Their bags are packed and they’re READY to go! On Friday August 5, Team Canada will be participating in the Rio 2016 Olympic Games Opening Ceremonies at 5pm MT. Three hundred and thirteen athletes, 98 coaches and 107 support staff from 37 sports make up Team Canada. Eighty one per cent of the Canadian athletes competing in Rio are affiliated with the Canadian Olympic and Paralympic Sport Institute (COPSI) Network.
CSI Calgary is proud to extend a special farewell and good luck to 21 CSI Calgary affiliated athletes in athletics, basketball, cycling, rowing, rugby sevens, shooting, soccer, swimming, volleyball (beach and indoor) and wrestling. Each athlete heads to Rio with their CSI Calgary “Team” beside them in spirit.
“I’m very excited,” says Mathieu Bilodeau, competing in the 50km race walk event. “It’s my first Olympics”. Originally competing in triathlon and swimming, Bilodeau made the switch to race walking two years ago.
Kelly Drager, CSI Calgary Performance Dietitian is also looking forward to her first Olympic experience as she travels to Rio with Wrestling Canada Lutte for testing and collecting data. In weight class sports, there are unique nutritional components that can make or break an athlete’s performance. “I’m thrilled to have this opportunity to see the work we’ve done with the athletes at CSI Calgary over the last four years come together at the Olympics,” says Drager.
Jasmine Mian, female wrestler in the 48kg event, is one of those athletes. "I relocated to Calgary in 2012 with hopes of making the Rio 2016 Olympic team. I always had an Olympic dream, but CSI Calgary helped me turn that dream into a reality,” says Mian. “The CSI staff combined their expertise in wrestling, strength and conditioning, nutrition and mental performance to help me become the best version of myself. I feel very prepared and hungry to reach the podium. I can't thank CSI Calgary enough for helping me realize my podium potential."
A special send-off to two-time Olympic wrestling medalist and CSI Calgary Next Generation coach Carol Huynh, in her role as Assistant Chef de Mission for Team Canada. Carol’s contribution to sport in Canada and her work with the International Wrestling Federation make her a good fit for this role. “It’s a great opportunity for me to be on Team Canada in a totally different way. I can bring my different experiences to the table,” says Huynh.
The CSI Calgary, is proud to support Canadian athletes training in Alberta in preparation for the Olympic/Paralympic Games. “We are excited for all Canadian athletes travelling to the Games,” says Dale Henwood, President and CEO of CSI Calgary. “We will all be watching them with such pride.”
CSI Calgary would like to thank our funding partners for enabling us to deliver our wide array of leading-edge services to athletes and coaches. We are grateful for their support: Sport Canada/Own the Podium, Canadian Olympic Committee, Alberta Sport Connection, Coaching Association of Canada, Canadian Paralympic Committee, WinSport and the University of Calgary.
They have fire in their hearts and ice in their veins.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
03/08/16
Peu de médaillés olympiques possèdent un doctorat en neuroscience, mais la docteure Tara Whitten est une exception. L’athlète de l’Institut canadien du sport de Calgary et médaillée de bronze aux Jeux olympiques de 2012 en cyclisme sur piste a découvert avec fascination le cerveau humain en lisant un livre sur le sujet à l’école secondaire. Elle a eu la sensation que la neuroscience est un domaine où plusieurs mystères restent toujours non élucidés. Sa nouvelle passion pour le cerveau a fait naître en elle le désir d’aider à résoudre ces mystères.
Des années plus tard, tandis que Whitten finissait son doctorat, qui s’intéressait à la question de l’électrophysiologie sur l’hippocampe (une partie du cerveau importante pour les apprentissages et la mémoire), elle essayait de trouver une manière d’établir des ponts entre la neuroscience et le sport – ses deux passions dans la vie. « J’ai pensé qu’il devait y avoir un moyen de combiner les deux, » dit-elle. « Au bout du compte, j’ai pensé que la commotion cérébrale serait le sujet idéal. »
Mais d’abord, elle devait poursuivre son dernier rêve olympique. En 2016, Whitten a choisi de se concentrer sur la course individuelle contre la montre en cycliste et devenir un véritable espoir de médaille. Aussi improbable que ce soit, en mars, lors de ses derniers entraînements pour les Jeux olympiques de Rio, elle a subi une blessure débilitante au cours en faisant une chute lors d’une course d’entraînement.
Tout d’abord, la guérison de Whitten était incertaine et imprévisible – elle avait subi une commotion cérébrale et un os était brisé à la base de son crâne. Cette incertitude l’a amenée à réfléchir à son avenir. « Je me remettais toujours de mon accident à Rio et je ne savais pas comment les choses allaient se passer, » dit-elle. « Dans cette situation, je réfléchissais beaucoup à ce que j’allais faire. »
Au bout du compte, sa guérison a été remarquable et elle s’est classée au septième rang, ce qui est impressionnant. Bien qu’elle soit satisfaite de sa performance, elle se plaint toujours qu’elle aurait pu faire mieux. Elle n’aura toutefois pas le temps de regarder en arrière, car de nouveaux défis l’attendent.
Le docteur Brian Benson est le médecin-chef et directeur de la médecine sportive à l’Institut canadien du sport de Calgary et possède un cabinet de consultation à la clinique WinSportand où il s’intéresse en particulier aux commotions cérébrales sévères dans le sport. Il a été le médecin de Whitten lors de sa convalescence, mais il sera désormais son co-superviseur, lorsqu’elle deviendra stagiaire postdoctorale au sein de son groupe de recherche sur les commotions cérébrales.
Bien qu’elle ait elle-même subi une commotion cérébrale et qu’elle ait reçu les soins du docteur Benson, Whitten a trouvé ce poste de manière honnête, grâce à une recherche sur Internet d’emplois de niveau postdoctoral dans le domaine de la commotion cérébrale. « Je portais toujours le collier cervical au moment de l'entrevue, » dit-elle en riant.
Ce poste de deux ans est financé conjointement par À nous le podium et le Mitacs, un organisme de financement national à but non lucratif. Les travaux de Whitten s’intéresseront principalement à la mesure et l’évaluation des déficiences visuelles chez les patients ayant subi une commotion cérébrale. Grâce à la technologie robotique développée par le docteur Benson, Whitten établira une tâche permettant de mesurer la fonction oculomotrice, ce qui permettra d’étendre les capacités existantes de l’outil de diagnostic.
Selon le docteur Benson, il n’existe actuellement aucun programme ni tâche pour mesurer la fonction oculomotrice chez les patients ayant subi une commotion cérébrale. « Tara innovera grâce sa recherche. » Il affirme que les problèmes de vision sont communs chez les patients ayant souffert de commotion cérébrale. On parle entre autres de difficultés d’accommodation qui peuvent mener à des étourdissements, mais qui sont difficiles à évaluer dans un environnement clinique. La recherche de Whitten aidera à éliminer la composante subjective de l’évaluation et du suivi des commotions cérébrales et de l’établissement du moment où l’athlète est prêt à retourner au jeu.
Whitten n’a pas pu profiter de ces tests au moment de sa blessure, mais elle croit que ceux-ci auraient pu aider sa guérison. « Il y a eu une période où j’ai pensé que j’étais complètement rétablie, mais de temps à autre, un événement m’amenait à me questionner, », dit-elle. « Ce test m’aurait aidé à savoir si j’étais complètement rétablie ou non. »
Son expérience unique d’athlète et de neuroscientifique, ainsi que son expérience des commotions cérébrales, font d’elle la candidate idéale pour se joindre à l’équipe du docteur Benson. « Elle nous fera profiter de son expérience de la performance de haut niveau, de son diplôme de neuroscience et de sa formation en programmation et en analyse, » dit le docteur Benson. « Elle est parfaite pour notre programme sur les commotions cérébrales. »
Pour Whitten, c’est étrange comment tout s’est mis en place. Le doctorat, les Jeux olympiques et la commotion cérébrale, tout s’est assemblé au moment où elle a pris sa retraite de sa carrière d’athlète. « Je me considère très chanceuse d’avoir quelque chose sur quoi me concentrer. Je sens qu’il y a beaucoup de possibilités et j'en suis très enthousiasmée. »
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
28/09/16
(De gauche à droite: Rachael Anderson, Emma Stevens, Rachael Karker)
Selon le jeune skieur de slopestyle Max Moffat, « les Jeux olympiques représentent le rêve ultime ». Ce membre de l’équipe Prochaine génération a quitté Caledon en Ontario il y a deux ans pour aller s’entraîner à Calgary dans ce qu’il considère être le meilleur centre de demi-lune au pays, soit celui de WinSport. Le rêve ultime a changé à une vitesse record, car l’épreuve de slopestyle n’a fait son entrée dans le programme olympique qu’en 2014.
Freestyle Canada a agi rapidement pour suivre le rythme en créant des programmes de développement tels que l’équipe Prochaine génération. L’objectif est de créer un environnement d’entraînement hautement professionnel pour que ses meilleurs jeunes athlètes deviennent de futurs champions olympiques. L’équipe connue sous le nom de « Park & Pipe » comprend des athlètes de slopestyle et de demi-lune qui affichent un haut potentiel de médailles pour 2022.
Le programme a été créé grâce à un partenariat de collaboration entre Freestyle Canada, l’Institut canadien du sport de Calgary, WinSport et À nous le podium (ANP). Comme dans un camp, les athlètes se réunissent au même endroit régulièrement durant l’année pour des camps d’entraînement intenses.
« Nous sommes ici en raison des installations, explique Julie Stegall, directrice, Développement des athlètes de haute performance de Freestyle Canada. La demi-lune est la meilleure au pays et elle est entretenue selon les normes de la Coupe du monde. Freestyle Canada et WinSport ont investi beaucoup de ressources sur cette demi-lune. »
L’Institut canadien du sport de Calgary reconnaît l’importance d’établir des normes élevées en matière de soins et de professionnalisme pour l’équipe. « Nous avons travaillé très fort pour les traiter comme une équipe nationale, explique Miranda Sallis, gestionnaire, Services à la performance. Avant que l’équipe ne commence à s’entraîner à l’ICS Calgary, le taux de blessures était élevé et, jusqu’à maintenant, nous nous sommes concentrés sur des services comme la physiothérapie ».
Les athlètes et les entraîneurs ont le regard tourné vers les Jeux olympiques de 2022 et leur niveau de professionnalisme est impressionnant selon Mme Stegall. « Les athlètes sont prêts pour ce type de soutien, dit-elle. Nous savions que cela allait arriver et nous avons un groupe remarquable. Ça bouge dans la demi-lune. »
Pour Max, 18 ans, avoir la chance de s’entraîner auprès d’athlètes de différents sports a été une expérience inspirante et révélatrice. « Au début, c’était amusant de voir comment les autres athlètes s’entraînent. J’étais dans le gymnase et je regardais les bobeurs courir sur la piste en traînant des poids derrière eux, se souvient-il en riant. Au départ, c’était un peu intimidant, je me disais que je ne méritais pas d’être là. Mais maintenant, c’est très motivant de s’entraîner auprès de ces athlètes. »
Mme Stegall précise que les athlètes de Prochaine génération sont très reconnaissants de leurs nouvelles installations d’entraînement. « Chaque fois qu’ils entrent à l’ICS Calgary, ils se sentent privilégiés et se réjouissent d’avoir cette chance. »
Max est extrêmement content de faire partie de cette équipe et dit qu’il n’y a rien de mieux que cet endroit. « La montagne est incroyable. La demi-lune et le parcours de slopestyle sont formidables. Tout ce dont nous avons besoin se trouve au même endroit. »
Les athlètes de Prochaine génération de Freestyle Canada se disputent les places convoitées du Canada pour la Coupe du monde afin de prouver qu’ils ont ce qu’il faut pour réussir sur la scène internationale.
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
07/12/16
By Ken Read
Each winter the Calgary region hosts up to seven annual World Cup events. Another four winter sports stage World Championship or quadrennial World Cups. Alberta is home to eight of the twelve winter National Sport Organizations. Canadian Sport Institute Calgary has matured into the largest of Canada’s seven Sport Institutes.
In 1981, when a fairly obscure western Canadian city called Calgary won the right to host the 1988 Olympic Winter Games, none of this existed.
So much has changed on the sport landscape in 35 years. But to really understand the legacy of 1988, you need to think back to what it was like to be in sport prior to 1981.
There was no Saddledome, no Olympic Oval. The Canmore Nordic Centre and Nakiska did not exist. Canada Olympic Park was everyone’s favourite city ski hill called Paskapoo. The administration of most winter sports operated out of Ottawa, under the watchful eye of Sport Canada. Calgary hosted the Brier and Skate Canada and had held the first-ever World Cup downhill at Lake Louise. The Flames were new in town, housed in the 6,500 seat Corral.
There certainly was a thriving winter sport community. International calibre Olympic talent had emerged from local clubs and programs in alpine ski racing, figure skating, speed skating and hockey. Local boosters wanted to run events to showcase Calgary, Alberta and the Canadian Rockies, to give home-grown athletes as well as other Canadian Olympic prospects and talent in emerging sports like freestyle and short track speed skating a chance to compete at home, to inspire local kids. But we lacked facilities and international experience.
So when Frank King galvanized a renewed Olympic bid from the Calgary Booster Club in 1979, he found a highly receptive audience and community.
I’m reflecting back to these early days of the 1988 Olympic bid, because it is so important to contrast what we take for granted today with what existed 35 years ago. No annual World Cups. No National Teams based in the province. Rare international events. No facilities.
It was an enormous amount of sweat equity, ingenuity and investment that revolutionized sport in Canada. We all know how successful the 1988 Games were. But the real success story started through the preparation and development as Calgary ramped up for ’88.
To prepare for the Games host cities are required to stage “pre-Olympic” events in all sports. A common-sense plan to test venues, give athletes a chance to train on Olympic sites, test logistics that range from transportation to security to pageantry, to train volunteers and work with partners that would include media, sponsors and funding agencies. The investment in people – volunteers and officials – delivered the capacity and know-how to organize annual World Cup events.Result: alpine skiing, bobsleigh, luge, skeleton and speed skating now are regular stops on the international calendar, with hockey, cross country skiing, biathlon, figure skating and curling hosting major events.
Successful annual events were bolstered by a will to build training environments. National Training Centres emerged as funding became available, with National Teams centralizing their year-round programs close to these venues.Result: National Training Centres are now established at Nakiska (alpine), Canmore (biathlon & cross country), the University of Calgary (speed skating), Canada Olympic Park (nordic combined and ski jumping; sliding track for bobsleigh, skeleton & luge).
With National Teams centralized in Alberta, it followed that once Sport Canada allowed the National Sport Organizations to move their head offices to logical locations (rather than Ottawa), the administration of each sport followed the athletes.Result: Calgary and Canmore are now home to Hockey Canada, Alpine Canada, Luge Canada, Bobsleigh/Skeleton Canada, Ski Jump Canada, Nordic Combined Canada, Cross Country Canada and Biathlon Canada.
As Canada established a network of Canadian Sport Centres across the country to support our athletes, with most winter sports housed in the Calgary region, it was a natural evolution that CSI-Calgary became the primary provider to winter sports. Sport Centres are the employer of the support teams that surround athletes including exercise physiologists, strength and conditioning coaches, biomechanics, dieticians, mental performance consultants, anthropometrists, biochemistry lab technicians, physicians, physiotherapists, athletic therapists, chiropractors and massage therapists.
Working with funding partners at the federal, provincial and municipal level, WinSport Canada established the Athlete Centre within Canada Olympic Park that is now one of the leading facilities for athlete training in the world.Result: CSI-Calgary has evolved to become Canada’s largest Sport Institute, now employing more than 75 professionals and working with 345 current and future Olympians/Paralympians and Pan-Am/Parapan athletes and hundreds of coaches, technicians, officials and volunteers working with sport organizations.
The steadily expanding sport expertise and availability of venues has easily accommodated the addition of new and emerging sports that were added to the Olympic program post-1988. First to be included were skeleton and freestyle (moguls and aerials), followed by snowboard (cross, alpine and half-pipe) and ski cross, then expanding to slopestyle and now big air.Result: skeleton, freestyle, snowboard, ski cross programs and events were merged into the Calgary and region sporting mix on venues that are arguably best in the world.
The circle of sport influence driven by the legacy of ’88 and the critical mass of sport expertise has continued to bring even more projects with a core sport focus to bolster the sector.Result: Canada’s Sport’s Hall of Fame, the winter offices of Own the Podium and National Sport School; complementing sport are the Human Performance Lab at the University of Calgary and Sport & Wellness Engineering Technologies (SAIT). Expertise along with bricks and mortar have gravitated to Calgary as a centre of sport excellence.
The human factor has enormous impact. From those who are passing through, to many who came and put down roots, Calgary and area have been transformed. Many recognizable names within the sport community have come from other countries and parts of Canada. They have brought professional credentials and sporting pedigrees. Their children have joined our clubs. Their leadership and expertise populate sport boards, event committees and administration of local, provincial and national organizations.Result: Hundreds of international athletes come to Canada each year for training and competition. Canadians from across the country centralize to Calgary each year for their National Team programs. Many have elected to stay. Hundreds of sport professionals who lead and support our sport programs have been recruited from around the world and now call Canada home.
Just imagine if you can, almost none of this existed in 1981.
The business of international sport is no different than any other business sector. To remain competitive, relevant and to thrive, infrastructure needs to be maintained. Excellence is fluid, with the bar constantly raised. The medium that presents sport to the world is in flux with the expectations of digital delivery and efficient broadcast servicing a requirement for all sporting events from the World Cup level and up. We have an enormous sport business now resident in the region, so a review of existing and potential facilities and the infrastructure necessary to keep our competitive edge is a prudent business decision.
It hasn’t all been sweetness and light through this journey. Mistakes have been made, but an Olympic bid is a once in a generation chance to learn, adapt and improve in the same way Calgary learned from the Montreal experience and Vancouver learned from Calgary. But on balance, without doubt, the 1988 Games have been good for the city and region, province and country and an enormous lift for Canadian sport. Even a review to evaluate a potential bid is a chance to refresh, reinvigorate, renew, redress and rebuild.
This bid is for an event 10 years from today. At the core, the focus of the feasibility study should be on where we, as a community and country, would like to see this thriving sector evolve to by 2050 and beyond. To inspire youngsters, lift the next generation of champions, transfer knowledge to new leaders and officials. At a time where diversification is high on the list of urgent needs for our economy, sport and the related sectors of tourism and communications can figure prominently.
When the IOC announced “Calgary!” in October, 1981, none of us truly imagined the possibilities. What a journey. As we now look forward, what opportunity awaits us.....
More from Ken Read’s blog: White Circus – Weiß Zirkus – Cirque Blanc
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
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29/06/16
Il y a un moment dans le sport où tout le monde, sauf l’athlète, se relâche. Toutes les personnes qui ont contribué au façonnement d’un athlète pour qu’il ou elle excelle dans sa performance – entraîneurs, physiologistes, psychologues, entraîneurs en force musculaire, physiothérapeutes – reculent en bordure du terrain, n’ayant plus qu’à regarder, sachant qu’elles ont fait tout ce qu’elles pouvaient pour préparer l’athlète à disposer de tout ce qui est nécessaire pour performer, pour participer aux jeux.
Chez certains, le cœur se débat et les papillons les prennent au ventre; chez d’autres, on crie et on acclame devant un écran de téléviseur, alors que d’aucuns n’ont ni besoin ni envie de regarder : leur travail est fait. Tout comme chaque personne a un rôle différent à jouer pour cultiver la performance de l’athlète, chaque personne a aussi sa manière d’approcher son travail et de s’investir dans les athlètes qu’ils entraînent. Par contre, une constante demeure : quoique leur objectif premier soit d’aider les athlètes à prendre part aux jeux, leurs cœurs y sont également engagés.
Le lien qui se développe entre le personnel de soutien et les athlètes est de nature professionnelle, mais, avec le temps, ce lien prend aussi une texture personnelle. « On ne peut s’empêcher de se lier émotionnellement », raconte Cara Button, directrice des services holistiques à l’Institut canadien du sport (ICS) de Calgary. « Ce ne sont pas simplement des noms qu’on voit dans les journaux; nous nous sommes investis en eux ». Kelly Quipp, la chef du laboratoire de performance sportive de l’ICS de Calgary acquiesce. « On finit par connaître les athlètes sur de nombreux plans, que ce soit en passant deux heures avec eux au laboratoire à observer leur respiration ou à mesurer leur masse musculaire ou adipeuse (composition corporelle). »
Pour plusieurs, c’est le processus d’aider à construire et à façonner un athlète sur un cycle de quatre ans pour des Jeux olympiques qui motive leur travail. M. David Smith, Ph.D., directeur, Sciences du sport, à l’ICS de Calgary, explique que tout le travail se fait au début et au milieu du cycle, et que c’est ça qui le passionne. « Ce n’est pas le résultat final qui me stimule », indique-t-il. Scott Maw, physiologiste du sport à l’ICS de Calgary, confirme : « Pour moi, le processus est plus important que la performance qui en découle. Si je ne portais attention qu’à la performance, je serais incapable de faire mon travail ».
Tant pour M. Smith que pour M. Maw, la récompense, c’est de voir les athlètes atteindre leur plein potentiel. « La chose la plus gratifiante, c’est de voir l’athlète s’élancer pour faire ce qu’il est censé faire; on ne veut le voir accomplir que ce que l’on sait qu’il peut accomplir », précise M. Smith. M. Maw relate qu’il ressent de la satisfaction « à faire ce que je peux pour aider ces athlètes à aller exécuter ce qu’ils aiment faire sur la plus grande scène du monde ».
Quand elle travaille au laboratoire ou sur le terrain, Mme Quipp précise qu’il s’agit de faire ce qu’il faut faire. « Je suis ici pour faire ce travail et je ne laisse pas l’émotion s’y insinuer, mais quand je regarde des athlètes en compétition, les émotions ressortent et me voilà comme une fière maman à nouveau! » Pour M. Maw, tous les aspects de la tâche sont entièrement intégrés à ce désir d’optimiser la performance. « Il n’y a rien d’autre que je préférerais faire : si ça, c’est de la passion, alors, j’imagine que mes émotions sont toujours en cause. J’essaie simplement d’éviter que les hauts soient trop hauts et les bas, trop bas », dit-il.
Les hauts et les bas sont partie intégrante du sport – pour chaque instant de joie, il peut y en avoir un moment de peine aussi. Mme Button se souvient que « Quand l’équipe masculine de water-polo s’est qualifiée pour les Jeux olympiques de 2008, tout le monde à notre bureau était fou de joie, et, lorsque la quête de l’équipe féminine a échoué en 2010, nous avons tous éclaté en sanglots. Ça va dans les deux sens ».
Cette relation profonde avec leur travail et avec le parcours des athlètes renforce en fin de compte l’incidence des membres du personnel de l’ICS de Calgary tels que M. Smith, M. Maw, Mme Quipp et Mme Button sur le sport au Canada. « Nous avons été formés pour faire notre boulot, mais nous sommes également humains, souligne Mme Button. Nous ne sommes pas de la même famille biologique, mais c’est tout comme. »
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
22/06/16
Not many Olympic medalists have a Ph.D. in neuroscience, but Dr. Tara Whitten is an exception. The CSI Calgary athlete and 2012 Olympic bronze medalist in track cycling became fascinated with the human brain upon reading a book on the topic in high school. She came away with the sense that neuroscience is a field where a lot of unsolved mysteries remain. Her new passion for the brain nurtured a desire to help solve these mysteries.
Years later, as Whitten was finishing her Ph.D., which focused on studying electrophysiology in the hippocampus (a part of the brain that is important in learning and memory), she was trying to think of how she could bridge the gap between neuroscience and sport – her two passions in life. “I thought there might be a way to combine the two,” she says. “In the end I thought concussion would be a perfect fit.”
But first there was the little matter of chasing her final Olympic dream. For 2016, Whitten chose to focus on the individual time trial in cycling and became a legitimate medal contender. Improbably, in March, during her final preparations leading up to the Games she suffered a debilitating neck injury from a crash during a training ride on the course in Rio.
At first, Whitten’s recovery was uncertain and unpredictable – she had a concussion and broken bone at the base of her skull. This uncertainty led to thoughts about the future. “I was still recovering from my accident in Rio and I wasn’t really sure how things would go,” she says. “In that situation I was thinking a lot about what I was going to do.”
In the end, she pushed through a remarkable recovery and finished an impressive seventh place in Rio. Despite good feelings about her performance, she still laments that she could have done better, but she will have no time to dwell on the past – a new challenge awaits.
Dr. Brian Benson is the Chief Medical Officer and Director of Sport Medicine at the CSI Calgary and has a clinical consulting practice in Sport Medicine at the WinSport Medicine Clinic with a special interest in acute sport concussion. He was Whitten’s physician during her recovery, but now he’ll be her co-supervisor as she begins working as a postdoctoral fellow in his concussion research group.
Despite having a concussion herself and being under the care of Dr. Benson, Whitten came across the job posting honestly – an internet search for a postdoctoral position in Calgary in concussion research. “I was still wearing the neck brace during the interview,” she laughs.
The two-year position is jointly funded by Own the Podium and Mitacs, a national, not-for-profit funding organization. Whitten’s work will focus primarily on measuring and assessing visual impairments in concussion patients. Using robotic technology developed by Dr. Benson, Whitten will develop a task to measure oculomotor function, which will expand the existing capabilities of the diagnostic tool.
According to Dr. Benson, there is currently no task or program available to measure oculomotor function in concussion patients. “Tara will be breaking new ground with her research.” He says vision problems are common in concussion patients, such as difficulty focusing, which can lead to dizziness, but are difficult to assess in a clinical setting. Whitten’s research will help remove the subjective component of assessing and monitoring concussions and when an athlete is ready to return to play.
Whitten wasn’t able to benefit from this testing herself during her injury, something she thinks could have helped her recovery. “There was a window of time when I thought I was 100% but every once in a while something would happen that made me question that,” she says. “Having this test would have helped me know if I was fully recovered or not.”
Her unique background as an athlete and neuroscientist, as well as her recent experience with a concussion injury, made her the ideal candidate to join Dr. Benson’s team. “She brings a high performance perspective, a neuroscience degree and training in programming and analysis,” says Dr. Benson. “She is the perfect fit for our concussion program.”
For Whitten, it feels strange how everything came together. Ph.D., Olympian and concussion, all converging at a time and place that feels right as she transitions away from life as an athlete. “I feel very lucky to have something to focus on. I feel that there are a lot of possibilities and I’m excited about it now.”
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
28/09/16
Carol Huynh est en quelque sorte une femme à tout faire, une experte dans tout : championne olympique, étudiante à la maîtrise, chef de mission adjointe, mentore, défenseure et maintenant entraîneuse en lutte. Sur une période de plus de deux décennies, Carol a perfectionné ses nombreux talents avec détermination et assumé plusieurs rôles différents à sa manière, en faisant preuve d’humilité et en travaillant dur.
De nos jours, il est rare qu’un athlète à la retraite poursuive une nouvelle carrière liée à son sport. « D’autres athlètes ont suivi un parcours semblable à celui de Carol, mais elle se démarque, car de moins en moins d’athlètes continuent de travailler dans le domaine du sport après leur retraite », dit Cara Button, directrice, Relations avec les intervenants à l’ICS Calgary. « Les organisations du système sportif ne réussissent pas toujours à garder les athlètes, mais ces derniers ont beaucoup de connaissances et d’expériences à partager », ajoute-t-elle.
Étant donné que les athlètes qui ont réussi bénéficient de l’expérience et de l’expertise de toute une vie, Mme Button affirme que Lutte Canada a fait du bon travail en trouvant le moyen de garder Carol. Elle est maintenant entraîneuse du programme Prochaine génération de Lutte Canada et elle s’est récemment inscrite pour obtenir le diplôme avancé en entraînement de l’ICS Calgary.
Les expériences de Carol en éducation, en défense de sa discipline et en entraînement n’ont pas toujours fait partie de ses plans. Au départ, elle voulait étudier en psychologie, puis en psychologie sportive et même obtenir une maîtrise en psychologie de l’orientation. Cependant, certains événements survenus après sa retraite l’ont poussée à revenir.
Tout d’abord, lorsque le CIO a voté pour retirer la lutte du programme olympique en 2013, Carol a mené un mouvement international pour que ce sport soit réintégré. Ses efforts ont porté fruit et lui ont permis d’être élue présidente de la nouvelle commission des athlètes de la fédération internationale de lutte.
Ensuite, lorsque le programme Prochaine génération a été mis en place par À nous le podium, Lutte Canada a créé un parcours de perfectionnement et avait besoin d’un entraîneur pour le diriger. Carol a sauté sur l’occasion, car elle voulait redonner à la communauté sportive.
Carol admet avec modestie que sa décision de continuer à œuvrer dans le sport lui semblait être la bonne, au départ, car elle estimait que ce serait facile. « Je ne voulais pas quitter le sport, dit-elle. Ce serait très difficile de l’éliminer de ma vie. » Peut-être que ce choix semblait facile parce que c’était le bon.
Commencer une nouvelle carrière est difficile, étant donné que Carol a déjà été la meilleure lutteuse au monde. « Après avoir vécu si longtemps en ayant le sentiment d’avoir maîtrisé une discipline, le plus difficile est de débuter en tant qu’entraîneuse et de devoir apprendre à devenir la meilleure à ce titre », explique-t-elle. Elle est également très consciente du fait qu’avoir été une bonne athlète ne signifie pas qu’elle sera une bonne entraîneuse. « Je vais devoir travailler », dit-elle.
Elle entreprend donc sa nouvelle carrière d’entraîneuse avec la même éthique et la même détermination qui l’ont aidée à devenir une championne olympique, étudiante à la maîtrise et défenseure accomplie. Elle sait qu’elle devra travailler très dur pour apprendre son nouveau métier et elle est prête à relever le défi.
Quand il est question de poursuivre cette nouvelle étape de sa carrière dans la discipline qui la passionne, Carol est déterminée : « Maintenant, je dois devenir bonne. »
Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
31/05/17
Many of the Canadian Sport Institute Calgary's (CSIC) specialists have had the privilege of being recognized as national leaders within their respective fields. This list includes Registered Dietitian Kelly Drager, who recently spent time in Montreal sharing her research findings with other sports experts from around the country.
Drager presented in Montreal after being asked by Own the Podium to facilitate two different sessions at the Montreal Sport Innovation (SPIN) Summit 2014. The Montreal symposium was the 9th annual conference put on by Own the Podium, whose conferences have the goal of "developing and networking in the areas of applied sport science, sport medicine, and sport innovation."
Drager was enthusiastic about the opportunity to share her knowledge at the conference, believing that "SPIN is a great opportunity to connect in person with colleagues and other sport science disciplines. The collaborative candid conversations are often what initiates the creative thinking process, leading to future projects that will further the development of athletes to the highest level possible."
One of the topics that Drager shared her knowledge about was the concept of Relative Energy Deficiency for Sport (RED-S). RED-S is a syndrome that refers to impaired physiological function including metabolic rate, menstrual function, bone health, immunity, protein synthesis, and cardiovascular health. Along with the interdisciplinary panel of fellow specialists Shaunna Taylor, Trent Stellingwerff, and Adrienne Leslie-Toogood, Drager presented on RED-S and its implications for all coaches and Integrated Support Team members (IST). The group also introduced implications and strategies for paramedical staff, sport scientists, coaches and sport leaders who are looking to improve performance while maintaining athlete health.
The second facilitation Drager was asked to lead was titled Weight Management Consideration for Athletes. Drager's main goal for the session was to facilitate discussion for determining appropriate weight and body composition for athletes. This is a key consideration for IST members, as often managing weight is necessary for performance and body composition demands are extremely sport specific. Drager addressed issues such as how weight and body composition targets are determined for athletes, key components that should be considered when assessing if an athlete is at an appropriate weight, and what the best approaches to achieve desired changes for an athlete are.
Drager's work at the CSIC has provided her with the incredible opportunity to further her professional development while working with teams such as the National Wrestling Team and Bobsleigh Skeleton Canada. At the SPIN conference, she was able to share knowledge gained through her work with CSIC teams during one of her workshops by presenting a case study on the consequences of health and performance which reviewed current evidence based approaches to effectively facilitate fat loss while maintaining or gaining lean tissue in the athletic population. The combination of being able to elevate athletes' performances while also making progress within the ever-evolving field of nutrition is a benefit that Drager knows is enabled by the leaders of the CSIC who are always striving to be a step ahead of the international competition.
Drager recognizes that the environment created at the CSIC has helped her, along with other IST members, stay ahead of the curve when it comes to research. She acknowledges that, "At CSIC we have the ability to directly interact with the athletes on a daily basis as well as the other sport science members of the IST. Seeing the athletes train maximally everyday is motivating, creates a sense of national pride and definitely encourages everyone working within the team to do the best to foster excellence."
Stay in the loop!
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @bschussler
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
Despite the often accepted notion that athletes are tough as nails and can weather any storm that comes their way, the reality is that athletes can struggle with mental illness too. One in five Canadians suffer from depression, anxiety, substance abuse or other mental health disorders and only one third of those who need mental health services actually receive them. This alarming statistic is the same for athletes: mental illness is as common in athletes as in the general population.
The truth is no one is immune to mental health disorders, including the best performing athletes. It is clearly acknowledged that athletes tend to experience circumstances, pressures and expectations that are very different from non-athletes, which can result in a tendency to minimize signs of weakness and an expectation to push through certain challenges.
Sport subjects a person to a unique set of challenges and circumstances that, at times, negatively impact their mood and functioning. Additionally, there may be subgroups of athletes at elevated risk of mental illness, including those in the retirement phase of their careers, or those experiencing performance failure.
Recently, CSI Calgary staff and sport service providers had the opportunity to learn more about mental health issues and their role as stewards for the athletes they work with. The seminar, hosted by Game Plan Partner, Morneau Shepell – a human resources consulting and technology company that provides employee assistance, health, benefits, and retirement needs – served to educate staff about mental illness, how to recognize warning signs in athletes and what they can do about it.
Through the partnership with Morneau Shepell, Game Plan athletes can access a range of mental health support services. The goal is for staff and service providers to support athletes who may be suffering with mental health issues by building a bridge to professional help.
One of the key messages shared at the seminar was that mental illness is not a sign of weakness and should be taken as seriously as a physical injury. Jay Keddy, Canadian Women’s Alpine Skiing Assistant Coach, says that he is used to dealing with physical injuries in his sport but realizes that mental illness is part of the game too. “This program can help us deal with issues quickly and better than we could on our own. There is some confidence that comes with knowing that this support is available,” says Keddy.
The seminar also served to outline the symptoms of various mental illnesses, such as major depressive disorder, which can help sport service providers recognize warning signs that an athlete may be struggling beyond the day-to-day pressures of the athlete environment. Keddy adds, “Sometimes there are bigger issues than you can deal with in the sport world. It’s not always a sport psych issue, it could be depression or childhood trauma, which is more difficult to address.”
When mental health issues appear there is potentially an immediate impact to performance, but the greater concern is that mental illness will impact the athlete’s life beyond sport. For CSI Calgary Para Medical Lead, Shayne Hutchins, it goes beyond the sport experience. If an athlete shares something with him that causes concern, he will address it with great care. “For me, all of a sudden it’s a human thing, it has nothing to do with sport anymore. It’s about helping the person with their life and what they’re dealing with,” he says.
Tanya Dubnicoff is the Cycling Centre Calgary Athlete Development Lead, a World Champion, World Record Holder and three-time Olympian in track cycling. She remembers reaching out for help during a rough patch in her career. Now as a coach she recognizes the responsibility to care for her athletes and not only focus on training and performance.
Ultimately Dubnicoff says it’s okay to verbalize that something is not feeling right. “It’s the grey area we don’t necessarily talk about,” she says. “We all know to ask ‘how are you doing?’ but this is about caring for the athlete above and beyond their performance.”
Game Plan offers Canadian athletes access to services, resources and programs. Athletes and coaches are encouraged to contact their local Canadian Sport Institute to learn more about athlete eligibility requirements and services available under Game Plan. For more information visit www.mygameplan.ca, in Calgary contact This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it..
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
10/08/16
De nombreux spécialistes de l'Institut canadien du sport de Calgary (ICSC) ont eu le privilège d'être reconnus comme leaders nationaux dans leur domaine respectif. Dans cette liste, on retrouve la diététiste Kelly Drager, qui a récemment passé du temps à Montréal afin de partager ses résultats de recherche avec d'autres experts sportifs provenant des quatre coins du pays.
À nous le podium a demandé à Mme Drager d'animer deux séances différentes au Sommet annuel du Sport et de l'Innovation (SPIN) 2014 à Montréal. Le symposium de Montréal était la 9e édition de la conférence annuelle organisée par À nous le podium. Ces conférences visent à assurer le « perfectionnement et l'élargissement de réseaux professionnels dans les sphères des sciences appliquées du sport, de la médecine du sport et de l'innovation ».
Le jadis tout puissant chronomètre, à son heure de gloire merveille technologique capable de mesurer et d’enregistrer le temps dans bon nombre d’usages, surtout le sport, est maintenant obsolète. Grâce à la conception d’un nouveau système de chronométrage à l’anneau olympique, les entraîneurs de patinage de vitesse munis de chronomètres lors des entraînements sont maintenant chose du passé.
Financé par l’anneau olympique et le programme Innovations pour l’or d’À nous le podium, le projet commun entre l’ICS Calgary et l’anneau olympique s’attaque à une lacune majeure sur la mesure de l’incidence de la façon de patiner d’un athlète sur son temps. Mettant à profit une technologie matérielle conçue pour la course automobile et un logiciel privé créé par John Little, spécialiste des TI de l’anneau olympique, le système mesure la performance d’un patineur sous toutes ses coutures.
« Par le passé, nous savions uniquement qu’un athlète était plus lent qu’un autre, mais pas toujours pourquoi, a déclaré Scott Maw, responsable des sciences du sport de l’ICS Calgary pour le patinage de vitesse. Le système de chronométrage nous permet d’établir à quel endroit de la piste le patineur perd du temps par rapport à un autre. »
Pendant l’entraînement, les patineurs portent une puce à chaque cheville, qui envoie un signal à une horloge maîtresse chaque fois qu’ils traversent un fil enfoncé dans la glace. Le système enregistre et calcule les temps et les vitesses de 16 portions de la piste, ce qui donne un portrait plus détaillé de la vitesse de patinage durant chaque tour.
Le système diffuse les données en temps réel aux entraîneurs et au personnel dans une interface sur tablette ou téléphone mobile entièrement personnalisable : temps de chaque tour, vitesse actuelle, position actuelle, indication du couloir dans le virage, durée de la série et temps total de l’entraînement. L’entraîneur peut afficher, sur un seul écran, les données de tous les athlètes actifs en même temps.
Pour l’entraîneur Crispin Parkinson, le nouveau système est une nette amélioration. « Je passe plus de temps à entraîner, plutôt que de devoir diriger l’entraînement, a-t-il mentionné. Je n’ai pas à prévoir le moment où chacun fait ses intervalles, donc je peux en faire davantage lors de chaque séance. Mon temps est mieux utilisé. »
Le Dr Erik Groves, directeur de la recherche et de l’innovation de l’ICS Calgary, est à l’origine du projet. Il souligne que d’après les données recueillies jusqu’à présent, l’utilisation actuelle du système n’est que la pointe de l’iceberg. « Un jour, nous serons en mesure d’analyser les données d’entraînement sur la distance parcourue, la répartition de la vitesse, les séries et les répétitions par jour, par semaine, par mois et par année, a-t-il expliqué. Nous pourrons aussi nous servir du système pour effectuer des tests physiologiques et analyser les courses. »
M. Parkinson indique que le système représente une nouvelle forme de communication des renseignements avec ses patineurs. « Un patineur pourrait ne pas comprendre ce que je lui explique sur son patinage. Les données viennent illustrer mes propos et informent l’athlète d’une autre manière qui pourrait lui sembler plus claire. »
Malheureusement, la triste fin du modeste chronomètre était inévitable; le monde du patinage de vitesse a tourné la page vers un avenir meilleur. « C’est un outil pratique qui m’aide énormément et me facilite la tâche, a ajouté Parkinson. Je passe moins de temps à gérer et plus à entraîner. »
Statistiques intéressantes de la saison 2016-2017
• Distance totale enregistrée parcourue par les patineurs : 92 551 km
• Segments où l’on a enregistré la vitesse : ~3 855 700
• Temps par tour le plus fréquent en secondes : 35-36
• Plus grande distance parcourue par un patineur en une journée : 51,6 km
Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
19/04/17
L’année 2016 a été mémorable dans le monde du sport. Les Jeux olympiques et paralympiques de 2016 en ont constitué l’événement marquant et nous avons aussi été témoins de performances exceptionnelles en sport d’hiver, ce qui nous a laissés en appétit à la veille des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2018.
Nous avions l’embarras du choix en ce qui a trait aux histoires à raconter. Vous trouverez ci-dessous une sélection des faits saillants d’intérêt humain et des performances issus de l’ICS Calgary :
5. Mike Sametz : Le jeune loup paracycliste remporte le bronze à Rio
Dans un sport paralympique habituellement dominé par les vétérans dans la trentaine et même la quarantaine, ce cycliste de 20 ans a rapidement gravi les échelons, remportant le bronze à la course contre la montre individuelle aux Jeux paralympiques de 2016. Il est monté pour la première fois sur un podium international aux Jeux parapanaméricains de 2015 avec une médaille d’argent, qui a mené à sa toute première distinction en coupe du monde, soit une médaille de bronze à la Coupe du monde de 2016 en Belgique.
4. Tara Whitten surmonte tous les obstacles, guérit vite et triomphe à Rio
Après un accident grave et bizarre à vélo pendant une sortie au camp d’entraînement à Rio en mars, Whitten s’est remarquablement remise d’une commotion et d’une fracture à un os du cou. Elle a été en mesure de s’entraîner sur un vélo adapté, conçu et fabriqué par un physiologiste de l’exercice de l’ICS Calgary, ce qui lui a permis de se tenir droite sur son vélo pour se protéger le cou. En dix semaines, Whitten a pu développer son endurance et reprendre la compétition sept jours après avoir enlevé son collier cervical. Plusieurs semaines plus tard, elle dominait les Championnats nationaux et se qualifiait pour les Jeux de Rio. Whitten s’est classée 7e à la course contre la montre individuelle; un résultat fantastique pour une athlète qui a persévéré avec une farouche détermination malgré une blessure.
3. Ivanie Blondin : L’étoile du départ groupé
Blondin a fait ses débuts en patinage de vitesse sur courte piste, s’exerçant ainsi à patiner en groupe. Cette expérience l’a bien servie dans une nouvelle épreuve de patinage de vitesse sur longue piste : le départ groupé. Elle a battu sa rivale néerlandaise, Irene Schouten, aux championnats du monde de distances individuelles, revenant à la maison avec une médaille d’or autour du cou. Blondin connaît le succès encore une fois cet automne : deux médailles d’or et une médaille d’argent à ce jour en départ groupé chez les dames.
2. Le prestigieux prix Oscar Mathisen remis à Ted Jan Bloemen
Né aux Pays-Bas, mais maintenant citoyen canadien, Ted Jan Bloemen est une bénédiction pour l’équipe masculine de patinage de vitesse sur longue piste. En 2015, il a fracassé le record de longue date de son ancien compatriote, Sven Kramer, au 10 000 m par presque cinq secondes. Pour ses efforts, Bloemen a reçu le prix Oscar Mathisen 2016 pour la performance de patinage de vitesse la plus remarquable de la saison dans le monde. Il est le 5e Canadien à remporter ce prix en 57 ans. Bloemen a continué à mener l’équipe masculine, décrochant une médaille d’argent au 10 000 m, et une de bronze en poursuite par équipe aux championnats du monde de distances individuelles de 2016.
1. Erica Wiebe lutte à s’en arracher le cœur
Une des images les plus marquantes d’une athlète canadienne aux Jeux olympiques 2016 de Rio est celle d’Erica Wiebe, se tenant debout au sommet du podium, une médaille d’or autour du cou, chantant l’Ô Canada, les larmes ruisselant sur son visage. La performance en or de Wiebe était un exemple remarquable de préparation, d’exécution et de confiance. Toujours le cœur sur la main, Wiebe a livré une performance dominante et inspirante.
D’autres histoires dignes de mention de l’ICS Calgary :
• Performances olympiques et paralympiques de Rio : Voici les athlètes soutenus par l’ICS Calgary ayant remporté une médaille à Rio : Allison Beveridge, Stefan Daniel, Jennifer Kish, Stephanie Labbe, Kirsti Lay, Alister McQueen, Mike Sametz et Ashley Steacy.
• Retour après une blessure : Dustin Cook, ski alpin, qui s’est déchiré le ligament latéral interne du genou en 2015, et Denny Morrison, patinage de vitesse, qui a frôlé la mort dans un accident de moto en 2015 et qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2016 sont deux athlètes remarquables qui effectuent un retour à l’hiver 2016-2017.
• Transfert de talent : Kate O’Brien et Kirsti Lay, qui pratiquaient un autre sport, sont toutes les deux passées au cyclisme. Les deux se sont qualifiées pour les Jeux olympiques d’été de Rio, Kirsti remportant une médaille de bronze en poursuite par équipe.
• Balayage en luge : Alex Gough et Kim McRae en décroché l’argent et le bronze à la Coupe du monde de Lake Placid, puis l’or au relais par équipe.
• Médaille de bronze historique en biathlon : L’équipe masculine de biathlon a remporté la toute première médaille du Canada en relais aux championnats du monde dans la capitale de ce sport, Oslo, en Norvège.
• Assistant Chef de Mission : Carol Huynh, entraîneur en lutte Prochaine génération de l’ICS Calgary et champion olympique en 2008, s’est joint à Équipe Canada à Rio à titre d’assistant Chef de Mission.
• Les étoiles de CBC : Six anciens de l’ICS Calgary étaient présentateurs à Rio : Blythe Hartley, Clara Hughes, Kyle Shewfelt, Mike Smith, Mark Tewksbury et Kelly VanderBeek.
• La série de podiums de Humphries se poursuit : Kaillie Humphries et Melissa Lotholz ont décroché l’argent aux championnats du monde de Bobsleigh.
• Nouvelle étoile du Bobsleigh : Cynthia Appiah a établi un nouveau record de départ à sa toute première coupe du monde avec sa nouvelle partenaire, Kaillie Humphries.
Nouveautés à l’ICS Calgary en 2016
• Activités de réseautage Plan de match : L’ICS Calgary a organisé deux activités de réseautage Plan de match à Crescent Point Energy. Plus de 75 athlètes membres de l’ICS ou anciens ont participé à chacun des événements.
• Partage des connaissances : 15 professionnels de l’ICS Calgary étaient conférenciers à la conférence SPIN de 2016 d’À nous le podium.
• Recherche sur les commotions : Lancement du robot KINARM, recherche du Dr Brian Benson, directeur de la médecine sportive à l’ICS Calgary, appuyée par l’ICS Calgary, À nous le podium, WinSport, le Hotchkiss Brain Institute, Mitacs Acelerate-Récompense ANP pour une recherche postdoctorat pour le Dr Tara Whitten.
• Formation : Cours sur la force et la performance donné en mai.
• Entraîneurs : L’ICS Calgary est devenu un centre régional pour les services d’entraînement avec une nouvelle plateforme D2L.
• Nouvelle responsable : Tanya Dubnicoff, une des cyclistes canadiennes les plus décorées de l’histoire, a joint les rangs de l’ICS Calgary en janvier 2016 à titre de responsable du développement des athlètes, Cyclisme.
• Reconnaissance : Le personnel de l’ICS Calgary a été reconnu pour ses réalisations – Phil Abbott s’est vu décerner le Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs pour son travail avec le cycliste paralympique Mike Sametz; L’exposé de position de Kelly Ann Erdman de février 2016 intitulé « Nutrition and Athletic Performance: Position of Dietitians of Canada » (La nutrition et la performance des athlètes : la position des diététistes au Canada), a été publié par l’Academy of Nutrition and Dietetics et le American College of Sports Medicine.
• Travaux pratiques et stages : L’ICS Calgary a appuyé 13 étudiants et un stagiaire dans le but d’intégrer les connaissances et l’expérience de l’ICS Calgary, d’enseigner aux étudiants, aux entraîneurs et aux professionnels de la science sportive dans les domaines de la préparation physique, de la science du sport, de la biomécanique et de la nutrition, afin de contribuer à faire monter les Canadiens sur le podium.
• Technologie : L’ICS Calgary a lancé Edge 10, une plateforme Web, pour capturer, gérer et enregistrer les renseignements de l’environnement d’entraînement quotidien et les données paramédicales. Les utilisateurs seront : les FNS, les athlètes, les entraîneurs et les fournisseurs de service.
• Nouveaux programmes : Programmes Prochaine génération en ski cross, parc à neige et demi-lune.
• Partenariats : Le Centre de développement sportif de l’Alberta et l’ICS Calgary ont joint leurs efforts pour soutenir un nouveau programme d’entraînement des sports paralympiques.
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
16/12/16
Dans la vie, les objectifs les plus ambitieux et les plus importants exigent du temps et des efforts qui sont proportionnels à la tâche; entreprendre d’obtenir un doctorat, par exemple. Une telle entreprise n’est pas pour les frileux, mais plutôt pour les quelques-uns d’entre nous qui tentons de changer le monde. Ils choisissent de passer à l’action.
Le directeur du programme de préparation physique de l’ICS Calgary, Matt Jordan, a atteint un jalon dans son passage à l’action, soit sa thèse de doctorat : Neuromuscular Function in Alpine Ski Racers with ACL Reconstruction: A Return to Sport Framework (la fonction neuromusculaire chez les skieurs ayant subi une reconstruction du ligament croisé antérieur : un cadre pour le retour au sport). Jordan a entamé son aventure il y a quatre ans pour combler ce qu’il considérait comme une lacune importante dans la gestion des blessures au ligament croisé antérieur chez les skieurs alpins.
Ayant travaillé avec l’équipe féminine de ski alpin de 1999 à 2003, puis de nouveau en 2010, Jordan en est venu à la conclusion que la récupération après une blessure au ligament croisé antérieur était souvent évaluée en fonction de renseignements subjectifs provenant des athlètes et de leurs équipes de soutien. Il voulait concevoir de meilleurs programmes et mieux déterminer l’état des blessures.
« L’objectif principal était de mettre en place des tests plus efficaces », explique-t-il. « Élaborer un test simple dans l’environnement d’entraînement qui soit plus névralgique que ce qui se faisait habituellement. » L’idée était simplement de déterminer comment mieux concevoir les programmes d’entraînement pour que l’athlète retrouve un niveau fonctionnel optimal.
Pour cela, Jordan a élaboré un protocole de test au moyen de plateformes de force afin de mesurer l’asymétrie entre le genou blessé de l’athlète et son genou sain. Cette mesure objective a aidé les athlètes et leurs équipes de soutien à comprendre comment la récupération progresse. De plus, elle a servi à empêcher les athlètes à retourner à la neige trop tôt.
« La plupart des gens croient que dans le cas d’une blessure au ligament croisé antérieur, une période de récupération de dix mois suffit avant de retourner sur les pentes. Mais en réalité, de nombreux skieurs, malgré le fait qu’ils retournent skier, traînent quand même des déficits qui persistent après la récupération », ajoute Jordan.
L’ancienne skieuse alpine Kelly VanderBeek a collaboré étroitement avec Jordan après avoir subi une blessure catastrophique au genou qui l’a empêchée de participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2010. « C’était vraiment intéressant de voir les déséquilibres et de comparer mes deux genoux, » dit VanderBeek. « Ce n’était pas juste une question de force, mais aussi de rapidité à réagir. »
Bien que ses recherches aient été axées sur les blessures au ligament croisé antérieur et la récupération, Jordan s’est aussi concentré sur l’importance de mettre en place une solide équipe multidisciplinaire pour appuyer le processus de récupération.
Jon Kolb, directeur de la science du sport et de l’innovation d’À nous le Podium, affirme que la façon de comprendre de Jordan est basée sur le travail d’équipe. « Il reconnaît qu’il faut beaucoup de gens pour ramener un athlète après une blessure », explique Kolb.
Ultimement, la valeur de la recherche novatrice de Jordan réside dans la manière avec laquelle l’équipe de soutien collabore pour aider l’athlète à retourner à la compétition et les motifs qui sous-tendent la décision de lui donner le feu vert ou non. « Quand c’est toi qui dois décider à quel moment un athlète peut retourner au sport, il est préférable d’avoir une mesure objective avec laquelle travailler plutôt que simplement improviser, » ajoute-t-il.
Jordan comprend aussi à quel point une chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur peut avoir des répercussions sur la carrière et la vie d’un athlète. « Les athlètes qui subissent des blessures majeures changent à jamais », souligne-t-il. Cela interpelle fortement VanderBeek, qui explique qu’elle a traversé pendant sa récupération une phase durant laquelle tout ce qui comptait pour elle était de pouvoir jouer avec ses futurs enfants.
Ce que Jordan espère, c’est que ses recherches changeront la façon de gérer les blessures au ligament croisé antérieur en permettant un retour au sport réfléchi et intelligent. « Je crois que j’ai semé l’idée dans suffisamment d’esprits que nous devons procéder d’une façon différente », poursuit Jordan. « Ce n’est que le début. »
Jordan prévoit maintenant retourner travailler avec des athlètes, effectuer davantage de mentorat et poursuivre ses recherches. En réfléchissant à cette grande réalisation, il constate qu’il est heureux d’avoir terminé, mais aussi qu’il est très motivé à passer à l’étape suivante. « Faire mon doctorat était une entreprise d’envergure », déclare-t-il. « J’ai toujours voulu faire ça et je suis content d’être passé à l’action. »
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo de Dave Holland: @CSICalgaryPhoto
08/02/17
Par Ken Read
Chaque hiver, la région de Calgary accueille jusqu’à sept événements annuels de la coupe du monde. Quatre autres sports d’hiver organisent des championnats du monde ou des coupes du monde quadriennales. L’Alberta accueille huit des douze organismes nationaux de sports d’hiver. L’Institut canadien du sport de Calgary est devenu le plus grand des sept instituts du sport du Canada.
En 1981, quand une ville de l’Ouest canadien assez méconnue appelée Calgary a remporté le droit d’accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 1988, il n’y avait rien de tout cela.
Tant de choses ont changé dans le monde du sport en 35 ans. Mais pour vraiment comprendre l’héritage des Jeux de 1988, il faut imaginer à quoi ressemblait le sport avant 1981.
Il n’y avait pas de stade Saddledome, ni de patinoire Olympic Oval. Le Canmore Nordic Centre et Nakiska n’existaient pas. Le Parc olympique du Canada était la piste de ski préférée de tous, appelée Paskapoo. La plupart des sports d’hiver étaient administrés à Ottawa, sous l’œil attentif de Sport Canada. Calgary accueillait le Brier et Patinage Canada; la toute première descente de la coupe du monde avait eu lieu à la station de ski de Lac Louise. Les Flames venaient d’arriver en ville, jouant dans le stade Corral de 6 500 places.
Il y avait assurément une communauté du sport d’hiver grandissante. Des talents olympiques de calibre mondial ont émergé des clubs et programmes locaux en ski alpin, patinage artistique, patinage de vitesse et hockey. Des partisans locaux voulaient organiser des événements pour mettre en valeur Calgary, l’Alberta et les Rocheuses canadiennes afin de donner aux athlètes locaux ainsi qu’aux autres Canadiens des perspectives olympiques et aux talents dans des sports émergents comme le ski acrobatique et le patinage de vitesse sur courte piste une chance de participer à des compétitions à domicile en vue d’inspirer les enfants locaux. Mais nous manquions d’installations et d’expérience internationale.
Alors quand Frank King a soumis une candidature renouvelée pour les Jeux olympiques du Calgary Booster Club en 1979, il a trouvé un public et une communauté très réceptifs.
Je repense au début de l’époque de la candidature pour les Jeux olympiques de 1988 parce qu’il est très important de comparer ce que nous tenons pour acquis aujourd’hui avec ce qui existait il y a 35 ans. Aucune coupe du monde annuelle. Aucune équipe nationale basée dans la province. De rares événements internationaux. Aucune installation.
Le sport au Canada a été révolutionné grâce à une quantité énorme d’efforts, d’ingéniosité et d’investissement. Nous savons tous à quel point les Jeux de 1988 ont été un succès. Mais la véritable réussite a débuté avec la préparation et le développement alors que Calgary redoublait d’efforts pour les Jeux de 1988.
Pour préparer les Jeux, les villes hôtes doivent organiser des événements avant les Jeux olympiques pour tous les sports. Il s’agit d’un plan logique pour essayer les sites, donner aux athlètes une chance de s’entraîner dans les sites olympiques, mettre à l’essai la logistique qui va du transport à la sécurité en passant par la cérémonie, former les bénévoles et collaborer avec les partenaires qui comprendraient les médias, les commanditaires et les agences de financement. L’investissement en personnel (bénévoles et officiels) a fourni la capacité et le savoir-faire nécessaires pour organiser des événements de coupe du monde annuels. Résultat : le ski alpin, le bobsleigh, la luge, le skeleton et le patinage de vitesse sont désormais des événements réguliers dans le calendrier international; le hockey, le ski de fond, le biathlon, le patinage artistique et le curling sont des événements majeurs.
Des événements annuels réussis ont été soutenus par une volonté de développer des environnements d’entraînement. Des centres d’entraînement nationaux ont émergé à mesure que des fonds devenaient disponibles, avec des équipes nationales centralisant leurs programmes annuels à proximité de ces sites. Résultat : des centres d’entraînement nationaux sont maintenant établis à Nakiska (ski alpin), à Canmore (biathlon et ski de fond), à l’Université de Calgary (patinage de vitesse), au Parc olympique du Canada de Calgary (combiné nordique et saut à ski; piste de glisse pour le bobsleigh, le skeleton et la luge).
Comme les équipes nationales ont été centralisées en Alberta, une fois que Sport Canada a autorisé les organismes nationaux de sport à déplacer leurs sièges sociaux à des endroits logiques (plutôt qu’à Ottawa), l’administration de chaque sport a suivi les athlètes. Résultat : Calgary et Canmore accueillent maintenant Hockey Canada, Canada alpin, Luge Canada, Bobsleigh Canada Skeleton, Saut à ski Canada, Combiné nordique Canada, Ski de fond Canada et Biathlon Canada.
Comme le Canada a établi un réseau de centres canadiens multisports partout au pays pour soutenir nos athlètes, avec la plupart des sports d’hiver accueillis dans la région de Calgary, l’ICS Calgary est naturellement devenu le principal fournisseur des sports d’hiver. Les centres multisports emploient les équipes de soutien qui entourent les athlètes, incluant les physiologistes de l’exercice, les préparateurs physiques, les analystes en biomécanique, les diététistes, les conseillers en performance mentale, les spécialistes de l’anthropométrie, les techniciens de laboratoire en biochimie, les médecins, les physiothérapeutes, les thérapeutes sportifs, les chiropraticiens et les massothérapeutes.
En collaboration avec des partenaires de financement aux niveaux fédéral, provincial et municipal, WinSport Canada a établi le Athlete Centre au sein du Parc olympique du Canada qui constitue désormais la principale installation pour l’entraînement des athlètes dans le monde. Résultat : l’ICS Calgary a évolué pour devenir le plus grand institut du sport du Canada, employant désormais plus de 75 professionnels et travaillant avec 345 actuels et futurs athlètes olympiques / paralympiques et panaméricains / parapanaméricains ainsi que des centaines d’entraîneurs, techniciens, officiels et bénévoles collaborant avec des organismes sportifs.
L’expertise dans le domaine du sport et la disponibilité des sites en progression constante ont aisément permis l’ajout de sports nouveaux et émergents au programme olympique après 1988. Les premiers à avoir été inclus sont le skeleton et le ski acrobatique (bosses et sauts), suivis par la planche à neige (planche à neige cross, descente et demi-lune) et le ski cross, puis la descente acrobatique en ski et aujourd’hui le grand saut. Résultat : les programmes et événements de skeleton, ski acrobatique, planche à neige et ski cross ont été intégrés à l’éventail de sports de Calgary et de la région sur des sites qui sont sans doute les meilleurs au monde.
L’influence du sport dictée par l’héritage des Jeux de 1988 et la masse critique d’expertise dans le domaine du sport ont continué de favoriser encore plus de projets accordant une place centrale au sport afin de soutenir le secteur. Résultat : le Panthéon des sports canadiens, les bureaux d’hiver d’À nous le podium et de la National Sport School; le laboratoire de performances humaines à l’Université de Calgary et le groupe de recherche sur les technologies du sport et du bien-être (SAIT). L’expertise ainsi que les infrastructures briques et mortier ont migré à Calgary en tant que centre de l’excellence sportive.
Le facteur humain a un énorme impact. Certains sont de passage et de nombreux autres s’installent, transformant ainsi la ville de Calgary et la région. Beaucoup de noms reconnaissables au sein de la communauté sportive viennent d’autres pays et régions du Canada. Ils ont apporté des qualifications professionnelles et des antécédents sportifs. Leurs enfants ont rejoint nos clubs. Leur leadership et leur expertise peuplent les conseils sportifs, les comités d’événements et l’administration d’organismes locaux, provinciaux et nationaux. Résultat : des centaines d’athlètes internationaux viennent au Canada chaque année pour s’entraîner et compétitionner. Les Canadiens de partout au pays se concentrent à Calgary chaque année pour les programmes de leurs équipes nationales. Un grand nombre d’entre eux ont décidé de rester. Des centaines de professionnels du sport qui dirigent et soutiennent nos programmes sportifs ont été recrutés partout dans le monde et ont élu domicile au Canada.
Essayez d’imaginer : presque rien de tout cela n’existait en 1981.
Le secteur du sport international ne diffère d’aucun autre secteur d’affaires. Pour rester compétitif et pertinent, et pour prospérer, les infrastructures doivent être entretenues. L’excellence fluctue et la barre est placée toujours plus haut. Le média qui présente le sport au monde évolue avec les attentes d’une communication numérique et l’exigence d’une diffusion efficace pour tous les événements sportifs à partir du niveau d’une coupe du monde. L’important secteur du sport est maintenant installé dans la région, alors passer en revue les installations existantes et potentielles ainsi que l’infrastructure nécessaire pour conserver notre avantage concurrentiel constitue une décision d’affaires prudente.
Cette évolution ne s’est pas faite sans difficulté. Des erreurs ont été faites, mais une candidature pour les Jeux olympiques est une occasion d’apprendre, de s’adapter et de s’améliorer qui n’arrive qu’une fois par génération, de la même façon que Calgary a appris de l’expérience de Montréal et que Vancouver a appris de l’expérience de Calgary. Dans l’ensemble, les Jeux de 1988 ont été sans aucun doute bénéfiques à la ville, à la région, à la province et au pays; ils ont donné un essor important au sport canadien. Rien qu’un examen pour évaluer une candidature potentielle pour les Jeux olympiques constitue une occasion d’actualiser, de revigorer, de renouveler, de redresser et de réorganiser.
Cette candidature concerne un événement qui aura lieu dans 10 ans. À la base, la priorité de l’étude de faisabilité doit porter sur la façon dont nous, en tant que communauté et pays, aimerions voir ce secteur florissant évoluer d’ici 2050 et au-delà. Pour inspirer les jeunes, soulever la prochaine génération de champions, transmettre les connaissances aux nouveaux dirigeants et officiels. À une époque où la diversification est en tête de liste des besoins urgents pour notre économie, le sport et les secteurs liés du tourisme et de la communication peuvent occuper une place de choix.
Quand le CIO a annoncé « Calgary! » en octobre 1981, aucun de nous n’imaginait vraiment les possibilités. Que de chemin parcouru. Alors que nous allons de l’avant, quelles possibilités nous attendent?
Découvrez d’autres articles sur le blogue de Ken Read : White Circus – Weiß Zirkus – Cirque Blanc
Institut canadien du sport de Calgary : @csicalgary
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29/06/16
You could say that Carol Huynh is a Jack of all trades, master of all: Olympic Champion, Master’s Student, Assistant Chef de Mission, Mentor, Advocate, and now Coach, in the sport of wrestling. Over a span of more than two decades, Huynh has steadfastly honed her many skills and filled so many different roles, approaching each with her own simple blend of humility and hard work.
It’s a rare breed these days – the retired athlete who pursues a new career in their sport. “There are other athletes who have done what Carol is doing, but she’s unique because there are less and less of them staying in sport after retirement,” says Cara Button, Director, Stakeholder Relations at CSI Calgary. “The sport system doesn’t always do a good job of keeping athletes in their organization but athletes have so much knowledge and experience to share,” she adds.
Given that successful athletes carry with them a lifetime of experience and expertise, Button says that Wrestling Canada has done a good job of finding a way to keep Huynh involved. She is now the Wrestling Canada Next Gen Institute Program Coach and recently enrolled in the CSI Calgary’s Advanced Coaching Diploma.
Huynh’s ventures into education, advocacy and coaching weren’t always in the plan – she initially wanted to pursue psychology and later sport psychology, even earning her Master’s Degree in Counselling Psychology. But after retirement a number of events transpired that kept pulling her back.
First, when wrestling was voted off the Olympic program by the IOC in 2013, Carol spearheaded an international effort to have the sport reinstated. Her successful fight led to becoming elected as chairperson of the International Wrestling Federation’s new Athletes’ Commission.
Second, When the Next Gen concept was rolled out by Own the Podium, Wrestling Canada created a development pathway and needed a coach to lead the effort. Huynh jumped at the opportunity because she wanted to give back to the sport.
Of her decision to remain in sport, Huynh modestly concedes that at first it seemed like the right choice because it felt easy. “I didn’t want to leave the sport,” she says. “It would be so hard to cut that out of my life.” Perhaps it felt easy because it was the right choice.
Starting out in a new career is tough given that Huynh was once the best wrestler in the world. “What’s really hard is that for so long I felt like I’d mastered something but now I’m starting coaching and learning how to be the best coach,” she explains. She’s also acutely aware that just because she was a good athlete doesn’t mean she’ll be a good coach. “I gotta earn it,” she says.
So, she is approaching her new career in coaching with the same work ethic and determination that helped her to become an Olympic Champion, Master’s Student and successful advocate – she knows it will take a lot of hard work to learn her new craft and she is up for the challenge.
Of pursuing her next challenge in the sport she is so passionate about, Huynh is resolute: “Now I have to get good at this.”
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
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31/05/17
Canadian Sport Institute Calgary (CSI Calgary) Director of Strength and Conditioning Matt Jordan recently received the Dr. Gord Sleivert Young Investigator Award at the 10th annual SPIN Summit held in Toronto.
The SPort INnovation (SPIN) Summit, hosted by Own the Podium, is a symposium for professional development in the areas of applied sport science, sports medicine, and innovation. The conference aims to bring experts together with the goal of achieving Olympic and Paralympic success.
To be considered for the award, PhD candidates were asked to submit abstracts and create posters highlighting their research. The research posters were displayed at the conference to encourage discussion and generate ideas among the attendees. The top five students, chosen by a judging panel, were then asked to present five slides in five minutes at a conference social. Based on the presentations, three students were selected to receive the award as well as $1000 towards their educational pursuits.
Jordan’s innovative PhD research is focused on functional neuromuscular assessment in alpine skiers with knee injuries. His goal is to develop tests to be used as part of a long-term study to identify modifiable risk factors for knee injuries. After working directly with the Canadian Alpine Ski Team, Jordan theorized that alpine ski related injuries often occur when the athlete is fatigued, especially if there is a quadriceps versus hamstring muscle imbalance. The results of his studies could lead to reduced injuries in Canadian alpine ski racers, increasing the amount of time that they are able to train and compete.
The award-winning data that Jordan presented at SPIN came from the fourth of five studies that he is doing over the course of his PhD. Jordan is writing up the fourth study with the intent of getting it published. He will then work toward the fifth project and expect to complete it in the fall of 2016.
Jordan has high expectations for his research. Ultimately, he hopes to take on graduate students at the University of Calgary and continue with the momentum generated in the CSI Calgary strength and power lab.
CSI Calgary supports the cutting-edge concepts being generated by the members of their team. In total, CSI Calgary presented 8 posters on new and applied innovation projects focused on helping athletes succeed. In addition, former Biomechanics Consultant Luciano Tomaghelli was one of the five finalists for the Gord Sleivart Young Investigator Award for his research on kinetic factors associated with performance during the pull start in elite Canadian Luge athletes.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Brittany Schussler: @BSchussler
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Injuries, especially serious ones, can be devastating for athletes. Injuries are unwelcome, difficult and challenge athletes in ways they are not accustomed to – forced rest, recovery, and exercise only aimed at regaining lost capabilities. There is one injury that can be particularly debilitating and disheartening to overcome however, one that can indefinitely suck the life out of an athlete and compromise quality of life: concussion.
A concussion is a brain injury that occurs when an athlete sustains a blow to the head, neck or any other part of his or her body that transmits an impulsive force to the brain. It results in immediate, myriad and often long-term symptoms such as headaches, dizziness, nausea, fatigue, light sensitivity and blurred vision. Athletes can also experience slowed reaction times, irritability, confusion or the sensation of being in a ‘fog’.
Impaired brain function from a concussion clouds many abilities we take for granted – those that athletes depend on for performance – like reaction time, balance, concentration and judgement. The athlete’s ability to make decisions at the time when they so anxiously want to heal and return to sport is compromised. They end up desperate and powerless to answer just one simple question: “When will I feel normal again?”
Thankfully for concussed athletes, there is world-leading sport concussion expert Dr. Brian Benson, Chief Medical Officer and Director of Sport Medicine at the CSI Calgary. Dr. Benson is passionate about continuously improving the standard of care for concussed athletes. Over the last several years, he and his research team have developed a ground-breaking new protocol for assessing impairment in concussed athletes using a cutting-edge robotic device call the KINARM (Kinesiologic Instrument for Normal and Altered Reaching Movements).
With support from Own the Podium, WinSport, the CSI Calgary and Hotchkiss Brain institute, the KINARM was developed to provide objective, reliable, accurate and quantifiable measurements of brain function. When an athlete suffers a concussion, post-injury results are compared to previously established baseline testing to determine brain impairment.
“This technology and the testing we have developed is a game-changer for high performance athletes,” says Benson. “We can accurately and objectively measure things like an athlete’s split-second decision making, visual spatial planning and movement coordination, and compare that to their baseline testing, which can help us determine whether an athlete is fully recovered from a concussion or at risk of further injury.”
The testing is objective relative to human observation and may reveal additional subtle abnormalities that a clinical examination and cognitive assessment may not. This means that the KINARM can bring clarity and objectivity to the fuzzy zone of concussion recovery. Says Benson, “The testing can help the multidisciplinary management team with tough-decision making when it comes to figuring out when an athlete is ready to return.”
Jon Kolb, Director of Sport Science, Medicine and Innovation at Own the Podium says the decision to support Dr. Benson’s research and the KINARM was borne out of a need to fill a gap in concussion care. “We did it because the world was void of a valid baseline measurement,” he says. “We felt some responsibility to ensure we have a valid baseline measurement so that when athletes get concussed we can help.”
With this new tool, Dr. Benson and his team have revolutionized the way that concussions are diagnosed, monitored and managed. This is invaluable to high performance athletes because it offers a clear path to recovery as well as a safeguard against the risk re-injury can have on long-term health. As difficult as the healing process may be to endure, according to Benson, this safeguard is one of the technology’s key advantages. “You can’t fool the machine,” he says.
This technology is now available to the public through the Benson Concussion Institute and WinSport's new sport concussion program. For more information visit www.winsport.ca.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
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Sport – is it art or science, or both? There’s no question that in today’s quest for ever higher, faster and stronger athletes, sport has increasingly evolved to rely on science as one of the primary tools for objectively measuring and improving athletic performance.
When a coach or service provider has an idea for improving performance, such as a new training method or use of a new technology, it can be difficult to determine the impact it has on performance – there are so many variables at play. In the past, new ideas were sometimes implemented and evaluated in the field without much objectivity or scientific basis. Research was also often done in isolation, in academia, far away from the playing field. Today, there is a better way.
Enter Dr. Erik Groves, Research and Innovation Lead at the CSI Calgary. His job is to evaluate the impact of new methodologies or technologies to support athlete training and recovery that will enhance performance using scientific investigation. “The goal is understanding if and how a new method or technology increases our understanding for athlete improvement,” says Groves.
Groves works directly with NSO’s, coaches and service providers, and his research is often conducted in real-world settings with athletes in a variety of sports. His background in scientific research and sport makes him ideally suited to fill this cutting-edge role of applied research at the CSI Calgary.
“What Erik brings is that research mind,” says Rosie Neil, Director of Development and Strategic Programs. “He applies that to evaluate an innovation through research.” That research mind is key when it comes to helping service providers and coaches wade through the waves of new training ideas and technologies that are constantly reaching the shore.
Groves will take an idea that a coach has, or offer his own ideas, and work to objectively measure and evaluate the impact it has on performance. Adds Neil, “he knows how to collect data so it has the rigour to make a conclusion possible. He’s instrumental in disseminating that data in order to see the bigger picture.”
In some cases, research is not possible until the right measurement tools are in place. For example, one of Groves’ current projects, funded by Own the Podium, is a new timing system at the Olympic Oval that will track speed skaters’ velocity during training. The data collected from this system will be intrinsically useful but will also offer several new opportunities for further research – research that wasn’t possible before.
“We are building a technological foundation from which we can do research with sport specific data and testing protocols,” says Groves. “With these tools we have the capability of conducting high quality, sport specific research.”
Groves’ work however, goes beyond solving one problem for one sport. “This is not just for a single sport,” he says. “By having a point person on the concept of research and innovation you can leverage the process for problem solving for one sport to another sport, it’s a synergistic effect.” This means that some of his research conclusions in one sport may be applicable to other sports, or perhaps the same methodology can be applied to a similar problem in another sport.
Groves’ position didn’t always exist at the CSI Calgary; in fact, he is the first to fill it. Jason Poole, Director of Performance Services, says that adding the research and innovation role was part of the strategic plan to becoming a leading Canadian Sport Institute. “This is one of the pillars to being a true institute,” he says. “We’re not just there for service delivery but we actively do scientific research for better service.”
For Neil, the value is not only in improving service delivery, but doing so with scientific precision and integrity. “For the CSI Calgary it is hugely important to have this role. We don’t want to work on hunches but be able to look objectively at how we move forward.”
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31/08/16
2016 was a memorable year in the world of sport. The 2016 Olympic and Paralympic Games were the major highlight and there were exciting performances in winter sport too – keeping us hungry for more leading into the next Olympic and Paralympic Winter Games in 2018.
Although there were many great stories to choose from, below are a selection of human interest and performance stories coming out of CSI Calgary:
5. Mike Sametz: Young Upstart Para-cyclist Wins Bronze in Rio
In a Paralympic sport typically dominated by older athletes in their thirties and even forties, this 20-year old cyclist has risen through the ranks quickly, winning a bronze in the Individual Time Trial at the 2016 Paralympic Games. His first international podium result came at the 2015 ParaPan Am Games with a silver medal, which led to his first ever World Cup medal, a bronze at a 2016 World Cup in Belgium.
4. Tara Whitten Overcomes All Odds with an Amazing Recovery and Performance in Rio
After a serious and bizarre crash on her bike during a ride in Rio at a training camp in March, Whitten made a remarkable recovery from a concussion and a broken bone in her neck. Whitten was able to train on an adapted bike, designed and built by a CSI Calgary exercise physiologist allowing her to ride in an upright position to protect her neck. Over a 10-week period Whitten was able to build up her endurance enabling her to compete successfully one week after her brace came off. Several weeks later she dominated the National Championships and qualified for Rio. Whitten placed 7th in the Individual Time Trial – a fantastic result by an athlete who persevered through injury with fierce determination.
3. Ivanie Blondin: Mass Start Star
Blondin originally started out in short track speed skating, honing her ability to skate in a pack. This experience has served her well in a new long track speed skating event that is now on the Olympic program – the Mass start. She beat her Dutch rival, Irene Schouten, at the World Single Distance Championships, bringing home the gold medal. Blondin is skating successfully again this fall, with two gold and a silver to date in the ladies Mass start.
2. Bloeman Wins Prestigious Oscar Mathisen Award
Transplanted Dutchman, now Canadian, Ted Jan Bloemen has been a boon to the men’s long track speed skating team. In 2015 he broke his former countryman, Sven Kramer’s, longstanding world record in the 10,000m by almost five seconds. For his efforts, Bloemen won the 2016 Oscar Mathisen Award for the most outstanding speed skating performance of the season worldwide. He is the 5th Canadian to win the award in 57 years. Bloemen has continued to lead the men’s distance team, winning silver in the 10,000m and bronze in the Team Pursuit at the 2016 World Single Distance Championships.
1. Wiebe Wrestles her Heart Out
One of the most enduring images of a Canadian athlete from the 2016 Olympic Games in Rio is that of Erica Wiebe, standing atop the Olympic podium with a gold medal around her neck, singing Oh Canada, tears streaming unabashedly down her face. The gold medal performance by Wiebe was an outstanding example of preparation, execution and confidence. Always one to wear her heart on her sleeve, Wiebe’s performance was dominating and inspiring.
Other Noteworthy Stories from the CSI Calgary:
• Rio Olympic and Paralympic Performances: Medals won by CSI Calgary supported athletes include Allison Beveridge, Stefan Daniel, Jennifer Kish, Stephanie Labbe, Kirsti Lay, Alister McQueen, Mike Sametz and Ashley Steacy
• Comeback from Injury: Two notable athletes that are making a comeback for the 2016-2017 winter season are alpine skier Dustin Cook, who tore his ACL/MCL in 2015 and speed skater Denny Morrison, who narrowly survived a motorcycle crash in 2015 and a stroke in 2016.
• Talent Transfer: Kate O’Brien and Kirsti Lay both transferred into cycling from other sports, both qualified for Rio Summer Olympics with Kirsti winning a Bronze medal in the Team Pursuit.
• Luge Podium Sweep: Alex Gough and Kim McRae won Silver and Bronze at Lake Placid World Cup, followed up by Gold in the Team Relay.
• Historic Biathlon Bronze: The men’s Biathlon team won Canada’s first ever World Championship Relay medal in the heartland of the sport in Oslo, Norway.
• Assistant Chef de Mission: Carol Huynh, CSI Calgary Next Gen Wrestling Coach and 2008 Olympic Champion, joined Team Canada in Rio as an Assistant Chef de Mission.
• CBC All Stars: Six CSI Calgary alumni were broadcasters in Rio: Blythe Hartley, Clara Hughes, Kyle Shewfelt, Mike Smith, Mark Tewksbury and Kelly VanderBeek.
• Humphries’ Podium Streak Continues: Kaillie Humphries and Melissa Lotholz won Silver at the Bobsleigh World Championships.
• New Bobsleigh Star: Cynthia Appiah set a bobsleigh start record at her first ever World Cup with new partner Kaillie Humphries.
New at the CSI Calgary in 2016
• Game Plan Networking Events: CSI Calgary held two Game Plan networking events, at Crescent Point Energy with more than 75 current and alumni athletes attending each event.
• Sharing Knowledge: 15 CSI Calgary professionals presented at the 2016 OTP SPIN Conference.
• Concussion Research: Launch of the KINARM robot, research by Dr. Brian Benson, CSI Calgary’s Director of Sport Medicine, supported by CSI Calgary, OTP, WinSport, Hotchkiss Brain Institute, Mitacs Acelerate-OTP post-doctorate scholar research award for Dr. Tara Whitten.
• Education: Strength and Power Performance Course delivered in May.
• Coaching Support: CSI Calgary became a regional hub for coaching delivery with a new D2L platform.
• New Lead: Tanya Dubnicoff, one of the most decorated cyclists in Canadian history joined CSI Calgary in January 2016 as CSI Calgary Cycling, Athlete Development Lead.
• Recognition: CSI Calgary staff recognized for their achievements – Phil Abbott wins a Petro Canada Coaching Excellence Award for work with Paralympic cyclist Mike Sametz; Kelly Ann Erdman, February 2016 position paper titled ‘Nutrition and Athletic Performance: Position of Dietitians of Canada’, published by the Academy of Nutrition and Dietetics and the American College of Sports Medicine.
• Practicum and Internship: CSI Calgary supported 13 practicum students and one internship position, working to integrate CSI Calgary knowledge and experience, teaching students, coaches and sport science professionals in the fields of Strength and Conditioning, Sport Science, Biomechanics and Nutrition, to help put Canadians on the podium.
• Technology: CSI Calgary launched Edge 10, a web-based platform to capture, monitor and store daily training environment and para medical information. Users include NSFs, athletes, coaches and Service Providers.
• New Programs: NextGen programs for Ski Cross, Freestyle Park and Pipe.
• Partnerships: ASDC & CSI Calgary partnered to support a new Para Sport Training Program.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
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16/12/16
The greatest and most important goals in life take a proportionally significant amount of time and effort to achieve – endeavouring to earn a PhD, for example. Such an undertaking is not for the faint of heart, but rather for the few among us who strive to change the way of the world. They take the long road.
CSI Calgary Director of Strength and Conditioning, Matt Jordan, has reached a milestone in his long road – with the successful defense of his PhD thesis, Neuromuscular Function in Alpine Ski Racers with ACL Reconstruction: A Return to Sport Framework. Jordan began the journey over four years ago to address what he saw as a major deficiency in ACL injury management for alpine skiers.
Having worked with the women’s alpine team from 1999-2003 and then again in 2010, Jordan came to understand that recovery from ACL injuries was often evaluated primarily on subjective observations from the athletes and their support teams. He wanted to do a better job of designing programs and making a better determination on the state of injuries.
“The main goal was to develop some better testing,” explains Jordan. “To develop a simple test in the training environment that is more sensitive than what was typically done.” The idea was simply to figure out how to better design training programs to get the athlete back to the best possible functional level.
To achieve this end, Jordan developed a testing protocol using force plates to measure asymmetry between the athlete’s injured and non-injured knees. This objective measurement helped the athlete and support team understand how recovery progressed. Moreover, it served to caution the athlete about returning to snow too early.
“Most people assume that with an ACL injury it’s a 10-month recovery and then you’re back on the hill. But the reality is that many skiers, despite getting back on snow, still have deficits that persist after recovery,” says Jordan.
Former alpine skier Kelly VanderBeek worked closely with Jordan after she suffered a catastrophic knee injury that kept her out of the 2010 Winter Olympics. “It was really interesting to see the imbalances and compare my two knees,” says VanderBeek. “It wasn’t just in how strong I was but also in how quickly I could react.”
Although the focus of his research was centred on ACL injury and recovery, Jordan also focused a great deal on the importance of assembling a strong multi-disciplinary team to support the recovery process.
Jon Kolb, Director of Sport Science and Innovation at Own the Podium, says that Jordan has a way of understanding that it’s a team approach. “He recognizes that there needs to be a lot of people involved in bringing an athlete back from injury,” says Kolb.
Ultimately, the value of Jordan’s novel research is in how the support team works together to help the athlete return to competition and what that decision is based on. “When the burden of decision is on you to decide when an athlete returns to sport, it’s better to have an objective measure to work with than just winging it,” he says.
Jordan also understands how dramatically an ACL reconstruction surgery can affect an athlete’s career and life. “Athletes are forever changed because of major injury,” he says. This resonated strongly with VanderBeek, who says she went through a phase during her recovery where all she cared about was being able to play with her future kids.
Jordan’s hope is that his research will impact how ACL injuries are managed by facilitating a thoughtful and intelligent return to sport framework. “I think I planted a seed in enough people’s brains that we need to try and do this in a different way,” says Jordan. “This is just the beginning.”
Jordan now plans to return working with athletes, take on more mentorship and continue his research. Reflecting on this big accomplishment, he realizes he’s happy to be done but also very motivated to take things to the next level. “Doing my PhD was a big endeavour,” he says. “I’ve always wanted to do this and I’m glad I went down the long road.”
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Written by Kristina Groves: @kngrover
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08/02/17
The once mighty stopwatch, in its heyday a technological marvel capable of measuring and recording time for any number of purposes, especially sport, has finally met its match. The development of a new timing system at the Olympic Oval has made the use of stopwatches by speed skating coaches during training a thing of the past.
The joint project between CSI Calgary and the Olympic Oval was funded by Own the Podium’s I4G (Innovation for Gold) program and the Olympic Oval and serves to address a major gap in measuring how a skater’s time is impacted by the way they skate. Using hardware technology developed for motor sport racing and a proprietary software program developed by Olympic Oval IT Specialist, John Little, the system provides a detailed measurement of a skater’s performance.
“In the past we only knew that one athlete was slower than another athlete, but we didn’t always know how,” says Scott Maw, CSI Calgary Sport Science Lead for Speed Skating. “The timing system enables us to identify where on the track a skater is losing time relative to another skater.”
During training, a skater wears a chip on each ankle, which sends a timing impulse to a master clock every time a wire embedded in the ice is crossed. The system records and calculates the times and velocities for 16 segments around the track, offering a more refined picture of skating speed during each lap.
The system provides real-time streaming data to coaches and staff for athlete's lap times, current velocity, current position on the track, corner lane identification, set duration and total training time, all on a customizable mobile phone or tablet interface. A coach can have all their active athletes displayed simultaneously on a single screen.
For speed skating coach Crispin Parkinson, the new system has made a big difference. “It frees me up to coach more, instead of managing the practice,” he says. “I don’t have to schedule when everyone should do their specific intervals, which means I can get more done in a session. It’s a more effective use of time.”
Dr. Erik Groves, Research and Innovation Lead at CSI Calgary, spearheaded the project. He says that with the data collected so far they have barely scratched the surface of the system’s potential. “Eventually we'll be able to get daily, weekly, monthly and yearly training breakdowns of distance skated, speed distribution, sets, and reps,” he explains. “We'll also be able to use the system for physiological testing and race analysis.”
Parkinson says it adds another layer to the information he can share with his skaters. “A skater might not always feel what I’m telling them about their skating but the data can illustrate this and provide feedback to the athlete in a different way they might understand better.”
Unfortunately, the sad demise of the humble stopwatch was inevitable – the speed skating world has moved on to bigger and better things that ultimately make the sport better. “It’s a useful tool which has helped me a lot and makes my job easier,” says Parkinson. “I do less management and more coaching.”
Interesting stats from 2016-2017 season:
• Total recorded kilometers skated: 92,551
• Velocity segments recorded: ~3,855,700
• Most frequently skated lap time in seconds: 35-36
• Most kilometers skated by an athlete in a day: 51.6
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by: Dave Holland @csicalgaryphoto
26/04/17
(left to right: Rachael Anderson, Emma Stevens, Rachael Karker)
“The Olympics are the ultimate dream.” So says young Canadian Slopestyle skier Max Moffat. The NextGen team member moved west to Calgary from Caledon, Ontario two years ago to train at what he says is the best halfpipe facility in Canada, located at WinSport. Given that that the slopestyle ski event was only added to the Olympic program in 2014, the ultimate dream has evolved at a record pace.
Freestyle Canada has moved quickly to keep up, establishing development programs like the NextGen team. The goal is to foster a highly professional training environment for its best young athletes to grow into future Olympic champions. The ‘Park & Pipe’ team, as it is known, is comprised of Slopestyle and Halfpipe athletes identified as having high medal potential in 2022.
The program was established through a collaborative partnership between Freestyle Canada, the CSI Calgary, WinSport and Own the Podium (OTP). The program operates under a camp-based model where the athletes come together in one location frequently throughout the year for intense training camps.
“We’re here because of the facilities,” says Freestyle Canada’s Director of High Performance Athlete Programs, Julie Stegall. “The half-pipe is the best in the country and is maintained at World Cup standards. Freestyle Canada and WinSport have put a lot of resources into that pipe.”
The CSI Calgary recognizes the importance of establishing a high standard of care and professionalism for the team. “We really worked hard to treat them like a National Team,” explains Miranda Sallis, Manager of Performance Services. “Before the team started training at CSI Calgary there was a high injury rate so things like physiotherapy have been a huge focus so far,” she adds.
With their sights set on the Olympics in 2022, Stegall says the level of professionalism among the athletes and coaches is impressive. “The athletes are ready for this kind of support,” she says. “We knew this was coming and we have a strong group. Things are brewing in the pipe.”
For Moffat, 18, the chance to train alongside athletes from different sports has been an eye-opening and inspiring experience. “At first it was funny to see how the other athletes train. I’d be in the gym and look over at the bobsledders running down the track dragging weights behind them,” he recalls, laughing. “At first it was a bit intimidating, like ‘I don’t deserve to be here’, but now it’s really motivating to train alongside those guys.”
Stegall says the NextGen athletes are extremely thankful for their new training facilities. “Every time they walk into the CSI Calgary they feel special and are so appreciative of the opportunity.”
Moffatt says he’s ‘stoked’ to be a part of this team and that it doesn’t get any better than where he is now. “The hill is awesome. The Halfpipe and Slopestyle setup is amazing. We have everything we need in one spot.”
The NextGen Freestyle athletes are vying for Canada's coveted World Cup spots to prove they have what it takes to make it on the world stage.
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
07/12/16
Gluten-free, detox and cleansing diets, K-tape, cupping, homeopathic vaccines, cryotherapy, IV therapy – sound familiar? These are but a few of the plethora of popular, yet completely baseless, health and sport trends that currently pervade popular culture. So says scientist, author, speaker and debunker of pseudoscientific health claims, Dr. Timothy Caulfield.
As keynote speaker at the 11th annual Own the Podium SPort INnovation (SPIN) Summit, Caufield, Canada Research Chair in Health Law and Policy and Professor in the Faculty of Law and the School of Public Health at the University of Alberta, highlighted the danger that accepting health practices based entirely on pseudo science can have on society, as well as athletes and the sport community at large.
“There is an incredible amount of bunk and pseudoscience out there, which makes it incredibly difficult for people to access the real science,” explains Caulfield. He says there is a tolerance for pseudo science across all sectors of health, which has led to an erosion of critical thinking.
The message was strong and pointed – be careful. Dr. Jon Kolb, Director of Sport Science, Medicine and Innovation at Own the Podium, who invited Caulfield to speak at this year’s summit says, “The message that Caufield delivered is that athletes, coaches and managers need to recognize and be very careful about what is brought into their programs.”
For more than 250 of Canada’s top sport scientists, researchers, medical professionals, executives and coaches attending the summit, it was a message that strongly supports a philosophy which underscores the work they do – making decisions based on sound evidence. The CSI Calgary was a major contributor to the SPIN Summit, providing a number of in-house expert speakers.
The focus on evidence can be challenging when there is a need to blend the art of coaching with the science of sport. For Dr. Erik Groves, Research and Innovation Lead at the CSI Calgary, one key takeaway from the conference came from a presentation by Mike MacSween, Executive VP of Major Projects at Suncor.
“The simplest way to approach differing opinions and areas of expertise is to centralize on facts,” said MacSween. “Once that is accomplished it is much easier for people to come together.”
This opens the door for true collaboration, another theme that has come to characterize SPIN and the way in which the Canadian sport community works together. For Groves, the goal of SPIN is to share. “It’s about raising the bar, raising expectations and being open to collaboration,” he says. “We’re all in this together.”
Frank Van den Berg, CSI Calgary Director of Mental Performance agrees. “We share with each other what we are working on” he says. “It’s also an opportunity to foster critical thinking and discussion – we don’t only have to share our successes but our challenges too.”
“We’re much better collaborating than not,” adds Kolb. He says that it’s an opportunistic time in Canadian sport, with so many good things going on and emphasizes that collaboration is a big part of that.
Ultimately, the conference helps to bring together the Canadian sport community for the advancement of sport. “It’s a responsibility within high performance sport, which is a niche on it’s own,” says Kolb. “We will only grow if we grow as a sport science community together.”
Trust science, work together and reap the rewards. The evidence is conclusive!
Canadian Sport Institute Calgary: @csicalgary
Written by Kristina Groves: @kngrover
Photo by Dave Holland: @csicalgaryphoto
23/11/16