaire de famille. »

Après s’être inscrit au diplôme avancé en entraînement, Alexx savait qu’il était au bon endroit, car il était entouré de nombreux entraîneurs partageant les mêmes idées. « Au début de ce programme, je me suis souvent rendu compte que beaucoup de mes pairs avaient le même état d’esprit que moi et pensaient de la même façon en termes de progrès en tant qu’entraîneur et de l’importance qu’ils accordent à leurs athlètes. »

Ce programme lui a rappelé que ses techniques d’entraînement étaient appréciées, mais qu’elles avaient juste besoin d’être affinées. Il a été capable de transposer le contenu du programme de deux ans à son propre style d’entraîneur. Il dit que cela lui a rappelé qu’il a fait ce qu’il fallait pendant toutes ses années comme entraîneur, qu’il avait juste besoin de plus de structure et de connaissances approfondies.

Alexx souligne également la structure du programme et le fait qu’il convient parfaitement à ceux qui doivent concilier un emploi à plein temps, une famille et une vie en dehors du sport. « Ce programme est conçu pour que les entraîneurs qui ont une famille et un poste d’entraîneur à plein temps puissent continuer à apprendre et ne pas prendre de retard à l’école ou dans la vie. La manière dont il est mis en place est parfaite. »

Le DAE a été soigneusement conçu pour que des instructeurs et des experts puissent animer les cours et répondre aux besoins de chaque entraîneur, avec une disponibilité incroyable pour répondre aux besoins ou aux questions des entraîneurs. « Le mantra de l’expert qui dirige et de l’entraîneur qui guide est vécu à travers le programme et c’est exactement ce dont j’avais besoin. »

Alexx a tellement apprécié le programme qu’il ressent maintenant un vide dans sa vie, puisqu’il a obtenu le diplôme avancé en entraînement et que tout ce qu’il veut maintenant, c’est continuer à apprendre. Ses objectifs sont de poursuivre ses études supérieures et d’apprendre à enseigner. Il veut spécifiquement cibler la génération Alpha et apprendre comment elle apprend le mieux afin de pouvoir l’intégrer dans l’entraînement de la jeune génération et continuer à avoir une influence.

Diplômés du Diplôme avancé en entraînement - Dave Waknuk

L’objectif de carrière de Dave Waknuk n’a jamais été de devenir entraîneur de basket-ball dans l’enseignement supérieur, mais 16 ans plus tard, il entame sa sixième saison comme entraîneur de l’équipe féminine de basket-ball de l’université de Lethbridge, marquant ainsi sa troisième année comme entraîneur en chef.

Malgré ses propres compétences en tant que joueur ne se distinguant pas vraiment dans ce sport, son amour et son intérêt pour le basket-ball l’ont amené à faire du bénévolat dans plusieurs groupes de jeunes, ce qui a finalement lancé sa carrière d’entraîneur. Ses étudiantes-athlètes de l’enseignement supérieur lui rappellent à quel point il est gratifiant d’être entraîneur, car il déclare qu’il prend plaisir à les voir grandir tout au long de leur carrière universitaire.

« À notre niveau d’études supérieures, on les voit sortir de l’école secondaire, jeunes et cherchant leur chemin, puis on les voit grandir et partir avec des diplômes, pour la vraie vie », dit Dave Waknuk. « Voir les personnes que ces jeunes sont devenus et les leçons qu’ils ont apprises en cours de route est assez amusant; c’est certainement la partie la plus gratifiante en tant qu’entraîneur. »

Dave savait que le diplôme avancé en entraînement lui convenait, car c’était quelque chose qu’il voulait faire pour continuer à s’améliorer et à en apprendre davantage sur l’entraînement. « Je cherchais à continuer à me remettre en question et à m’épanouir dans la carrière d’entraîneur et je suis heureux que cette voie m’ait mené vers le DAE. »

Amoureux de l’entraînement, il encourage ceux qui partagent cette passion à s’inscrire au Diplôme avancé en entraînement. « Ce programme s’adresse aux entraîneurs qui veulent s’améliorer et se développer et qui prennent l’entraînement au sérieux, en y prenant du plaisir tout en étant passionnés », explique Dave Wakuk. « Si vous avez une passion pour l’entraînement, ce programme est un scénario de rêve parce que vous pouvez vous mettre en contact avec des experts de haut niveau et vous entourer d’autres entraîneurs. »

Bien que le DAE ne vise pas un sport en particulier, Dave a déclaré qu’il mettrait les entraîneurs au défi de s’orienter davantage dans cette voie, car il y a tant de choses qui peuvent être appliquées et qui peuvent pousser les entraîneurs au-delà de leurs attentes. « Ce n’est pas parce que ce programme n’est pas axé sur mon sport que je n’en tirerai pas autant de bénéfices. Les entraîneurs exploitent les connaissances acquises auprès d’experts de haut niveau et le DAE vous donne la possibilité d’aller aussi loin que vous le souhaitez. Vous allez tirer le meilleur parti de ce programme si vous voulez vraiment vous développer et vous améliorer et si vous arrivez avec l’esprit ouvert et êtes capable de vous engager dans le processus »

Aujourd’hui fier d’être un ancien du DAE, Dave prévoit de continuer à se dépasser et de poursuivre sa formation d’entraîneur après avoir fait l’expérience d’un « environnement familial » dirigé par Jason Sjostrom qui a encouragé et soutenu le groupe tout au long du programme. « Ce programme m’a donné envie de poursuivre ma formation d’entraîneur et de continuer à chercher les prochaines opportunités qui m’ont conduit à pratiquer ce sport il y a 16 ans. »

Diplômés du Diplôme avancé en entraînement - Deon Flynn

Pour beaucoup d’entraîneurs, une blessure au cours d’une carrière sportive conduit plusieurs athlètes à devenir entraîneurs et c’est exactement ce qui est arrivé à Deon Flynn.

« Au lieu de rester à la maison et d’attendre que la blessure guérisse, mon entraîneur de l’époque pensait qu’il était toujours important pour moi de venir aux entraînements et d’être autour de l’équipe pour soutenir les athlètes. » se souvient Deon. Malheureusement, sa blessure a duré plus longtemps que prévu, mais cela lui a permis d’aider davantage l’équipe et d’assumer un rôle d’entraîneur. Il se souvient avoir ressenti des sentiments similaires en tant qu’entraîneur et en tant qu’athlète, ce qui a finalement suscité son intérêt pour le métier d’entraîneur. « Chaque fois que vous aidez les gens, vous vous sentez bien et ce sentiment est certainement renforcé lorsqu’un athlète se tourne vers vous pour obtenir des conseils. Vous avez l’impression d’avoir un but. »

Passionné par le sport dans son ensemble, Deon ne pouvait pas imaginer sa vie sans sport et reconnaît la progression naturelle de l’athlète vers le métier d’entraîneur, qui s’est faite plus tôt qu’il ne le pensait.

Deon est un entraîneur d’athlétisme hautement qualifié et a toujours été avide de poursuivre sa formation d’entraîneur. Lorsqu’il a découvert la brochure du diplôme avancé en entraînement à la conférence Sports leadership il y a quelques années, il savait que c’était pour lui. « Dès que j’ai lu que le DAE était orienté vers les entraîneurs, dirigé par des experts, enrichi par des pairs, soutenu par des mentors et doté d’une communauté d’apprentissage structurée, j’ai su que c’était exactement ce que je recherchais. »

Il attribue au DAE le mérite de l’avoir aidé à devenir un entraîneur de style coopératif et centré sur l’athlète. « Dans le passé, j’étais plus sensible aux besoins du plan directeur dans son ensemble, mais après avoir suivi le programme du DAE, je peux honnêtement dire que ce n’est plus le cas. J’ai adapté mon style d’entraînement pour répondre aux besoins de chaque athlète. » Son approche : développer le lien avec la personne avant l’athlète. Il passe du temps à établir des relations avec les athlètes, à les faire se sentir psychologiquement en sécurité et à leur donner ou leur redonner confiance après une performance difficile.

Le diplôme avancé en entraînement est destiné aux entraîneurs de haute performance qui passent plus de 12 heures par semaine à agir comme entraîneur. Deon recommande aux entraîneurs qui veulent avoir accès à des données et à des sciences de la recherche en sport de pointe et qui désirent être un entraîneur plus efficace de suivre ce programme. Deon se souvient du directeur des services d’entraînement, Jason Sjostrom, qui lui a dit qu’à la fin de ce cours, il peut s’attendre à être un entraîneur différent à la fin du programme.

« Le DAE m’a permis de vivre les meilleurs moments d’apprentissage. Lorsque vous parcourez le programme du DAE, vous apprenez beaucoup grâce au contenu du cours, à vos pairs et à votre réflexion personnelle. Vous ne serez pas le même entraîneur une fois le programme terminé. » reconnaît Flynn. « Si quelqu’un décidait de faire une demande pour ce cours, je leur dirais de s’asseoir dans leur siège, de s’y attacher et de rester bien en place, car il s’agit d’une folle randonnée en montagnes russes. Et lorsque vous vous arrêterez, je suis sûr que vous direz que c’est le meilleur tour de montagnes russes de tous les temps. »

Un mal pour un bien

« Ça a été un mal pour un bien », dit Marie-Michèle Gagnon, skieuse alpine, en réfléchissant à ses blessures subies après avoir fait une chute en s’entraînant à Lake Louise en octobre 2017, quelques mois avant de représenter le Canada à ses troisièmes Jeux olympiques.

Un examen d’IRM effectué le lendemain a permis de conclure à une déchirure nette du LCA, une blessure courante dans ce sport, mais Gagnon a également subi une déchirure du bourrelet marginal à l’épaule.

« Je connais les risques associés à mon sport, surtout en ce qui a trait aux épreuves de vitesse, et je comprends que les blessures en font partie. Presque tous les skieurs que je connais ont subi de graves blessures aux genoux, alors c’est presque un rite de passage dans notre sport », a-t-elle reconnu.

Bien qu’il ait été difficile pour elle de regarder certaines des épreuves auxquelles elle n’a pas pu participer en raison de sa blessure, les Jeux olympiques notamment, la Coupe du monde est tout aussi importante pour elle.

« C’est le même groupe de compétiteurs, sinon plus nombreux, à la Coupe du monde qu’aux Jeux olympiques; la seule différence étant la célébrité associée aux Jeux olympiques et l’attention générée, mais je ne skie pas pour cela », explique Gagnon.

« Étant enfant, je voulais simplement être la meilleure skieuse au monde. Je savais que les Jeux olympiques feraient partie de ma vie, mais je voulais simplement faire vraiment bien en tant que skieuse. C’est pourquoi je continue à skier. »

Malgré la déception de manquer ses troisièmes Jeux, Gagnon est demeurée optimiste. « C’est évident que rater les Jeux olympiques était bouleversant, mais j’ai terminé cette saison en beauté parce que je skiais si vite et que ma vitesse pouvait encore s’améliorer, alors j’ai vu cela comme un mal pour un bien. » En tant que compétitrice à deux épreuves de slalom aux Jeux olympiques, Gagnon a déplacé son attention vers la descente, la course la plus rapide des épreuves de ski alpin.

La période de rétablissement de huit mois a permis à Marie-Michele de passer plus de temps à un seul endroit et avec sa famille, tout en lui donnant le temps de raviver la flamme intérieure pour commencer son parcours de réadaptation avec lʼICS de Calgary et le code R2P. Elle a décidé de déménager temporairement à Calgary pour travailler avec certains des meilleurs professionnels des sciences du sport dans le domaine.

« J’étais vraiment concentré sur ma récupération. Mon équipe de lʼICS de Calgary mʼa offert un grand soutien et jʼétais tellement à lʼaise de travailler avec eux. Je leur ai fait confiance parce que je sais à quel point ils travaillent fort. »

Elle dit quʼelle sʼest beaucoup basée sur ses résultats des tests pour obtenir lʼassurance et la confiance dont elle avait besoin pour retourner à son sport en toute sécurité. « Même après quelques semaines [de tests], je voyais une nette amélioration, en raison de lʼentraînement et des efforts que jʼai déployés pour augmenter ma force et aussi au dévouement dont mon équipe a fait preuve. Tout cela a très bien fonctionné et a produit de bons résultats. Les résultats des tests du code R2P m’ont aidé à me concentrer sur les aspects que je devais améliorer, et cela m’a guidé et motivé à continuer à travailler dans la bonne direction. »

Et c’est effectivement dans la bonne direction qu’elle va, aussi vite que jamais.


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