Ryan Van Asten enflamme les Flames

« Communiquer de la connaissance, c’est simplement allumer la bougie d’autres humains avec notre lampe sans se priver soi-même d’aucune lumière. » – Jane Porter, romancière historique écossaise.

C’est en travaillant avec des experts plus intelligents que lui que Ryan Van Asten est devenu lui-même un expert. Maintenant entraîneur de musculation et de conditionnement physique auprès des Flames de Calgary, Ryan a commencé à travailler en sports de haute performance à l’Institut canadien du sport (ICS) de Calgary.

L’ancien joueur de hockey Junior A de l’Université Queen’s se sent très privilégié d’avoir eu la chance de côtoyer certains des meilleurs intervenants dans le secteur tôt dans sa carrière, par exemple Doc Smith, Steve Norris, Matt Jordan et Scott Maw – des experts qu’on ne trouve pas à tous les coins de rue.

« À un gymnase ordinaire, on n’a même pas accès à des esprits de cette trempe, insiste M. Van Asten. À l’ICS de Calgary, on pense différemment; on y adopte une approche bien équilibrée et on dispose d’une base de connaissances énorme. Ils en savaient tellement plus que moi à cette époque, et je pouvais mettre des idées à l’épreuve avec eux pour m’aider dans ma démarche. »

Après avoir travaillé quatre ans auprès des équipes féminines de luge et de hockey du Canada, Ryan a été recruté au poste d’entraîneur, musculation et entraînement, par les Kings de Los Angeles de la Ligue nationale de hockey. En 2014, il est revenu à Calgary pour occuper le même poste auprès des Flames de Calgary.

Le saut dans les sports professionnels peut sembler gigantesque, mais Jason Poole, directeur des Services de la performance à l’ICS de Calgary, explique que les habiletés que Ryan a acquises en travaillant à l’ICS de Calgary l’ont bien préparé.

« Ce que l’ICS de Calgary offre, explique M. Poole, c’est une occasion de se développer, d’apprendre et de croître dans le monde des sports de haute performance. Nous lui avons appris les habiletés dont il avait besoin pour travailler auprès de différentes organisations sportives. » Ce genre d’habiletés est très recherché par les organisations sportives professionnelles telles que les Kings de Los Angeles et les Flames de Calgary.

L’ICS n’offre pas seulement des professionnels compétents au monde des sports, mais aussi des épreuves de calibre mondial. Quand il s’agit d’évaluer les candidats éventuels ou les joueurs des Flames de Calgary, M. Van Asten explique que le laboratoire de l’ICS de Calgary est le seul endroit où il compte emmener ses joueurs. « C’est de loin le meilleur laboratoire au Canada », affirme-t-il.

Ryan aime la précision technique utilisée dans toutes les épreuves, car cela garantit que les données sont fiables. « Tout est parfaitement calibré et les protocoles sont rigoureusement suivis, insiste-t-il. C’est la même chose à chaque fois, et c’est ce qu’il faut. »

Poole confirme en ajoutant « Une des expertises les plus importantes dont nous disposons, c’est l’évaluation des athlètes. Nous pouvons nous servir des données pour nous adapter aux besoins du sport particulier ». M. Poole explique que c’est ce qui distingue l’ICS de Calgary : ils peuvent établir sur mesure ce qu’ils font selon les besoins propres à chaque sport.

Ryan espère un jour être capable d’émuler le modèle de l’ICS de Calgary chez les Flames de Calgary. « Ce que j’espère accomplir chez les Flames ressemble à ce que l’ICS de Calgary a créé : une approche de la performance des plus équilibrée. »

Mû par un désir d’accroître ses propres connaissances et de communiquer aux autres ce qu’il apprend tout au long de sa carrière pour qu’ils puissent s’améliorer eux aussi, M. Van Asten est sincère et déterminé. « Ma vision, c’est de bâtir un programme de plus grande envergure et de me servir de l’ICS de Calgary comme exemple », conclut-il.

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
Photo crédit: Dave Holland @csicalgaryphoto
06/07/17

Sport Science Solutions, Jason Poole, Calgary Flames, Stephen Norris, Strength and Conditioning, Matt Jordan, Scott Maw, Doc Smith

Un camp d’entraînement hors neige exigeant pour repousser les limites

Et si vous étiez un skieur alpin de niveau international? Vous vous entraînez sur la neige environ 60 jours par année. Chacune de ses journées d’entraînement contient six descentes de 60 à 90 secondes chacune. Cela équivaut à environ six à dix minutes de ski par jour pendant 60 jours. Cela ne semble pas si difficile...

Mais lorsqu’on prend en compte la logistique, la coordination, le réveil aux petites heures, les déplacements et le transport perpétuel de l’équipement, ces six descentes viennent soudainement s’ajouter à une journée déjà très longue.

Selon Matt Jordan, responsable de la préparation physique à l’ICS de Calgary, l’entraînement pour le ski alpin est très différent de l’entraînement pour les autres sports. « Les journées sont longues et incluent beaucoup de logistique et de déplacements, ce qui peut être très épuisant. La fatigue que les skieurs ressentent est très différente de celle de l’athlète ordinaire », explique-t-il.

Ainsi, l’équipe de ski alpin doit endurer des journées d’entraînement très longues, exigeantes et variées lorsqu’elle se rencontre chaque été pour un camp d’entraînement d’un mois à l’ICS de Calgary. « Ce camp a pour but de les familiariser avec les longues et dures journées d’entraînement et avec des activités variées afin de renforcer leur capacité de travail et leur capacité à faire face aux exigences du sport », affirme Jordan.

Phil Brown, un slalomeur de 25 ans et vétéran de son équipe, en est à son sixième camp. Il apprécie beaucoup le temps qu’il passe à Calgary chaque année. « Certaines journées sont vraiment longues et demandent beaucoup de concentration. Mais tout le monde est ici pour la même chose et nous sommes tous enthousiastes à l’idée de participer à ce camp; l’ambiance est positive ».

Les séances matinales d’haltérophilie s’ajoutent aux séances de glissements et de mise à carre sur glace pour améliorer les virages en slalom et aux séances d’entraînement extérieures axées sur le saut, l’atterrissage et la force globale.

Mais la plus insolite est probablement la séance d’entraînement dans le ring de boxe. Tous les jeudis après-midi, l’équipe s’amuse à donner des coups de poing au lieu d’exécuter des virages. Le but est d’améliorer la condition physique tout en développant des aptitudes qui s’appliquent aussi au ski, comme la coordination main-œil. « C’est un entraînement à plusieurs niveaux grâce auquel nous atteignons nos objectifs tout en développant de nouvelles aptitudes », affirme Jordan.

Ces nombreuses semaines d’entraînements très variés sont complétées par des exercices d’endurance sur des vélos de pistes au vélodrome. « Nous les encourageons à se dépasser de différentes façons », ajoute Jordan. Selon Brown, l’entraînement est exigeant, mais tout aussi divertissant. « Ce n’est pas agréable de toujours s’entraîner au gymnase. C’est pourquoi nous avons intégré beaucoup d’activités différentes dans les séances de l’après-midi, ce qui permet de conserver une ambiance agréable », ajoute-t-il.

Toutes ces activités permettent aux skieurs de développer des aptitudes dont ils ont besoin pour l’entraînement et la course sur neige. « Le but est de favoriser le développement de leurs habiletés afin que l’analyse de chaque environnement déclenche une réponse motrice appropriée », explique Jordan. « Cela les aidera sur les pentes puisqu’ils devront réagir de façon appropriée à des conditions qui changent constamment ».

Le but principal du camp est de faire comprendre aux athlètes que leur performance dépend du triangle formé par l’entraîneur, la force de l’équipe et l’équipe paramédicale. À l’aide du personnel de soutien, ils collaborent pour trouver tous les avantages pouvant améliorer la performance de l’athlète. À la fin du camp, les athlètes sont donc convaincus qu’ils sont fins prêts pour la saison.

La préparation est tout aussi essentielle que le maintien d’une bonne santé. Jordan ajoute que l’entraînement est aussi axé sur la mise en forme, la musculation et la sécurité des mouvements, ce qui permet d’éviter les blessures dans ce sport très à risque. « À la fin d’un tel camp, ils ont le sentiment d’être plus performants ».

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
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28/06/17

Sport Science Solutions, Alpine Canada Alpin, Strength and Conditioning, Matt Jordan

Le triangle de la confiance

Pour un athlète, l’une des choses les plus frustrantes est d’atteindre un certain niveau de performance à l’entraînement sans pouvoir y parvenir en compétition. Pour Hamish Black, un patineur de vitesse de stade 4 qui s’entraîne à l’ICS Calgary, ce fut le cas l’an dernier, à la mi-saison. 

Plein de ce qu’il décrit comme de « grandes attentes », Hamish en était seulement à sa deuxième saison dans le sport et espérait réaliser des gains importants. Mais tout ne s’est pas déroulé comme il l’entendait. « J’ai remarqué un écart entre l’entraînement et les courses, a-t-il affirmé. Je patinais vraiment bien à l’entraînement, mais je n’étais pas au même niveau dans mes courses. Je ne savais pas quoi faire, le blocage était mental. » 

Après une discussion avec Alayne Hing, conseillère en performance mentale à l’ICS Calgary, Hamish s’est rendu compte qu’il avait entraîné son corps pour atteindre un haut niveau, mais pas sa tête. Même s’il arrivait du ski de fond à l’âge de 26 ans, Hamish avait du chemin à faire. « J’avais très peu d’expérience quant à la performance à ce niveau », a-t-il déclaré. 

Mme Hing s’est mise à aider Hamish à trouver son état de performance optimal. Dans le cadre de ce processus, il devait apprendre à reconnaître ses niveaux d’excitation. « Hamish est un homme positif et enthousiasme, a précisé Mme Hing. Mais il avait besoin d’aide pour se fixer des attentes réalistes à ce stade et comprendre que son niveau d’enthousiasme élevé nuisait à ses performances. » 

Mme Hing a employé une approche unique : elle a séparé le facteur émotif et a demandé à Hamish de noter son enthousiasme de « un » à « dix ». « “Un” signifiait complètement calme et “dix”, la panique totale », a expliqué Mme Hing. Elle a travaillé avec Hamish pour déterminer le chiffre idéal pour des performances optimales. Cette technique simple permettait à Hamish de se contrôler lui-même et de faire une autoévaluation réaliste.  

« Nous avons commencé à quantifier son état à l’entraînement et en compétition, et nous sommes arrivés à dresser le portrait de son état d’enthousiasme », a ajouté Mme Hing. À « trois », Hamish se sentait concentré et prêt, et avait les idées claires. Pour Hamish, la prochaine étape était de développer des compétences qui l’aideraient à atteindre son chiffre idéal. Mme Hing l’a aidé avec des exercices de respiration, de la visualisation et des techniques de relaxation musculaire. 

Par contre, la stratégie la plus efficace qu’a trouvée Hamish, qui est visuel, est un simple bout de papier sur lequel se trouvent un dessin de l’anneau et des indications à des endroits précis de la piste. Il garde le papier dans sa poche et l’utilise quand il sent qu’il doit demeurer concentré sur les bons éléments et gérer ses émotions. 

Hamish a remarqué une grande amélioration de sa capacité de noter et de gérer son niveau d’enthousiasme, qui se traduit par de meilleures performances. Le plus grand changement pour lui est la manière dont lui et son entraîneur, Todd McClements, communiquent à présent sur son rendement. 

McClements explique qu’il doit absolument employer la même terminologie que l’athlète et le psychologue du sport, puisque cela entraîne une communication claire et concise. « L’échelle est très efficace et nous l’avons intégrée rapidement à l’entraînement quotidien et aux plans de course », a-t-il souligné.
Hamish mentionne que le meilleur dans tout ça est qu’il existe maintenant un triangle de confiance entre Mme Hing, son entraîneur et lui. « Alayne m’a aidé à établir les stratégies et Todd me soutient et y participe, a dit Hamish. Tout le monde participe. »

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Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
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14/06/17

Le second travail

Le 22 juin, l’Institut canadien du sport de Calgary organisera le tout premier Sommet Plan de match YYC ayant pour thème le second travail pour les athlètes de l’Alberta. Le Sommet consiste en une journée complète de présentations pour les athlètes ayant pour sujets la communication efficace, la littéracie financière, l’entrepreneuriat et l’auto-entraînement positif. Il vise à aider les athlètes à acquérir de nouvelles compétences et à faire preuve d’ouverture d’esprit concernant d’éventuels parcours scolaires et professionnels. Le Sommet comprend également un discours de l’aventurier, chef de la direction et conférencier Jamie Clark, originaire de Calgary.

On peut dire que les carrières ne sont plus ce qu’elles étaient. De nos jours, il est rare de trouver et de garder pour la vie un emploi de 9 h à 17 h permettant de payer les factures et d’accomplir tous les principaux objectifs d’une vie. L’évolution du marché du travail et de la main-d’œuvre a nécessité l’adoption d’une toute nouvelle approche professionnelle qui privilégie la polyvalence, la créativité et l’adaptabilité.

Aujourd’hui, sans sécurité d’emploi ou sans même avoir un travail relié à notre domaine d’études, le besoin d’avoir diverses sources de revenus s’est imposé. C’est ce que nous appelons « le second travail ».

Avoir un second travail est un moyen de gagner de l’argent supplémentaire en dehors de notre travail principal, mais c’est aussi une façon de poursuivre nos passions. Travailler dans la restauration, promener un chien, être travailleur autonome, enseigner l’anglais en ligne; les possibilités sont infinies. Toutefois, pour les athlètes qui rêvent de participer aux Jeux olympiques, un travail supplémentaire peut ressembler à une distraction ou à un obstacle à la performance.

Ce n’est pas le cas, affirme Russell Reimer, président de Manifesto, une entreprise de gestion du sport située à Calgary. « Je crois que les athlètes ont plus de temps qu’ils le croient. Ils n’ont pas une semaine de 40 heures de travail et des enfants », dit-il.

Toute blague mise à part, il s’inquiète du manque d’intérêt systématique des athlètes envers le développement professionnel et personnel, car toute leur attention est consacrée à la performance sportive. « Nous voulons encourager les athlètes à faire le travail nécessaire pendant leur carrière sportive pour éviter qu’ils se retrouvent dans une position vulnérable et se sentent complètement perdus après leur retraite », dit-il.

Plan de match, le programme canadien axé sur le bien-être global des athlètes, apporte une solution naturelle et constructive à ce désir de performance. « Les athlètes doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas procrastiner. Si on commence tôt, on a le temps », ajoute M. Reimer. « C'est une démarche de découverte continue. Se trouver un second travail, aller à l’université, découvrir ce en quoi on croit vraiment. »

Cara Button, consultante Plan de match de l’ICS Calgary, mentionne que plusieurs athlètes s’adonnent déjà à des activités en dehors du sport, parfois par nécessité. « Plusieurs athlètes ont un second travail pour subvenir à leurs besoins pendant les épreuves », dit-elle. « En même temps, ils commencent à développer un intérêt qu’ils pourraient explorer davantage lors de leur retraite. » C’est un bon équilibre : être bien occupé, mais sans être surmené. Les athlètes doivent découvrir ce qui leur convient.

Le thème du second travail correspond bien à ce que M. Reimer appelle « la voie parallèle ». « La voie parallèle est un pilier autour duquel les athlètes se bâtissent une identité en dehors du sport », explique M. Reimer. Cette voie peut grandement faciliter la transition en quittant le sport et adoucir le choc causé par le retrait des épreuves. Il insiste sur l’importance de développer d’autres intérêts, compétences et plans au fil de leur carrière. « N’attendez pas la fin du plan A pour élaborer le plan B. »

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21/06/17

Game Plan, Cara Button

Guidés par les pairs

Après le dernier lancer, la dernière ligne d’arrivée franchie ou la dernière course gagnée, il est temps pour les athlètes de refaire leur vie. Cette transition est facile pour certains, mais pour d’autres, c’est une source de désespoir. Par chance, grâce à Plan de match de Deloitte, de nombreuses ressources sont maintenant à la disposition des athlètes qui prennent leur retraite pour les aider lors des premières étapes de ce changement parfois difficile.

Toutefois, même si Plan de match est là pour aider les athlètes, ces derniers ne sont pas toujours au courant ou n’ont pas le temps d’avoir recours aux services offerts avant leur retraite. Élise Marcotte, responsable du marketing et des communications de Plan de match, a donc élaboré un nouveau projet pilote pour contribuer à établir des liens entre Plan de match et les athlètes.

Ce projet consistera à recruter des Champions qui serviront de modèles dans la communauté Plan de match en partageant leur expérience et en influençant positivement leurs pairs par des actions tangibles de leur choix. La campagne vise aussi à faire connaître le programme au-delà du public actuel de Plan de match au moyen des médias sociaux.

Six Champions ont été choisis à travers le Canada, dont l’olympienne des Jeux de 2012 et 2016 en cyclisme sur piste Monique Sullivan, qui assume le rôle de Championne Plan de match à l’ICS Calgary. Son objectif est d’entrer en contact avec les nouveaux athlètes brevetés et de les encourager à entreprendre des activités en dehors du sport, lesquelles leur seront utiles au moment de la retraite.

Monique affirme être consciente que certains athlètes ne se sentent pas appuyés lorsqu’ils souhaitent faire des activités en dehors du sport, comme des formations ou des possibilités d’emploi. « J’ai toujours eu quelques occupations en dehors du sport afin de garder un certain équilibre lors des épreuves », dit-elle. « Je veux être là pour les athlètes qui souhaitent faire la même chose. »

Le programme pilote se déroulera du 1er mai au 31 juillet. Selon Mme Marcotte, chaque Champion s’occupe d’un projet différent qui fera l’objet d’un suivi pour assurer sa mise en place et dont l’incidence sera évaluée. L’objectif du programme est de faire participer les athlètes et d’encourager le bouche-à-oreille pour qu’ils soient au fait des services offerts par Plan de match.

La plupart des athlètes ne pensent pas du tout à la retraite ou à entreprendre des activités en dehors du sport. D’après Monique, Plan de match est le genre de chose dont on ne saisit pas la nécessité avant qu’il soit trop tard. « Le sport est très demandant et certains athlètes n’arrivent pas à faire autre chose ou n’en ont pas besoin », dit-elle. « Mais ils ne savent pas comment ils réagiront lorsque le sport sera subitement terminé. »

Monique affirme que sa période de transition vers la vie après le sport s’est bien passée. Cet automne, elle entreprendra des études supérieures dans le nouveau domaine de l’éducation en génie et elle travaille actuellement à temps plein en sensibilisation communautaire pour la Schulich School of Engineering de l’Université de Calgary, où elle recrute des femmes au sein du programme de génie.

Elle estime que son engagement à suivre une formation tout en participant aux épreuves, ainsi que l’aide de Plan de match et sa relation avec la conseillère Plan de match de Calgary Cara Button l’ont aidée à trouver sa voie pour la vie après le sport. En tant que Championne Plan de match, elle souhaite maintenant aider les autres à faire de même. Elle résume bien la situation : « L’objectif est de se préparer pour l’inconnu. »

Institut canadien du sport de calgary: @csicalgary
Rédigé par Kristina Groves: @kngrover
07/06/17

Game Plan, Deloitte


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